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 Urban Life ; lazy afternoon | Kojishi Honoka

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Tôo
Corberà i Segur Monserrat

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MessageSujet: Urban Life ; lazy afternoon | Kojishi Honoka   Urban Life ; lazy afternoon | Kojishi Honoka 571010clock15.08.15 19:08



The Shard feat Kojishi Honoka
Urban Life ; lazy afternoon


Des images défilant à toute allure au petit matin, paysage flou du Shinkansen que Serra regardait distraitement, l’esprit ailleurs, très loin. Elle avait pu négocier avec l’entraîneuse pour s’absenter le week-end, avec la condition de tout de même pratiquer une activité physique aussi exigeante que l’entraînement de volley. Oh, l’entraîneuse ne risquait pas d’être déçue, lundi matin, lorsque Serra lui montrerait les vidéos faites au cours du week-end en exclusivité, avant de les publier sur la chaîne Youtube de son groupe, Crow’s Nest.

Le plan était de passer deux jours à Kyoto, pour y faire des vidéos de Parkour. Genta, le plus âgé du groupe, avait profité de ses horaires de cours très flexibles et de l’argent mis de côté avec son travail à temps partiel pour faire du repérage en aval, prendre des notes et de nombreuses photos, visitant l’ancienne capitale impériale dans ses moindres détails. De plus, sa tante habitant à Kyoto, il en avait profité pour la voir et rester un peu chez elle. Une fois de retour, tout avait été organisé au cours d’un week-end, et tout le monde s’était préparé en semaine dans le gymnase adjacent la salle de sport du quartier, tenus tous les deux par le grand-père de Ryûji, autre membre de l’équipe. Il leur laissait la possibilité d’utiliser le gymnase et la salle de sport régulièrement, et à moindre coût, car les vidéos publiées sur internet permettaient de faire indirectement de la publicité pour son entreprise.

Quoiqu’il en soit, il était très tôt, et le départ s’était fait de nuit, le tarif du train étant moins cher, et l’horaire leur permettant de profiter plus amplement des deux jours à venir. Serra sentit ses paupières se faire lourde, et s’assoupit sans s’en rendre compte, lovée dans le gilet qu’Ayumu passa sur elle en guise de couverture.

* * *

Une silhouette vêtue de noir passa à toute vitesse dans une rue, suivant la ligne rouge qui se déroulait sous ses yeux. Serra se sentait légère, et filait avec fluidité au travers des rues. La GoPro attachée sur sa poitrine filmait le trajet en première personne, enregistrant le mur de presque deux mètres qui se faisait de plus en plus proche. Passe-muraille. Serra se lança avec la jambe gauche, prit appui sur le mur avec le pied droit, et parvint à atteindre le haut du mur avec aisance, passant par-dessus et s’y déplaçant sur quelques foulées, tout en équilibre, pour grimper encore plus haut, sur le toit d’un bâtiment.

Elle suivait les plans sur lesquels tout le monde s’était accordé. Profitant de l’élan qu’elle avait gagné avec sa course sur le toit, elle effectua un saut de détente pour passer sur le bâtiment voisin, bondissant au-dessus d’une ruelle étroite avec assurance. Autour d’elle, le monde s’était simplifié, s’était progressivement fait de lignes nettes, de couleurs tracées qu’elle suivait en s’accordant à leur rythme. Et toujours, la ligne rouge au sol, qui lui indiquait la voie à suivre. Serra suivait son instinct, et s’élançait avec toujours plus de rapidité dans une course fluide et esthétique. Edge run, puis passage fluide quelques mètres plus loin, toujours ces gestes à la fois efficaces et économiques en énergie. Les murs et les différents obstacles urbains qui se présentaient à elle ne lui faisaient pas peur.

A grandes foulées, elle s’élançait dans la jungle artificielle qui s’étendait sous ses yeux, avec le sentiment d’avoir des ailes.

* * *


Le début de soirée montrait le bout de son nez, tandis que tout le groupe s’était posé à côté d’un terrain de basket public pour se reposer un peu et mettre les choses au point. Nobu était chargé de faire les montages vidéo, et était présentement occupé à charger les vidéos filmées pendant la journée. Chacun était parti de son côté, mais tout le monde avait un point de rendez-vous final, où ils étaient si possible supposés se retrouver, au même moment.

