Chemical reaction of poker faces (titre au pif ~ pv : Shiraume)
Auteur
Message
Kojishi Honoka
InformationsMessages : 76 Date d'inscription : 07/06/2015
Agenda RPG Agenda RPG Couleur RPG: #3300cc RP terminés: 0 RP en cours: 0
Sujet: Chemical reaction of poker faces (titre au pif ~ pv : Shiraume) 15.06.15 1:38
Chemical reaction of poker faces
With Shiraume Ranmaru ~
Une main regroupant mes cheveux, à l’arrière, en une queue de cheval. La remontant doucement, je l’attachais avec mon autre main au moyen d’un chouchou rose. Puis, je passais ma main sur les cheveux en face de mon visage, les chassant sur le côté, laissant tomber deux mèches pour encadrer mon visage. Aucun cheveu devant mes yeux. Juste mes cheveux violets, créant un violent contraste entre ma peau légèrement pâle –et pourtant, vu le temps que je passe à l’extérieur, je ne comprend toujours pas pourquoi. Egalement, mon regard… Mes yeux sombres. On ne saurait pas quoi dire, entre le bleu, le violet ou le noir. Disons, un violet foncé, à tendance bleuté. Et là, dans l’immédiat, on pourrait dire légèrement rougie. Le dessous de mes yeux un peu bleuté. Oui, je l’admets. En raison de l’arrivée de ce jour, je me devais de rester éveillée cette nuit assez tard.
Non, ce n’était pas par rapport au rendez-vous avec la co-manager. De mon point de vue, je dirai que c’était même totalement secondaire dans le cas présent. Avec une heure et demi devant moi pour y être – voulant arriver au rendez-vous vers 14h30pour être sur d’y être pour 15h, finir de me préparer à 13h me laissait une sacré marge de manœuvre. Mais en contrepartie, je n’avais pas encore mangé, préparant juste mon sac, en faisant attention d’y mettre l’enveloppe contenant mon manga à rendre à la maison d’édition; après y avoir passé la nuit, pour vérifier chaque page, en refaire certaines ne me plaisant pas, et expliquant ma légère fatigue. A côté d’une boite de cookies, d'une chocolatine achetée le matin même à la boulangerie française de la ville par un des majordomes, d’une bouteille d’eau, et d’un sandwich (dans cet ordre précis, dans le doute ou le fromage voudrait se faire la malle). D’ailleurs, en parlant de cookie. Je venais d’en mettre un dans ma bouche, le tenant du bout des lèvres, alors que je m’essuyais avec un mouchoir en papier pour refaire le tour de ma tenue.
Une robe noire, s’arrêtant au niveau des hanches, dont les manches ne vont pas plus loin que mes coudes avec leurs volants. Laissant totalement mon cou et ma nuque exposée, et descendant jusqu’au dessus de ma poitrine –dans le doute, je tirai dessus vers le haut avec un index. Bien que je puisse adorer jouer de mon physique pour provoquer certaines personnes, ou tout simplement me permettre de prendre certains ton, la vulgarité ne me sied guère. Après tout, j’a une certaine image à conserver, à la fois en tant que capitaine et en tant que chef du conseil des étudiants, me balader dans des tenues outrageantes ne passerait pas. Et même, exposer beaucoup trop de peau ne me plait pas, en général. Je dois être arrivé au maximum que je peux tolérer, là.
Passant un collier autour de mon cou –alliant une chaine jaune à un cœur argenté large comme deux doigts- qui retombe au niveau de ma poitrine, je réfléchissais encore à l’idée de mettre une veste par-dessus. Quoi que, il n’est pas supposé faire froid, ce ne sera pas nécessaire… Aussi, après avoir passé quelques secondes devant la glace à ajuster correctement le collier, je prit mon sac à bandoulière et le passai autour de mon cou. Le laissant retomber jusqu’à ma hanche droite, je posais ma main dessus, en entourant de mes doigts l’attache. Le sac, noir et blanc, avec un tracé de la perso principale de mon manga de basket – en fait, 2 fois ladite protagoniste, l’une des images où on la voit dribler, l’autre en saut pour tirer. Le choix de ce sac n’était pas anodin. En effet, sortir avec permettait un peu de pub –le logo bien visible sur fond noir aide ; aller jusqu’à la maison d’édition avec me plait également, pour bien montrer que je suis totalement sérieuse à ce propos ; et les deux couleurs sont présentes dans ma tenue. En effet, une ceinture fine, blanche –présente par-dessus la robe pour un côté accessoire évident, le bord blancs du col de la robe, mon short blanc par-dessus des collants épais noirs composent le reste de ma tenue. Avec des chaussures de basket noires à lignes blanches, vous vous en serez douté. Oui, le noir et le blanc. 2 couleurs que j’affectionne particulièrement, on s’en serait douté –bien qu’il m’arrive très souvent de mettre des couleurs beaucoup plus visibles, mais aujourd’hui, mon envie se portait pour le sobre. Oh, j’allais oublier… Au cas ou, j’emportais une agrafeuse avec moi. Sortir sans me laissait un certain sentiment… Pas d’insécurité, disons que j’ai une véritable confiance en mes capacités physique, étaler quelques délinquants ne me poserait aucun problème –ni physiquement, ni mentalement, ma conscience s’en porterai même mieux. Non, c’est plus parce que je me sens… complète, avec ? Être sans ma fidèle agrafeuse serait une trahison. L’accrochant dans la poche avant du petit sac –là où je peux la sortir de façon la plus efficace – je regardais une nouvelle fois l’heure. Remontant mon short légèrement, tirant légèrement les manches de la robe pour les remettre en place et me saisissant de mon ballon personnel de basket que je sortis de chez moi.
Et dire que l’on m’a averti, la veille, pour ce rendez-vous… Kurogane-sensei s’était déplacé tout spécialement jusqu’au conseil des étudiants, où je finissais quelques documents. A deux minutes près, il m’aurait loupée. Il avait eu de la chance que je revienne pour vérifier quelques documents sur une sortie scolaire proposée… Il faudrait que j’en parle à l’administration plus tard, d’ailleurs, maintenant que j’y pense.
Trottinant doucement dans la ville, je tâchais d’accorder un peu plus d’importance à ce rendez-vous. Shiraume voulait apparemment me voir au sujet de l’équipe et ne sachant où me trouver le lendemain, c’est tout naturellement que je proposai le terrain de basket publique de la ville. Après tout, vers cette heure là il y a relativement peu de monde et on serait hors du cadre strict de l’académie. Mais discuter de l’équipe… En tant que co-manager, voulait-elle mon avis sur l’évolution de l’équipe, sur les joueuses ? Peut-être voulait-elle parler du budget qui nous est attribué ? Enfin, préparer quelques réponses dans ma tête à ces quelques cas serait suffisant, il est bien possible que ce ne soit pour ça qu’elle veut me voir, donc me prendre la tête ne servait à rien dans l'immédiat...
Mais à vrai dire, j’appréhendai légèrement cette rencontre. Non pas que je n’aime pas la fille aux cheveux de neige. De façon honnête, je pourrai dire que je la qualifie comme étant une personne neutre, dans ma liste. Aucune raison de l’apprécier vraiment, aucune raison de la détester. On ne se parle que pendant les activités du club, on ne discute même jamais en dehors. Et si on doit discuter, comme aujourd’hui, c’est pour parler de l'équipe, de l'ambiance, ou tout ce qui a trait à ce même club.. Une simple relation entre co-manager et capitaine d’une équipe. On se reconnait l’une l’autre, on sait qu’on peut discuter comme ça, et ça nous suffit. Mais disons que, entre son impassibilité et… mon caractère particulier, notre mélange est bien étrange. Enfin, chassant mes pensées de mon esprit, j’arrivais devant le bâtiment en plus de temps que prévu. Je dirai que c’est normal, en passant devant une vitrine, je n’avais pas su résister à devoir vérifier, une nouvelle fois, que j’étais présentable. Et que l’odeur de mon parfum à la framboise n’était pas trop forte. Juste ce qu’il fallait. Une image propre, correcte, respectable. Le nom de Shishimon étant assez connu, il m'était nécessaire d'avoir un minimum de soin.
Répétant l’habituel parcours une fois dans le bâtiment –saluer la secrétaire, aller jusqu’au bureau, saluer l’équipe entière, le chef du bureau à qui je remis l’enveloppe… Il me prévint également d’une demande du groupe s’occupant de faire paraître les chapitres de mon manga dans le shounen jamp (copyright bidon façon manga : ON) , pour une première de couverture avec 4 personnages de manga du même magazine que j’apprécie, au côté de l’héroïne de ma propre œuvre. Hum… Une idée plaisante pour le coup, il faudra que je vois, quelques idées affluaient déjà dans ma tête… Après tout ça, je partis de l’agence, ayant vérifié l’heure à l'accueil.
Je pouvais me permettre de marcher maintenant, avec une marge d’une demi-heure… Prenant mon sandwich, je commençais à le grignoter avant d’arriver sur le terrain. 14h27, si j’en crois l’heure de l’horloge municipale… Oh, eh bien. Voila un peu plus de temps que prévu. Me posant sur le banc, le temps de finir mon repas –donc, le sandwich, la chocolatine et quelques cookies- je me rappelais soudain avoir oublié un truc… Misère, le complément de vitamine c sera pour ce soir. Tant que je ne force pas pour le petit entrainement, ça ira… De toute façon, en venant de manger, on ne me préconiserait que de faire des exercices simples. Et dans cette tenue, je ne tiens pas trop à suer… Ainsi, en attendant l’arrivée de la chevelure blanche, je commençais une série de tir… Pour finir par enchainer des dunks assez rapidement. Avec une légère brise, un soleil couvert par quelques nuages –sans pour autant être annonciateur de mauvais temps, juste assez pour qu’il fasse bon, j’avais inconsciemment dit un grand adieu à l’échauffement. Je pense qu’une double dose de vitamine ne me ferra pas de mal pour ce soir…
En fait, encore une fois, je partais sérieusement dans mes enchainements, driblant avec toute la force que je pouvais mettre dans chaque doigt et expérimentant des tirs étranges…. Et c’est uniquement lors d’un ultime dunk –qui me rappela, avec une goutte de sueur sur la joue, que j’étais partie pour plus que du simple léger entrainement- que je remarquais l’entrée d’une personne attendue sur le terrain municipal… Mes yeux s'ouvrant juste légèrement, les sourcils se déplaçant à peine, avant de reprendre leur niveau de fermeture, après avoir confirmé la personne arrivant... Cheveux blanc, peau pâle, stature particulière. Comme si mes yeux gravaient sa démarche, son apparence. Ce que je pourrai considérer, d'un oeil d'artiste, comme une beauté, froide, fermée, gracieuse.
Relâchant l’anneau, retombant au sol, c’est d’un léger hochement de tête ponctué d’un « Shiraume-san » que je la saluais. Un peu comme à mon habitude. Et dans ces circonstances, il est évident que dire que je venais d’arriver ne pourrait pas passer. Simplement parce qu’on avait dû entendre jusqu’au bout de la rue le ballon sur le bitume. Ainsi que la force avec laquelle je frappas l’anneau à chaque fois. Après un sommaire échange de salutation et ne voulant pas passer par 4 chemins, je regardais mon interlocutrice en ayant récupéré le ballon –maintenant bloqué avec mon bras droit- pour lui demander, en reprenant mon maintien habituel –légèrement plus appuyée sur la jambe droite, légèrement penchée sur le côté, et la tête suivant le mouvement de l'ensemble. Sans la prendre de haut, seulement pour signifier... une attention particulière de ma part, à ma propre façon. Aussi, prenant mon aise, je reprit la parole, ma voix monotone -peut-être pourrait-on y déceler une infime joie, peut-être la légère élévation de mes lèvres en repensant à la nouvelle de mon éditeur était encore présente- mais, de cette voix calme, invitant au dialogue sans pour autant avoir la chaleur de laisser passer des bêtises :
« Le coach ne m’ayant pas vraiment parlé de ce que tu voulais me demander –volontairement ou non, je ne sais pas, pourquoi vouloir me voir aujourd’hui, presque au dernier moment ? » Question anodine et légitime. Sans sous-entendu ou remarque désagréable même, après tout, être là ne me dérangeait pas. Et une question assez directe, comme à mon habitude. Mon regard violet scrutant le cadre entier de mon interlocutrice, comme j'aimais à la faire –dans la globalité, dans le détail, en photographiant presque mentalement chaque instant que je redessinais dans mon esprit - j’attendais simplement une réponse, en restant là. Peut-être que je reprendrai une session de tir pendant la discussion, même, pour ne pas perdre de mon échauffement acquis…
Spoiler:
... Bon, ok, j'sais pas du tout ce que j'ai fait et si ça te plait, hésites pas à me mp pour ça éwè
Ah oui, bon, vu l'heure où j'ai posté, j'ai remarqué avoir changé de temps en cours... j'relirai plus tard, j'suis un fail é_è
InformationsMessages : 114 Date d'inscription : 15/05/2015 Localisation : Au palais des Glaces.
Agenda RPG Agenda RPG Couleur RPG: #9683EC RP terminés: 1 RP en cours: 4
Sujet: Re: Chemical reaction of poker faces (titre au pif ~ pv : Shiraume) 29.06.15 12:46
Chemical Reaction of Poker Faces
Kojishi Honoka & Shiraume Ranmaru
Dans l'un des jardins d'enfants situé au cœur de sa banlieue résidentielle kyōtoïte, Ranmaru était assise sur l'une des planches d'une balançoire, tanguant en cadence grâce au souffle d'une petite brise fraîche. Pensive, elle tenait sa barquette de takoyakis dans une main et un petit cure-dents dans l'autre, qui lui servait de couvert. Lentement et délicatement, elle dégustait en toute tranquillité son précieux mets, qui s'avérait être sa petite collation de midi. Autour d'elle, plusieurs enfants s'amusaient sur les différentes petites attractions, tout en jetant par moment quelques petits regards intrigués et/ou émerveillés dans sa direction. Non loin d'eux, les parents discutaient entre eux tout en surveillant leur petits bambins, afin qui ne leur arrive rien de fâcheux.