Nobu avait de quoi écrire à côté de lui, prêt à prendre des notes pour voir ce qu’il fallait refaire, et organiser le montage de la vidéo. Pendant ce temps, du monde avait pris place sur le terrain de basket, et le son de la balle rebondissant au sol se fit entendre. Ayumu, Shôji et Serra se regardèrent un instant, ayant la même chose en tête. Abandonnant Genta, Ryûji et Nobu, ils se dirigèrent vers les joueurs présents, pour savoir s’ils pouvaient aussi être de la partie. Serra se contenta de froncer les sourcils, lorsque leurs interlocuteurs ricanèrent en la regardant, et signalant clairement qu’une fille n’avait pas sa place avec eux, et surtout pas une fille de son gabarit. Elle avait beau être habituée à recevoir ce genre de remarque, ça l’agaçait toujours autant. Reniflant, avec une moue irritée, Serra leva un peu plus la tête, et lança le défi, claire et nette dans ses propos.

- Ok. Si vous voulez pas de moi dans votre équipe, pourquoi pas jouer contre moi. On verra qui a raison comme ça… ?

Ses yeux s’étaient plissés, et un petit sourire en coin s’était dessiné sur son visage, alors qu’elle se tenait droite, les bras croisés sur sa poitrine. Serra n’avait absolument pas l’intention de leur donner raison. Après un instant de silence, au cours duquel les deux partis se regardèrent en chien de faïence, l’un de ses interlocuteurs claqua de la langue avec agacement et accepta peu gracieusement l’offre.

Nombre impair, il fallait la jouer en 21, à trois contre quatre. Serra se concentra, les sourcils légèrement froncés lui donnant un air mécontent. Ils étaient trois, et elle n’était pas assez grande pour pouvoir autant attaquer que les autres. Il allait falloir qu’elle soit plus rapide, et qu’elle arrive à plus mener les adversaires par le bout du nez si elle voulait s’en sortir. Malgré la fatigue de la journée, la jeune fille se sentait prête à affronter les grands machistes qui avaient osé remettre en cause ses compétences. Le match démarra fort, chaque côté se montrant agressif en attaque, mais les quatre provocateurs ayant l’avantage en défense. Pourtant, Serra eut envie de rire. Ils avaient visiblement décidé de ne pas faire cas de sa présence, ce qui l’arrangeait bien sans qu’ils en aient conscience. Ses petits tours de passe-passe en accord avec Ayumu et Shôji n’en étaient que plus facilement réalisables, sans pour autant se reposer sur ses lauriers. Serra ne devait pas perdre en vitesse d’exécution, afin de ne pas laisser le temps aux adversaires de comprendre.

En réponse à la défense, ils se mirent à faire des diversions pour forcer une ouverture et mener à bien leurs attaques. Serra s’empara de la balle lors d’une passe par-derrière, et en profita pour la passer à Shôji, qui était parvenu à avancer vers le panier. Un alley-oop et deux boomerangs plus tard, le trio avait réussi à conserver la balle, malgré une défense agressive. Cela dit, Serra savait qu’ils étaient tous les trois déjà fatigués, et qu’ils ne pouvaient pas jouer comme ça indéfiniment. Il leur fallait un quatrième joueur, mais ni Genta ni Ryûji n’avaient l’air de vouloir bouger de leur place.
Portant à nouveau son attention sur le jeu en cours, elle réceptionna une passe et fila, au ras du sol, faisant mine de partir sur la droite afin de distraire deux adversaires, avant de soudainement basculer et filer à gauche, dribblant de la main gauche pour protéger la balle avant de tenter un panier. Un défenseur se positionna immédiatement pour la bloquer, essayant de la pousser à la faute, mais Serra avait déjà pris son élan.

- And 1 !

Pliant un peu plus les genoux pour se détacher du rythme de son adversaire, elle profita de la seconde d’écart créée pour sauter à son tour, et lancer la balle vers le panier.
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Seiei
Kojishi Honoka

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MessageSujet: Re: Urban Life ; lazy afternoon | Kojishi Honoka   Urban Life ; lazy afternoon | Kojishi Honoka 571010clock21.08.15 0:53

Urban Life ; lazy afternoon | Kojishi Honoka 1440107025063723200
Ft Corberà i Segur Monserrat ~


~ "Yeah, guess that's how you make an appareance." ~

Prenez place, lecteurs, et préparez-vous au choc de votre vie. Je ne commencerai pas, pour une fois, cette histoire sur ma présence en un lieu pour source d'inspiration pour mon manga. Non, en même temps, en étant face à une petite boulangerie de la ville, bras croisés, à attendre avec grande patience mon tour pour passer, je n'aurai aucune source d'inspiration possible. Si ce n'est, peut-être, comprendre comment faire du pain.
Cependant, ce n'était pas pour acheter une vulgaire baguette blanchie que je me trouvais en ces lieux, non. Chaussée de ma paire de basket noire, ainsi que de chaussettes hautes noires, si ma personne se trouvait actuellement troisième cliente ici, c'était bien pour une seule raison. La promo spéciale week-end des cookies. A laquelle je pouvais profiter, faisant ainsi travailler le système capitaliste de ce pays. Et le faire avec un plaisir certain, d'ailleurs.

Ah, combien de temps avais-je pu passer sans ces douceurs chocolatés... Probablement trop de temps pour mon esprit, dont l'obsession pour ce goût particulier avait pris le dessus sur un peu tout. Une paire de couette m'aurait probablement fait la morale, étant donné que j'avais laissé en plan les exercices assignés par mes professeurs, pour venir ici... Enfin, dans l'immédiat, je pouvais sournoisement en profiter. Casser le rythme, suivre mon envie. Et la journée étant particulièrement clémente, je m'étais même décidée à porter un simple débardeur. Chose bien impensable en général, préférant largement les robes. Bien qu'une veste blanche accompagne ma tenue, venant tomber sur une jupe, elle aussi noire, mais sobre.
Le pourquoi était simpliste. Ayant décidé à la hâte de sortir, en faisant partir ma chaise d'un coup, pour ouvrir mon placard, je m'étais habillé avec la deuxième tenue à porté de main. La première ayant été un pyjama, comprenez bien que sortir en chemise de nuit, avec un simple short blanc à nœud noir, aurait été quelque peu intolérable. Aussi, pour éviter des incidents diplomatiques, j'avais fait l'effort de tendre le bras.

Actuellement, je tendais également le bras pour récupérer la poche de cookies tant convoitée, avant de sortir. Ah, la liberté d'un week-end... Bien que mon besoin primaire de cookies soit actuellement estompé -par le premier sacrifice, un simple chocolat noir fondant avec suffisamment de délice pour me laisser échapper un bruit d'approbation à cette initiative- un autre besoin se faisait sentir en moi. Veste ouverte, avec simplement une brise pour caresser mon cou. Farfouillant dans mon sac, je constatais sans étonnement que mon carnet à dessin s'y trouvais. Négligence de ma part, mais qui avait éveillée mon envie de passer par le terrain de basket. Sait-on jamais, en ce jour de délivrances de mes obligations, je pouvais bien espérer une autre bonne nouvelle.
Quoi que, l'envie d'envoyer un message à ce cher Midorima-kun me tentait, pour connaître mon horoscope du jour... Tournant mon téléphone dans ma main, regardant l'heure, je laissais l'idée trainer dans mon esprit. En me posant sur l'un des bancs du terrain de basket, pour observer simplement les personnes jouer. Tout en consommant la variété de douceurs à ma disposition.

Et je dois dire que quelques groupes étaient passés. Certains m'ayant même proposés de les joindre. Peut-être plus pour draguer une jeune fille seule qu'autre chose, même si mon regard leur avait fait comprendre la futilité de la chose. Peut-être l'éclat violet sombre de mes yeux avait laissé passer un peu trop de malice, même, provoquant quelques rires gênés... Mais sinon, personne d'intéressant ne semblait venir. Malgré les quelques heures pendant lesquels j'étais restée, là.