Le beau temps était particulièrement au rendez-vous aujourd'hui et l'après-midi qui s’entamait présageait une hausse de chaleur. Vêtue de son Kimono "Furisode" favoris, la jeune fille à la chevelure couleur neige soupira doucement de mécontentement à cette idée, elle qui n'appréciait guère les temps chauds. Cet après-midi, elle n'avait pas eu cours et ces heures de clubs n'avaient pas eu lieu, exceptionnellement bien entendu. De ce fait, pour occuper sa fin de sa journée, "Snow" avait décidé de se rendre en pèlerinage au pied du Mont Fuji, au moyen du Shinkansen qui faisait un arrêt dans la ville se trouvant au pied de la montage. Pour une demoiselle comme elle qui adorait et mettait un poing d'honneur sur les traditions et les cultures de son pays, il s'agissait de son occupation préférée par excellence.
En effet, la glaciale jeune fille prônait le côté culturelle de son pays. Depuis toute petite déjà, elle pratiquait bons nombres d'activités ayant un lien avec ce côté-là de son pays natal, à savoir le Chanoyu, l'Ikebana ou encore le Kendō par exemple, plus récemment. Dès qu'elle avait suffisamment de temps libre, elle n'hésitait absolument pas à se rendre dans divers temples pour se recueillir, prier et y faire du bénévolat en apportant son aide aux fidèles. L'un de ses temples shintoïstes favoris se localisant près du Fuji Yama, elle y effectuait le déplacement de temps et temps en fin de matinée durant les vacances et revenait bien souvent tard le soir ou lendamain. Ses frères n'étant pas plus pratiquant que cela, elle y allait seule, ce qui ne lui déplaisait pas, bien au contraire, puisqu'elle se retrouvait dans le calme et la sérénité complète.
Mais là, tout de suite, la filles des neiges ne pouvait pas se rendre à la gare dans l'immédiat. Avant de partir, il fallait qu'elle voit quelqu'un, une personne qu'elle côtoyait quotidiennement au club de basket et qui ne passait d'ailleurs plus inaperçue au sein de l'Académie : sa capitaine, Kojishi Honoka. Effectivement, Ranmaru devait lui parler de deux ou trois choses plutôt importantes, qui concernaient leur équipe de basket et le championnat à venir. Récemment, elle avait commencé à faire un petit tour des équipes féminines dans quelques lycées prometteurs et susceptibles de participer à la WC. Les quelques informations qu'elle avait récolté sur le jeu de d'un des potentiels concurrents l'avait interpelés, tant et si bien qu'il fallait qu'elle le partage avec la violette au yeux bleuets. Pour les autres joueuses, cette-dernière pourra leur retransmettre directement par la suite et lui éviter de se répéter.
Ne parvenant pas à mettre la main sur elle pendant les jours de cours, la blanche avait sollicité l'aide de son coach et professeur, Kurogane Shigemura, pour l'informer de son envie de s'entretenir avec elle. Ce-dernier avait répondue sa requête par l'affirmative et avait fait passé le message à "Demoiselle Agrafeuse". Un rendez-vous sur l'un des terrains de basket publics de la ville avait donc été convenu aujourd'hui, à 15h pile. Donc, soucieuse d'être à l'heure, la jeune femme au regard gelé consulta son portable pour connaître l'heure.
... 14h15. Je crois bien que je vais bientôt devoir me mettre en route,
songea-t-elle.
Tout en finissant ses takoyakis, la fille au visage imperturbable observait silencieusement ses zōris, réfléchissant à la façon dont elle allait faire face à sa camarade de club. Ces deux-là ne se parlaient pas souvent, voire même pas du tout - du moins en dehors du club. Pour ainsi dire, l'orchidée ne la connaissait même pas et ne le souhaitait pas réellement au bout du compte. La Présidente du Conseil des Étudiantes était tellement particulière que cela la repoussait, en quelque sorte. Mais... c'était un peu ce qu'elle ressentait avec les personnes. En fait, la blanche ne désirait pas s'attarder en discussion inutile avec elle et cherchait un moyen de faire passer les données rapidement et efficacement. C'est vrai : les temps du Mont Fuji n'attendait plus qu'elle... Néanmoins, elle prédisait pertinemment que le dialogue se ferait court et concis. Elle se doutait bien - ou espérait grandement - que la violacée ne désirerait pas y passer des heures.
Une fois son déjeuner casse-croûte terminé, l'orchidée glacée au Kimono se leva de la balançoire et sortit son ombrelle Mabu, qu'elle ouvrit aussitôt. Le soleil commençait à taper vraiment fort et elle ne voulait pas avoir trop chaud ou attraper des coups de soleil. Sous les regards bienveillant des habitants locaux d'une part et les expressions admiratives des quelques touristes, Ranmaru se rendit donc à l'arrêt de bus le plus proche. Ne vivant pas dans le centre de Kyōto, elle devait prendre au moins un transport en commun pour s'y rendre. Heureusement, le trajet n'était pas si long au final, allant de 15 à 20 minutes maximum.
Dans le centre-ville, d'autres personnes inconnus lui adressèrent des regards et des sourires, auxquels elle ne répondit par contre pas. Il était toujours appréciable de voir que l'esprit traditionnelle du pays était si bien représenté dans la rue, surtout dans cette ville-même. Quelques touristes présents par-ci et par-là lui demandèrent des photos en sa compagnie, requête qu'elle accepta poliment mais bien à cœur. Cependant, elle semblait intérieurement ravie de voir que de plus en plus d'étrangers s'intéressaient au pays du Soleil Levant. En chemin, elle s'arrêta également quelques instants devant un boutique de thé où elle y acheta quelques infusions et accessoires pour un prix raisonnable. Mais bien entendu, elle ne serait pas en retard au rendez-vous : pour une personne aussi pointilleuse et ponctuelle qu'elle, il état hors de question que ce soit le cas.
A quinze heures tapante très exactement, l'orchidée à la chevelure couleur neige arriva sur le terrain de basket. Les bruits d'un ballon frappant le sol et de ses zōris qui avançaient lentement mais sûrement brisèrent le silence qui régnait depuis un moment. Sans grand étonnement, elle constata que la Présidente et Capitaine était déjà là. Cela lui ressemblait bien d'être présente avant tout le monde... et de partir après tout le monde. Au moins un petit point commun qu'elles possédaient toutes les deux.
Lorsque la violette l'aperçue enfin, celle-ci relâcha l'anneau auquel elle était suspendue et lui offrit ses salutations. Simples et polies, comme elle s'y attendait. De son côté, la blanche fit de même en les lui rendant.
Kojishi-san.
Dit-elle simplement en hochant la tête.