Et un petit attroupement arriva. Avec en son centre, eh bien... Une fille peut-être moins impressionnante que le singe des miracles féminin. Si ce concept même était possible. N'étant pas blonde, elle pouvait surement être agréable à côtoyer... Et d'autres groupes arrivaient, également. Encore des joueurs lambdas quelconques... Un soupire de profonde lassitude s'échappa de mes lèvres, alors que ma tête retombait. Intriguée cependant par l'attroupement vraiment intéressant. Celui comprenant la petite fille d'apparence étrangère... Ou du moins, non typé japonaise. Avec trois membres du groupe occupés à bidouiller des choses... Alors que, voyant quatre garçons quelconque avec un ballon de basket, ou peut-être a cause du bruit caractéristique de la balle rebondissant sur le bitume, les trois autres s'étaient avancés pour un défi.

Cependant, l'idée de voir la plus petite au milieu de tant de testostérones était assez amusante. J'avais appris à me méfier des gabarie vraiment petits, à Teiko. Elle pouvait bien avoir quelques surprises, au vue de son assurance, face aux diverses remarques et brimades auxquelles elle répondait avec une certaine ferveur... Les faisant abandonner l'idée de la voir quitter le terrain. Ah la la... Tant de machisme en une seule zone. Mon regard s'était légèrement irrité, par solidarité. Peut-être était-ce parce que je me trouvais au sommet du basket de mon âge, mais ce genre de réaction avait le don de m'agacer. Et de me donner envie de mettre à genoux l'adversaire, avant de l'achever misérablement.

Et sur ces pensées joyeuses, leur partie venait de commencer et je n'étais pas déçue de cette attente. En jeu assez offensif s'offrait à moi. Un niveau assez moyen, mais au moins plus intéressant que tout ce qui s'était fait dans la journée. Avec la vedette de mon regard, cette petite étrangeté qui faisait briller mes améthystes d'un intérêt certain. Ses mouvements, cette fluidité et cette souplesse... Fascinante. Elle ne me rendait pas curieuse, non; je réserverai plutôt ce terme pour parler d'un animal au zoo. Mais... Oui, la fascination correspondait bien. Une chose que je ne pourrai faire. Et la facilité déconcertante avec laquelle elle pouvait agir m'empêchait de la quitter du regard.
Quel mode de pensée logique pouvait permettre ça ? Mais, le désavantage était évident pour le groupe de 3. Par le nombre, par les signes de fatigue qui apparaissaient déjà. A croire qu'ils avaient fait une activité quelconque avant... Voilà une chose bien téméraire, se lancer dans une telle situation en se sachant fatiguer. Un nouveau soupire, alors que je retirais ma veste pour la laisser dans mon sac. Personne ne semblait vouloir se proposer pour rejoindre le groupe... Aller. Pour une action intéressante, je serai prête à laisser ma nourriture pour vous aider. De la part d'une inconnue, c'est une offre sympathique, étant donné que votre groupe semblait absorbé par leurs petites choses.

Et l'action arriva bien vite. Tsk. Comme je m'en doutais, toutes les petites joueuses se ressemblaient... De vrais sacs à surprise. Rangeant ma poche de douceur avec ma veste, me relevant, je m'avançais en longeant le terrain. Pas de chance, j'avais oublié de prendre un chouchou en sortant de chez moi. Certes, je n'avais pas passé assez de temps pour comprendre les manies de la fille, mais les garçons semblaient assez simples à comprendre, après les quelques échanges vifs que j'avais put voir. Restant derrière le panier, observant le reste de l'action de loin, je pouvais voir que l'étrangeté avait réussi son action. Provoquant le mécontentement des adversaires, qui étaient partis en contre-attaque avec une surprenante vivacité, s'il vous plait. Assez pour les prendre de cours, sous l'excitation de la foule. Action rapide sur action rapide, la tension commençait à monter. Tout comme la balle, peut-être un peu trop loin, même pour les jambes rapides de l'équipe attaquée.

Bien, comment entrer sur le terrain de façon classe... Si ce n'est en marchant, sous le panier, provoquant un léger instant de doute parmi les joueurs. Jusqu'à ce que j'arrive au niveau de machiste1 -sa nomination me semble correspondre- en courant cheveux au vent. Et de toute façon, quel intérêt à accorder à une personne à qui on venait de subtiliser la balle d'une facilité déconcertante -merci l'apparition soudaine, je suppose ? - avant de filer comme un diable.
Mon esprit me le criait, d'ailleurs... Pas trop vite, pas trop fort. Sans échauffements préalable, et après avoir mangé, le mieux serait de ne pas aller en puissance. Aussi étais-je en train de dribbler avec force et vitesse en me déplaçant, comme je l'étais, cheveux détachés. Comme la miracle de Teiko.

Un public externe pourrait croire que je ne faisais que des feintes, face aux joueurs. Partant dans une direction, amorçant un mouvement vers machiste2, avant de me décaler légèrement, pour partir dans une impulsion dans l'autre sens -le tout en faisant passer la balle entre les jambes du joueur pris au dépourvu, pour la récupérer derrière lui (ce genre de jeu étant probablement la raison de ma médiocre endurance, vu à quel point je forçais sur mes appuis, dans chaque mouvement du corps; mais, un tel jeu est tellement libérateur !). Et répéter ce schéma simple. Mais, je ne me basais pas sur les feintes. Mais sur l'anticipation et de vrais mouvements, de vraies intentions. Chaque impulsion, bifurcation, ou mouvement étant une véritable action. Les changements brusques n'étant que le résultat d'un jeu d'observation et de l'abus de ma capacité. Tout en mêlant ça à mes bases de basket de rues, pour laisser place à une déferlante d'actions rapides et lentes, instaurer un rythme chaotique, imprévisible. Oh et, pour faire bonne mesure, en passant machiste3 pour aller sur machiste4 -celui-là même qui avait claqué de la langue à la petite brune; je m'étais donné la peine de lui faire un clin d’œil en m'arrêtant, pour une simple provocation, d'une voix exagérément désintéressée et moqueuse au possible :

" Alors, on veut la balle mon garçon ? Attrapes, alors ? "
Une assez bonne position de défonce, alors que ses camarades allaient arriver à notre niveau. Voyons, comment frapper sa fierté avec suffisamment de mépris pour m'amuser ? Oh, choix simple...
Fonçant vers lui, avant d'arrêter la course, je laissais mon dernier rebond partir jusqu'à lui, à hauteur de son torse... Il réceptionna avec surprise la balle, interloqué une seconde. S'arrêtant juste un instant, un court instant pendant lequel je reprenais ma course, subtilisant -ou plutôt, arrachant- la balle de sa main alors qu'il préparait une passe confuse, avant de m'élancer, en l'air et en jupe, pour un bon vieux dunk. Messieurs dames les plus attentifs, vous aurez sans doute remarqués la couleur noire à dentelle violette de cette zone où seule l'imagination était maitresse - ne rougissez pas, enfin, mais appréciez plutôt la vue. Avant de retomber pour faire face au léger silence, repartir en défense l'air de rien, en passant devant l'autre homologue féminine de l'équipe. Une salutation simple et efficace...

" Yo, Shishimon desu. Je me suis dit qu'une joueuse de plus ne pourrait pas faire de mal au milieu des muscles. Ravie de te rencontrer." Un salut de la main au reste de l'équipe, alors que j'entendais les adversaires pester. En même temps, intérieurement je me regardais. Venais-je vraiment de dire yo, comme ça ? Un haussement d'épaules, chassant cette question inutile. Le match s'était arrêté un instant pour permettre d'expliquer la situation quelque peu soudaine.