Ne prononçant pas un mot de plus, Ranmaru examina les alentours, inquisitrice. Visiblement, la Capitaine s'entraînait depuis un moment déjà et de toute manière, le sons du ballons sur la surface gourdronnée avaient été perceptibles depuis un peu plus bas dans la rue. De plus, elle pouvait voir qu'elle y mettait du cœur et de la volonté, c'était indéniable. Sur le moment, la reines des glaces aurait bien voulu lui offrir une boisson fraîche pour composer son effort mais elle n'en avait pas sur elle. Ou du moins... elle n'était pas certaine que celle qu'elle avait en sa possession lui plairait, à cause de son goût si particulier.
Lentement, la blanche se rapprocha de sa vis-à-vis tout en tournant l'ombrelle blanche dans ses mains, avant de stopper ses pas à une distance raisonnable. Vu que celle-ci venait de poser la question la plus pertinente, elle décida de rentrer dans le vif du sujet directement et de ne pas tourner autour du pot. Après tout... elle n'était pas là pour ça. Ainsi, après un petit silence et un léger regard vers ses zoris, Ranmaru prit enfin la parole.
Si j'ai voulu m'entretenir avec vous aujourd'hui, Kojishi-san, c'était pour vous parler du tournoi qui approche à grand pas.
Peu après ces mots, l'orchidée sortit de son sac un dossier, regroupant l'ensemble de ses recherches sur les jeux des quelques équipes qu'elle avait étudié. Les feuilles étaient parfaitement classées et les informations bien rédigées, tant et si bien que l'on pouvait en déduire au premier coup d’œil que le travail n'avait pas été fait à moitié, même sur l'esthétique.
J'avais besoin de voir ceci avec vous, pour que nous puissions mettre en place le rythme de jeu parfait à adopter face à toutes ses équipes. Mais bien entendu, ceci n'est pas pour tout de suite. Pour l'instant, je souhaiterais juste que vous jetiez un coup d’œil rapide à ceci. Après, je pourrais jouer mon "rôle".
Ranmaru remit le dossier entre les mains de sa capitaine et s'approcha du ballon de basket qui traînait non loin d'elle. Après une petite hésitation, elle le prit doucement en main, comme s'il était fragile et précieux. Et le contempla un moment, le regard vide et inexpressif, avant de le lancer dans le panier et d'atteindre le centre de l'anneau. Elle regarda ensuite le ballon rebondir doucement sur le sol après son panier réussi avant de reporter son regard perçant et froid sur son interlocutrice.
Je m'excuse si je vous apparaît si... étrange. Cela faisait un bon moment que je n'avais plus retoucher un ballon... de cette manière. cette sensation était très...particulière.
A ces dires, la reine des glaces agita légèrement les longues manches de son kimono et fit de nouveau tourner son mabu ouvert dans ses mains.
Hors RPG ♥:
Sorry pour l'attente, dear ♥ J'espère que ceci te conviendra ! :3 Je m'excuse s'il y a des oublis de mots ou des fautes d'ortho~
InformationsMessages : 76 Date d'inscription : 07/06/2015
Agenda RPG Agenda RPG Couleur RPG: #3300cc RP terminés: 0 RP en cours: 0
Sujet: Re: Chemical reaction of poker faces (titre au pif ~ pv : Shiraume) 09.07.15 21:46
Chemical reaction of poker faces
With Shiraume Ranmaru ~
Un regard porté à l'ensemble de sa tenue. La détaillant scrupuleusement. Chaque détail. Chaque pli de cette tenue si particulière, si traditionnelle. Une tenue comme je n'en voyais que lors des fêtes. Comme j'en portais à de rares occasions. Mais qui, sur l'orchidée face à moi, rendait sublime. Superbe. Et unique. Enchanteur, même. Pour mon esprit d'artiste, un telle vue était une bénédiction. Avoir une telle gravure face à moi suffisait à faire exploser mon imagination. A la photographier mentalement. A assimiler cette démarche particulière. Lente. Gracile. Elégante.
La blancheur. L'image que l'on se fait d'un japon. Des tissus particulier. Comment ne pas l'imaginer aller à un temple, ainsi vêtue. Comment ne pas la voir, assise, à exécuter une cérémonie traditionnelle. Et, bien qu'en même temps, cet esprit incarnait me fascinait, il était également hors de ma portée. Hors d'atteinte. Hors de compréhension, d'assimilation. Simplement parce que mon éducation différait. Parce que ma famille était plus dans le type... Occidental. Mais, on parvenait tout de même à faire certaines fêtes. Peut-être la croiserai-je un jour à un détour, alors habillée d'un façon similaire. Ce pourrait même être assez intéressant.
Cependant, mon regard se portait sur tout. Le type de chaussure, la coupe de son kimono, les motifs, la ceinture... Le sac qu'elle portait, et cette sorte de parapluie. Ou parasol. Ou, écran contre le soleil. Ne connaissant pas véritablement tous les termes de ce type -au final, ça ressemblait à un parapluie. Mais pour le soleil. Mais le dire ainsi sonnerait bizarre, et m'aurait probablement value une exécution en bonne et du forme. Enfin, si tant est que mon agrafeuse puisse tomber un jour, avant. Je prône l'agrafeuse. l'agrafeuse me protège.
Cependant, voir tel accoutrement me donnait naturellement un peu plus chaud. Simplement parce que ça me rappelait... Que je m'exerçais au soleil. Dans une tenue sombre. Alors, pour le coup, une malédiction mentale se tourna. Nécessitant tout d'abord de passer ma main sur mon front -pour enlever l'unique goutte de sueur qui s'y baladait, en me dérangeant quelque peu. Secouant la main pour la faire tomber, pour porter toute mon attention à mon interlocutrice. Pour apprendre le pourquoi.
Le prochain tournoi était la réponse. Oui, effectivement, ce n'était pas la première chose qui m'était venue, c'est sur... Voir même, ne m'était absolument pas venu en tête. Probablement du à notre resplendissante victoire lors de notre précédent tournoi... Et à vrai dire, n'ayant véritablement connu que des victoires ces dernières années, je voyais difficilement une défaite. Bien que... me mettant en position de tir, lançant une balle dans une position où je ne pouvais voir le ballon, pour mettre un panier, une des choses qu'elle venait de dire m'interpella; mettre en place un rythme de jeu ? Non. Comme elle l'avait dit, on avait le temps encore. Mais, ce moment était arrivé. Avec le bruit de la balle rebondissant sur le bitume.
Reportant mon attention sur elle, observant l'ouverture de son sac, duquel elle sortie un dossier... Toujours aussi méthodique, ordonnée, sans être oppressante. Eh bien... Si on pouvait avoir une telle rigueur au cœur du conseil des étudiants, peut-être aurai-je un peu plus envie de lire de la paperasse...
Bien que, en fait, non. Au final, ma nomination à ce poste avait presque été... Arbitraire, pour le coup. En raison des résultats que j'avais apporté. Peut-être qu'avoir voulu viser la perfection s'était retourné contre moi... Ayant eu envie de travailler pour être tranquille, c'est un retour moins appréciable qui arriva. Et me fit prendre un poste nécessitant du travail... Enfin, au final, ce travail n'était pas totalement insupportable. Juste exténuant. Et je m'en passerait vraiment bien, même... Par flemme ? Non. Plus pour m'accorder plus de temps à ma passion, à mon obsession. Tout ce temps dans le bureau du conseil, perdu, alors que je pourrai m'entrainer plus, ou m'accorder plus de temps à mon manga, et donc me libérer plus de temps pour me reposer... Enfin, je me retrouvais avec une certaine réputation mitigée, cependant.