Et une entrée fracassante, une. Le tout sans avoir eu besoin d'un tapis. Amis machistes, préparez-vous, une agrafeuse et une étrangeté se retrouvent réunies en ces lieux. Et elles ne vont pas hésiter à rabattre votre clapet.


eden, free codage bidouillé à convenance ;w;


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MessageSujet: Re: Urban Life ; lazy afternoon | Kojishi Honoka   Urban Life ; lazy afternoon | Kojishi Honoka 571010clock11.10.15 16:25



The Shard feat Kojishi Honoka
Urban Life ; lazy afternoon


Trop occupée à vivre sa vie dans sa bulle, Serra n’avait honnêtement pas relevé la présence d’autres personnes que ses comparses de Parkour et le quatuor dénué de finesse actuellement présents sur le terrain. Pourtant, il y avait bien quelques personnes, dont une jeune fille aux cheveux et yeux d’un violet améthyste intense, qui restait silencieusement dans son coin, visiblement occupée à manger des douceurs, tout en ayant un carnet sur les genoux et un crayon à la main. Ces gens n’étant que spectateurs, dans l’esprit de l’occidentale, noter leur présence sur son tableau mental n’aurait été qu’un ajout d’informations inutiles. Quant à leurs regards, leur jugement sur la scène qui se déroulait sous leurs yeux ? Peu lui importait. Depuis qu’elle avait 7 ans, depuis qu’elle avait commencé le volleyball et qu’elle était entrée dans l’univers de la compétition, elle s’y était habituée, et ses nerfs y étaient relativement insensibilisés.

Ainsi, elle fut tout d’abord surprise, puis très amusée en voyant la fille aux cheveux améthyste s’intégrer de force au match. S’arrêtant net dans sa poursuite de l’adversaire et de la balle, elle se fit soudainement simple spectateur, pour de multiples raisons. Tout d’abord, elle était tout simplement prise par surprise, et souhaitait voir la suite des rapides évènements. Après tout, c’était la première fois de sa vie qu’elle avait l’occasion de voir quelqu’un – une camarade féminine de surcroît – interrompre un match en cours, et de façon particulièrement magistrale. La prochaine personne susceptible de tenter une telle entrée en matière aurait probablement du mal à impressionner autant que la nouvelle venue.
La seconde raison était tout simplement que, aussi paradoxal que ça puisse être pour une telle personne, l’imprévu avait toujours tendance à clouer Serra sur place, même un instant. Contrairement aux deux autres, qui avaient pris place en suivant l’évolution du jeu, elle vécut cette interruption comme une véritable intrusion dans sa bulle de concentration.

Elle partait fort, poussait sur ses jambes, les cheveux au vent, bougeant avec une étonnante liberté, pour une personne qui ne s’était ni étiré, ni échauffé les muscles au préalable. La petite voix sportive en Serra lui sembla hurler et s’outrer d’une telle insouciance, mais la catalane ne pipait mot. Balle entre les jambes, gestes rapides et agiles, d’un côté et de l’autre… Des mouvements qu’elle connaissait, des mouvements de street basket. Sortant de son étrange torpeur momentanée, Serra reprit position, et se mit à jour mentalement en retrouvant sa concentration perdue. Pour le moment, la nouvelle venue gardait la balle, et avait vraisemblablement la ferme intention de la garder pour asticoter l’équipe adverse. Mais savait-on jamais… Dans son esprit, des lignes nouvelles se formaient, un riche trait violacé s’ajoutait à l’ensemble coloré, et le tout se mouvait dans un ballet nerveux et rapide. Le terrain reprenait une apparence qui lui semblait acceptable, qui correspondait à sa compréhension du monde.

* * *

Une provocation verbale, et un dunk magistral plus tard, un temps mort était exigé. La différence entre Serra et la nouvelle venue était absolument détonante. L’une, haute comme trois pommes, aux cheveux négligemment attachés en un éternel bun, leggings et baskets légères aux pieds, débardeur noir un peu ample laissant entrevoir la brassière de sport d’un orange éclatant assorti au vernis à ongles et aux lacets. L’autre, grand monochrome interrompu par un violet intense, cheveux détachés et jupes nettement moins appropriés pour la partie en cours. Deux jeunes célébrités, chacune dans son domaine.

Ayumu et Shôji s’étaient approchés, l’air hilare, et le plus jeune des deux se retourna vers l’équipe adverse pour leur faire un petit signe de la main, de façon tout à fait moqueuse. Ils s’étaient moqués de Serra parce qu’elle était une fille, et l’Univers venait juste de leur prouver qu’ils avaient eu tort. Il fallait tout de même dire qu’ils lui avaient tendu une belle perche.