Saisissant le dossier qu'elle me tendait en parlant, commençant à l'ouvrir pour regarder très sommairement, pendant qu'elle reprenait son discours, que j'écoutais avec une certaine attention. Jeter un œil, pour lui permettre de jouer son rôle. Evidemment. Après tout, on ne se côtoyait pas tellement plus. A part dans ce genre de circonstances. Un rapport simple, sans plus d'appréciation, sans mauvais tour. Juste ce qu'il fallait pour pouvoir travailler en groupe. Un investissement particulier, tournant dans le même sens.
Cependant, à mesure que j'avançais dans le feuilletage de l'album, je me surprenais à envoyer de multiples "Tsk". Certaines écoles m'irritaient de part la simple présence de certains éléments... Et nul doute que mes réactions de dédain ne passaient inaperçues. Si ce qu'elle avait trouvé était avéré... Non, justement, parce qu'elle avait trouvé. Parce que Shiraume m'avait remis ce dossier. Précisément pour ça, une certaine colère s'était éveillée en moi. Ainsi qu'une envie de lancer certain rire de mépris. Mais je me contenais, me forçant à garder un visage aussi inexpressif que possible. Refermant, somme toute, assez rapidement le dossier pour aller récupérer mes lunettes de lectures -toujours situées dans la poche avant de mon sac- c'est en me retournant, en les mettant, que j'eu l'occasion d'observer une chose assez unique.
Un lancer d'une balle bien trop familière, puisque m'appartenant précisément; atterrissant de façon sublime au milieu de l'anneau pour retomber au sol. Superbe tir. Et réalisé dans une tenue surement pas prévue pour ce genre d'action. Et, n'étant pas familiarisée avec ce genre de tenue, je pouvais l'affirmer, j'aurai été bien incapable de faire un tel tir, dans pareil accoutrement. Tout simplement à cause de la coupe particulière. Me paraissant beaucoup trop restrictive. Porter la même tenue ne me dérangeait pas, outre mesure, dans des évènements. Mais sinon, je pourrai l'affirmer, ça me restreignait beaucoup trop. Et simplement la voir réussir cette action comme ça était impressionnant. D'autant plus qu'elle avait gardé son anti-soleil à la main.
Un applaudissement m'échappa à cet instant. Admirative. Probablement pour pas grand-chose, mais toujours est-il qu'elle avait fait une certaine impression. Sa posture, le mouvement de sa main... Tout. Tout était enregistré dans mon esprit. Avec la précision d'un dessin. Car non, dans pareille tenue, je ne me voyais pas faire la même chose. Trop restrictif. Trop encombrant. Et beaucoup trop chaud. Bien que belle, cette tenue me semblait à la fois impossible.
" Joli tir." Commentai-je simplement, franche. Mais, cette bizarrerie...
Hum, non. Je ne dirai pas totalement que cette action avait été étrange, de sa part. Inattendue ? Probablement plus ce côté. Enfin, en même temps... Notre peu de proximité ne permettait pas vraiment d'en apprendre plus l'un sur l'autre. Mais, le fait qu'elle ait un peu d'expérience de jeu direct pourrait expliquer certaines choses... Et attiser ma curiosité pour en voir plus. En fait, à cet instant précis, elle venait de capter bien plus mon attention que de quelconques adversaires...
"Il n'y a pas de mal, ne t'en fais pas. Cependant..." Une légère pose. Avec mes lunettes sur le nez, refermant légèrement les yeux pour concentrer ma vue; portant un doigt à mes lèvres, sur le coté gauche précisément. Je repris : "J'admet être.. Non, pas curieuse... Disons, plus précisément... Intéressée. Pour en voir plus..."
Le basket... La seule chose véritablement capable de me faire perdre sur quoi je me focalisais. Tenant toujours le dossier en main, pour signifier que, malgré tout, je continuais d'y penser dans un coin de ma tête. Me dirigeant pour récupérer le ballon et lui faire une passe d'une main, avec juste ce qu'il faut de force pour qu'elle puisse le rattraper facilement, de ce que j'avais put jauger par ce tir.
"Un équilibre vraiment bon... Bon, un positionnement particulier des pieds et pareil pour le maintien des jambes, mais tu n'as pas vraiment la tenue pour se faire... Et un très beau mouvement de la main, par contre..." Sincère. Il fallait le lui reconnaitre. Et si je pouvais observer une nouvelle dois une telle action, un tel lancer, j'en serai même ravie, je dirai.
Cependant, après un léger soupire, me repositionnant face à mon interlocutrice, je levais le dossier, en posant un doigt dessus, avec un appuie assez irrespectueux pour ce qu'il y avait dedans. Pas pour le travail que l'orchidée avait accomplie, non. Mais...
Parvenant à contrôler ma voix, restant cordiale, mais avec une subtile trace d'amertume mais en même temps d'un certaine joie violente :
"Quelques choses m'irritent. J'ai cru voir certains visages... On ne peut plus familier, là-dedans... Et je n'ai même pas envie de te faire l'affront de te demander si tu es sûre de tes informations..."
Un simple constat. Mais avec une voix sèche, en particulier sur la frimousse blonde que je venais de voir, dans le rapport. Mais, en même temps, une question cachée. Qui m'agaçait. Car si ces filles prenaient part à la compétition, je ne pourrai plus simplement rester sur le banc, et sortir pour apporter une petite touche...
Enfin, reprenant le dossier pour l'ouvrir, je commençais à feuilleter son contenu avec plus de précision, en silence, en l'écoutant également attentivement...
InformationsMessages : 114 Date d'inscription : 15/05/2015 Localisation : Au palais des Glaces.
Agenda RPG Agenda RPG Couleur RPG: #9683EC RP terminés: 1 RP en cours: 4
Sujet: Re: Chemical reaction of poker faces (titre au pif ~ pv : Shiraume) 16.07.15 14:32
Chemical Reaction of Poker Faces
Kojishi Honoka & Shiraume Ranmaru
Toujours son mabu tournoyant dans ses mains, la blanche attendit patiemment et en silence une quelconque réaction de sa Capitaine. Vu la façon dont la violette la scrutait du regard, elle en déduisit rapidement que cette-dernière avait étudié son tir avec attention. Elle le savait bien, la Présidente était ainsi, à toujours jauger les personnes présentes autour d'elle, même leurs actions les banales. Encore un autre petit point commun qu'elles partageaient l'une l'autre mais sans plus... Étrange, n'est-il pas ? Deux personnes immensément différentes ayant de si petites similitudes, qui pourraient les rapprocher, si elles s'en donnaient toutes deux les moyens et l'envie. Néanmoins, la réalité - toute aussi banale soit elle - était évidente : elles restaient beaucoup trop divergentes pour envisager une amitié, lien beaucoup plus fort que cette relation platonique qui les liaient actuellement.
Joli tir.
Déclara finalement Kojishi Honoka.
Les mots de la Présidente furent simples et directs, comme à son habitude. Après tout, elle non plus ne semblait pas s'embêter en formulation de phrases inutiles, tant et si bien que l'essentiel avait été dit, d'après ce que comprenait Ran. Toutefois..., elle ne s'était pas attendue à de telles paroles. En fait... elle pensait même au départ qu'elle serait tout de suite passer aux dossiers, afin d'en finir au plus vite. Seulement... la réaction de la violacée à l'agrafeuse différait clairement de ce à quoi elle s'attendait "in fine". Elle venait de lui faire un compliment et sur son lancer qui plus est. De plus, la sincérité qu'elle venait de lire dans ses dires était on ne peut plus vérifiée.
Presque dans l'immédiat, la pure orchidée se sentit comme déstabilisée et mal à aise, état qu'elle dissimula avec brillo avec son expression toujours aussi glaciale et impénétrable. Quelque peu décontenancée, elle ne s'était aucunement attendue à ce commentaire si soudain. Kojishi Honoka, membre de la Génération des Miracles Féminines, venait de la complimenter, en toute bonne pratiquante de ce sport qu'elle était.
Certes, Ranmaru avait pratiqué durant quelques semaines le basketball quand elle était en première année. Cependant, même si elle ne maîtrisait bien l'aspect technique de cette discipline à cette époque, il était indéniable qu'elle était bien loin du niveau de la GMF, dont celui de Kojishi. Et puis, pour en rajouter, elle n'avait d'ailleurs pas joué suffisamment longtemps pour en avoir un "bon".
Merci.
Murmura finalement l'orchidée tout en s'inclinant légèrement.
Une fois de plus, il s'agissait bien là d'un geste qui lui collait la peau. Toujours en train de faire preuve de respect et de politesse, sans pour autant que cela soit trop exagéré et marqué, et sans que cela paraisse trop hypocrite. Vu que la chaleur s'intensifiait un peu plus toutes les demi-heures, Ran sortit une grande gourde en métal de son sac et en bu une gorgée. De l'excellent thé glacé agrémenté d'un doux parfum de fleur de cerisier, préparé par ses soins. D'ailleurs, c'était la saison des cerisiers en ce moment et les quelques arbres qui entouraient le terrain de basketball public étaient déjà en fleur, laissant filer leurs pétales au gré du vent. Et c'est ça qu'elle appréciait à Kyoto... Cette proximité avec la nature qu'elle pouvait ressentir, même en centre-ville. Durant un instant, elle voulut proposée un peu de sa boisson à sa Capitaine. Cependant, par crainte que cette-dernière n'en apprécie guère le goût, elle préféra s'abstenir. En grande spécialiste du thé qu'elle était aujourd'hui, Ranmaru testait tout et n'importe quel parfum, ceux-ci allant d'herbes diverses aux fruits, en passant même par des épices. Et quand les tests semblaient concluants, elle gardait logiquement ses petites recettes et secrets pour elle.
Une paire de lunettes sur le nez, Kojishi jeta un coup d’œil rapide à son dossier, afin d'en connaître les grandes lignes. Toutefois, il ne fallut pas quelques minutes à la jeune fille à la chevelure couleur neige pour se rendre compte qu'autre chose encore intéressait la violette. En effet, celle-ci, pensive, se dirigea vers le ballon posé par terre, celui dont elle s'était servie pour faire un panier il y a un instant. Puis, d'un simple geste de main, elle lui fit une passe. Une passe qui ne fut... ni trop forte...mais ni trop molle molle non plus. Non... Juste ce qu'il faut pour qu'elle puisse la rattraper sans problème.
De nouveau un peu surprise, la Shiraume avait lâché son ombrelle cache-soleil afin de pouvoir réceptionner la balle. Un petit bruit retentit alors lorsque celui-ci atterrit sur le sol mais heureusement, il semblait toujours aussi neuf et solide. Soucieuse et intriguée, la blanche reporta son regard en premier lieu sur la balle qu'elle avait entre les mains, puis sur sa propriétaire à l'agrafeuse. Là, elle fut relativement ennuyée par le geste de la violette mais bien entendu, cela ne s’identifiait aucunement sur son visage. Son action avait été à deux doigts de coûter la vie à l'ombrelle qu'elle aimait tant et ça, elle n'avait guère aimé. Juste une petite alerte pour lui signifier qu'elle allait lui lancer la balle n'aurait pas été de trop, tout de même.
Un équilibre vraiment bon... Bon, un positionnement particulier des pieds et pareil pour le maintien des jambes, mais tu n'as pas vraiment la tenue pour se faire... Et un très beau mouvement de la main, par contre...
Ranmaru, toujours aussi calme, se contenta de dodeliner la tête sur le côté, le regard vide. Kojishi Honoka était encore en train de jauger ses compétences... Mais dans quel but ? Seul Dieu et elle-même le savait. D'un côté, la blanche au regard de glace était gênée devant de tels compliments sur sa prise en main de la balle. Mais d'un autre, elle s'interrogeait sur le pourquoi. C'est vrai... Pourquoi est-ce que Kojishi s’intéressait à son jeu alors qu'elle ne jouait même plus sur le terrain, mais plutôt sur le banc ? Cela constituait bien à une des questions qu'elle lui poserait plus tard. Mais pour le moment...
Quelques choses m'irritent. J'ai cru voir certains visages... On ne peut plus familier, là-dedans... Et je n'ai même pas envie de te faire l'affront de te demander si tu es sûre de tes informations...
Evidemment que toutes ces informations étaient véritables, irréfutables et vérifiées... ce qui était d'autant plus effrayant. Et comme elle s'en était douté, la violacée n'avait pas mis long feu avant de tomber sur les "Personnes d'Intérêts". Aussi, l'orchidée se justifia le plus calmement du monde, d'une voix aussi monotone qu'à l'accoutumée.
Effectivement... vous connaissez déjà la réponse à votre question, Kojishi-san.
Toujours le ballon en main, la Reine des Glaces s'approcha de la Présidente... très lentement. Son regard paraissait encore plus vide que d'habitude et en plus de cela, elle dégageait cette-fois quelque chose d'assez perturbant.
Toutes les membres de la Génération des Miracles Féminine sont présentes dans ce dossier.
Cette déclaration sonna presque comme un glas maudit, qui résonnait presque sur le terrain silencieux. Discrètement, Ranmaru se plaça derrière sa vis-vis et jeta un coup à son propre recueil d'information par dessus son épaule, avant de murmurer de nouveau quelques mots.
Bien entendu, elles comptent toutes participer au tournoi, c'est indéniable. De ce fait, vous ne pourrez pas juste... rester sur le banc, Kojishi-san.
La fille des neiges s'éloigna de sa Capitaine et commença à marcher de manière distraite et songeuse sur l'ensemble du terrain, avant de refaire de nouveau un tir en direction du panier, bien cadré. Finalement, vu comment les choses se développaient, peut-être que ce championnat ne sera pas si ennuyant que cela, bien au contraire.
Est-ce qu'elles vous effraient ?
A ces mots, la jeune fille planta ses orbes bleus glaces dans ceux de son interlocutrice, dissimiler derrière ses verres de lunettes.