- Yo, Shishimon desu. Je me suis dit qu'une joueuse de plus ne pourrait pas faire de mal au milieu des muscles. Ravie de te rencontrer.

A nouveau prise de court, Serra se figea en observant cette fameuse Shishimon, avant de se tourner vers ses comparses, son visage devenu un grand point d’interrogation. Elle n’était absolument pas préparée, mentalement et socialement, à un tel évènement, et espérait que l’un des deux se présente en premier pour l’imiter et passer incognito. Le message fut on-ne-peut-plus clair pour les deux autres, habitués à la situation. Shôji se présenta poliment, avec le sourire, tandis qu’Ayumu réagit instantanément comme un grand fan dont le rêve venait d’être exaucé. En bon amateur de mangas, et notamment de celui de Shishimon, le nom particulier de la nouvelle arrivante n’était absolument pas passé inaperçu, et il exulta et se fit reprendre par Shôji.

- Eeeeeeeh ? Shishimon, genre. SHISHIMON ? Serra! C’est Shishimon! Wah, donc tu joues vraiment au basket, en plus! Pas étonnant que le manga soit si bien renseigné !
- Ah, t’excites pas avant d’avoir la confirmation, enfin!
- … Hm. Pardon. Tu peux m’appeler Ayumu, pas besoin de formules de politesse.
- … Euh. Bonjour ? Merci pour ton intervention, c’était marrant à voir. Tu veux un élastique ? Pour tes cheveux, je veux dire. Si tu veux continuer de jouer avec nous, ce serait plus pratique pour toi…

De son habituelle voix basse, Serra avait essayé de faire ce qu’elle pouvait pour se présenter convenablement, mais n’ayant pas trop idée de quoi faire de ses paroles ou de son corps, et se contentant d’un minimum tout à fait raisonnable, en prenant notamment la peine de soutenir le regard de la nouvelle pendant trois secondes, avant de le détourner immédiatement. Shôji se tourna vers elle pour lui tapoter la tête, avec le sourire plein de bonhommie qu’aurait un père fier de sa fille. Il savait bien que ce genre de situation était compliqué pour elle, et qu’elle venait de faire de gros efforts, pour quelque chose qui semblait normal aux yeux de beaucoup de monde. Mais il n’arrivait pas toujours à en mesurer l’importance, et s’efforçait parfois maladroitement de la féliciter, comme il venait de le faire à l’instant. Le visage de Serra vira au rouge, tandis que ses yeux s’écarquillèrent, et elle fuit le contact physique comme un chat des rues, filant vers son sac pour récupérer un élastique. Durant son aller-retour, Shôji reprit la parole, avec son éternelle politesse sereine.

- Shishimon-san, tu devrais peut-être t’étirer un peu, non ? Nous on a fait une séance de Parkour avant, alors ça va, mais ce serait dommage que tu te claques un muscle ! Serra peut te prêter un second leggings, aussi, ce serait plus pratique que la jupe…

Indiquant subtilement que la vision de sous-vêtements ornés de dentelles n’avait échappé à personne sur le terrain, et surtout pas aux jeunes hommes présents, Shôji offrit une alternative plus confortable, et surtout moins embarrassante, pour le nouveau membre de leur équipe improvisée. Et tandis que Serra revenait avec un élastique, qu’elle tendit à Shishimon, l’équipe adversaire commença à faire savoir son impatience. Non seulement ils n’avaient pas réussi à lire tous les tours de Serra, mais en plus, une autre venait s’incruster sans demander son avis à personne, et en prenant des airs supérieurs juste parce qu’elle avait prit tout le monde de court sur le terrain. Cette attitude leur semblait résolument arrogante, et très mal venue de la part d’une fille, vraisemblablement plus jeune qu’eux de surcroît. Mais les trois autres commençaient à montrer des signes de fatigue, et ce n’était pas avec un joueur frais, mais sans aucun échauffement préalable, que la différence se ferait sur le long terme.

Il était temps que le match reprenne.
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MessageSujet: Re: Urban Life ; lazy afternoon | Kojishi Honoka   Urban Life ; lazy afternoon | Kojishi Honoka 571010clock

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