Hors RPG ♥:
Et voilou ! Désolé pour ce Rp un peu court. J'ai tellement l'impression qu'il est bizarre... ! xD M'enfin bref. Comme d'hab': je m'excuse s'il y a des oublis de mots ou des fautes d'ortho~
InformationsMessages : 76 Date d'inscription : 07/06/2015
Agenda RPG Agenda RPG Couleur RPG: #3300cc RP terminés: 0 RP en cours: 0
Sujet: Re: Chemical reaction of poker faces (titre au pif ~ pv : Shiraume) 19.07.15 15:49
Chemical reaction of poker faces
With Shiraume Ranmaru ~
Evidemment. Forcément. La réponse est déjà connue. Dans ma main, rien que ça. Simplement le fait qu'elle ait écrit ce dossier suffisait à confirmer tout. A me le dire clairement. Si une information devait arriver à cette orchidée, évidemment qu'elle était avérée. Et c'était bien le seul problème que je pouvais y trouver. L'exactitude. Le fait que tout soit aussi précis. Toujours aussi douée pour récupérer des informations, récupérer des choses à droite à gauche. Mais en même temps, ce n'était pas un problème. Elle était fiable. Et rigoureuse. Tout ce qu'elle trouvait se révélait utile à un moment ou un autre. Le moindre détail m'importait. La moindre chose, aussi anodine fusse-t-elle. Aussi simple, aussi ridicule. Et le fait d'avoir une personne ayant une approche sur l'observation des gens ressemblant à la mienne était un certain atout.
Oui, la réponse était simple. Très simple. Et la raison pour laquelle je venais d'ouvrir le dossier pour observer avec attention les différents visages présents aussi.
Une frimousse qui me fit grogner à sa simple vue. Elle. Cette blonde. La personne que j'appréciais le moins actuellement, et celle qui me tardait d'affronter pour la remettre sa place et lui faire goûter à la défaite une fois de plus. Non, ça ne pouvait pas passer avec elle. Kazuri. Toujours aussi petite, d'après ce dossier. Mais pas pour autant moins agaçante, ça avait du empirer. Mais donc, si elle était là... Forcément, la page suivante allait montrer Kagome. Peut-être la 3e si je devais les classer par préférence ? Simplement parce qu'on parlait peu. Et parce qu'elle remettait à sa place l'autre agaçante. Mais ce n'est pas pour autant que je pouvais l'apprécier, comme les autres. Donc, deux miracles à Kaijou... Qui ont été éliminées par yosen ?
Passant rapidement sur le reste de l'équipe, pour arriver à l'équipe les ayant éliminées, je ne put m'empêcher de pouffer à la vue de cette photo. Kohaku. Le deuxième match où j'étais sortie pour y aller sérieusement et remplacer Eri au poste de meneuse. Et, eh bien... Disons que les résultats étaient là. Mais en même temps, ayant été celle avec qui j'ai le plus joué, on avait apprit à se connaître sur le terrain... Minto, une des reines sans couronnes que l'on avait déchue à Kaijou... Et aussi Jackson Amy, qui pouvait se vanter d'être agaçante sans être blonde...
Quelques autres noms, à Rakuzan entre autre, l'équipe à qui on avait arraché la victoire d'un point, mais qui avait su tenir tête à l'équipe, sans pour autant avoir de miracle... Et je restais un certain moment sur les différentes pages. Ce match avait été intéressant, dans le sens où j'avais put observer un affrontement entre deux équipes sans participer, juste donner les directives avec le coach depuis le banc, faire les appels... Et observer également celle qui était maintenant ma vice-capitaine.
Oh tiens, et Shutoku, n'avaient-ils pas réussi à avoir cette fille là... ? Un rapide survol pour finir sur l'image de Kojaku. Non, en fait, elle aussi, je pouvais la classer assez neutre... On avait jamais essayé de parler en dehors des matchs, mais comme avec les autres, on était assez efficace... Mais, en même temps, je préfèrerai l'éviter, sans la détester plus que ça. De toute façon, on s'était plus évitées qu'autre chose. Oh tiens, une autre reine sans couronne se trouvait dans son équipe...
" Eh bien, quelques équipes peuvent sembler problématique, on dirait... " Une simple remarque, d'une voix basse, alors que mon interlocutrice s'était approchée. Elle avait surement entendue, bien que, j'avais plus parlé avec ironie... Après tout, je ne pouvais pas me sentir vraiment en danger, ou même dans une situation compliquée...
Simplement, je n'ai connu que la victoire, ces dernières années. Toutes les années où j'avais put participer et gagner ne me permettait pas d'imaginer la défaite. Et même. La confiance que je m'accordais était bien trop importante pour même pouvoir commencer à y penser.
Mais, je pouvais la sentir par-dessus mon épaule. Alors que j'arrivais à la page d'une joueuse que je pouvais considérer problématique. Hidenori. La reine sans couronne de Kirisaki. Une joueuse que j'avais remarquée, et qui avait tout simplement empêché de dépasser les 100 points, ce qui en soi était exceptionnel... Le seul match de la compétition comme ça, d'ailleurs, si je ne m'abuse, pour Seiei...
Elles allaient participer, ça me semblait être un évidence. Alors que mon regard se perdait sur l'ombrelle encore au sol, bougeant au gré des brises. Et dans le murmure des feuilles, dans le souffle léger de l'air, Shiraume venait de dire une chose particulière. Une chose qui eu pour effet de m’agacer. Légèrement. Elle ne pouvait pas voir mon expression à ce moment, non... Elle n'avait put voir mes yeux s'ouvrir un peu plus, alors que mon regard s'était assombri. Ni même le rictus qui s'était dessiné sur mon visage. Non, elle ne pouvait le voir... Mais, elle pouvait voir ma main se crisper sur son travail. J'avais cependant réussi à ne pas serrer de façon trop violente son dossier, tant est si bien qu'il s'était juste mit en voute.
Un simple souffle, avant de tourner légèrement ma tête vers elle, mon regard venant se ficher dans le sien, à travers mes lunettes. Non, non, quelque chose n'allait pas, là. Shiraume... Non, ce n'était pas par provocation qu'elle avait dit ça. Pas elle. Non, elle avait juste dit quelque chose de... Normal, dirai-je ? En tant qu'observatrice, elle ne prenait pas la même liberté que moi, en général, pour frapper les cordes sensibles. Simplement parce qu'elle était respectueuse. Parce qu'elle ne cherchait pas les ennuis. Mais en même temps, cette passe précédente l'avait quelque peu agacée... Même si le visage reste neutre, ça ne signifie pas qu'il ne dit rien. Et que le corps ne lâche rien. Une petite vengeance, qui nous aurait mit à 1 - 1... Non, dans mon esprit, ça ne collait pas. L'observer. A nouveau, dans chaque geste, observer son regard froid, vide... Elle s'était détachée. Elle ne l'avait pas dit par méchanceté, ça ne collait pas. Mais, cependant... Elle venait d m'agacer, en cet instant.
Rester calme. Ne pas partir sur un ton agressif. Alors que je me forçais à réprimer ce léger sourire, que je forçais un éclat plus aimable dans mes yeux, d'un violet maintenant bien sombre :
" Je vais prétendre ne pas avoir entendu cette remarque. Simplement prétendre, pour le bien de nos relations futures. " Peut-être n'avais-je pas réussi à cacher le reproche dans ma voix ? La légère colère naissante ?
Rester sur le banc. Comme-ci. Comme-ci à un seul instant j'y trouvais un plaisir. Comme-ci à un quelconque moment, j'avais envie de rester aussi longtemps dessus, comme ça. Assise. A observer un match de l'extérieur. A donner des directives. A observer l'équipe dans des situations délicates. A croire simplement en elles, en me demandant si venir maintenant ou après était la bonne solution. Refermant simplement le dossier, avant de ne l'abimer, en remontant mes lunettes d'un doigt. Non, la pillule avait du mal à passer, actuellement. Et le fait qu'elle ait put dire ça, si calmement, si détachée, n'avait rien pour me plaire.
La regardant s'éloigner, alors que je ramassais son ombrelle avec une certaine douceur, en passant ma main sur toute sa longueur, en l'étudiant ainsi, alors qu'elle venait de faire un nouveau tir. Et marquer une nouvelle fois. Oui, étudier sa posture, étudier ses mouvements finirait par me calmer... Enfin, refermant le dossier pour aller le poser à l'abri sous mon sac, tout en déposant avec délicatesse l'autre objet de l'orchidée, je revins sur le terrain pour récupérer la balle orange, dans mes mains. La prenant entre, l'appuyant un instant, en pesant le pour et le contre de la situation. Non, je n'allais pas lui en tenir rigueur. Ce serait puéril. M'emporter pour une simple remarque, avérée, de la part de la manager, serait vraiment idiot. Surtout dans une belle journée. Surtout à un rendez-vous disons, professionnel. M'énerver comme ça n'apporterait rien et même, lui dire le pourquoi du comment serait la solution la plus rapide. Après tout, elle n'avait du me voir jouer qu'aux entrainements, et parfois dans les matchs... Alors, oui, elle pouvait le dire, que je ne devrai plus rester sur le banc.
Cependant... Regardant la distance entre elle et moi, levant la main pour préparer une nouvelle passe, alors qu'elle me regardait, les mains libres cette fois, Snow white venait de dire encore une chose. Une chose ridicule. Tellement ridicule que je venais de commencer à rire doucement. Quelque chose qui était si drôle, qu'en cet instant, une certaine animosité était apparut dans mon regard, me mettant hors de moi. Et je pouvais sentir mon bras bouger. Ma main envoyer la balle avec violence, à côté de la fille en kimono, jusqu'à s'abattre sur le mur. Et revenir jusqu'à moi avec le rebond. Posant le pied sur le ballon à son retour, enlevant mes lunettes pour les lancer jusqu'à mon sac -sans vraiment savoir dans quel état elles finiraient cependant- je ne pouvais plus le cacher. Elle m'irritait, là. Elle m'irritait franchement. En règle générale, je lui aurait déjà foncé dessus, agrafeuse en main, pour faire comprendre à son corps qu'elle m'avait énervé. Cependant, un mouvement échappé ne la blessant pas valait mieux que ça. Et l'effort exceptionnel que j'avais mit à détourner mon tir se ressentait. Prendre des pincettes n'était pas mon fort. Mais au moins, je restais franche, dans cette action. Cependant. Rendez-moi mes compliments, ma légère culpabilité pour son mabu. J'avais eu envie de m'excuser un instant, mais là...
Récupérant la balle, la tenant à une main, prenant soin de pencher ma tête légèrement en arrière, pour la regarder, avec une certaine aura que je dégageais, oubliée depuis quelques temps. Une aura qui avait dérangé toutes les autres miracles, les avait poussé à s'éloigner, à chercher à mettre de la distance, à les déranger toutes, malgré leurs différents caractère. Non, là, c'était trop. Le deuxième tabou, après le banc, c'était d'insinuer que je puisse ressentir une telle chose pour celles que je veux simplement écraser. Oser le glisser, en sous-entendu, était déjà trop; mais là. Là. Elle venait de mettre les pieds dans la zone dangereuse.
" Est-ce qu'elles me font... Peur ? " Une incrédulité sèche et violente, alors que je sentais mon regard s'assombrir chaque seconde.
Posant la main libre sur ma poitrine, en l'appuyant bien pour me montrer, me mettre en valeur, je la dévisageais simplement, j'observais chaque mouvement de son corps, chaque pli qu'elle faisait à cet instant à ses vêtements. Non, je sentais que je la voyais non plus comme Shiraume, mais comme une autre personne, comme à n'importe qui pouvant m'agacer. Je me sentais même l'obligation de répéter quelques choses :
Ce constat était effarant. Simplement ridicule. Comment pourrai-je un seul instant ressentir de la peur envers un groupe de filles... Qui a abandonné le basket à cause du départ d'une, un groupe de filles ridicules, incapable de penser avoir put la blesser, elle, pendant tout ce temps. Est-ce qu'à un seul instant j'avais put montrer une quelconque peur, un quelconque frisson autre que celui de les écraser, misérablement, absolument, totalement ?
Cependant, un sourire se dessinait sur mon visage. Pour une observatrice, elle avait un certain cran. Et une certaine chance, cette vue qu'elle avait de moi différait de la fille parfaite de Seiei, de la capitaine habituelle. Non, aller, pourquoi ne pas foncer sur un sujet plus intéressant, sur un simple question ?
" Shiraume-san " Ma voix était maintenant beaucoup plus calme, mais les expressions de mon corps non moins toujours aussi agressives. " Cette blague... je dirai que c'est une blague, est simplement ridicule. Effarante. Et insultante. "
Une légère pause, alors que mes yeux se refermaient, en gardant cette même... malice, dans le fond du violet ? Alors que je réfléchissais, un instant. Avant de les ouvrir à nouveau. En la fixant toujours.
" Oh, tiens... Tu avais l'air quelque peu... Enfin, l'air... Disons plutôt, je te sentais perplexe à quand je t'observais, avec le ballon... " Une simple entrée en la matière, en choisissant scrupuleusement mes mots, comme toujours. Je commençais à me reprendre légèrement... Aussi, je me rapprochais jusqu'à arriver à côté d'elle, en faisant quelques dribbles, en brisant le seul murmure des branches et le bruit de mes pas sur le sol. Pour la regarder, différemment, de ce regard semblant voir tout, de ces améthystes semblant comprendre chaque action, avant de continuer, à voix base, si proche d'elle :
" Est-ce que tu t'es demandé... Pourquoi Kojishi-san me montre de l'intérêt en tant que joueuse potentielle ? Pourquoi m'observer alors que... Dans tous les matchs de l'équipe, elle restait sur le banc, à regarder, à donner des ordres ? En sortant simplement par moment ? Pourquoi diantre serait-elle intéressé par mes actions, elle, une qualifiée de miracle ? "
Reprenant la balle dans une main, en la gardant comme ça, mon regard avait décidé de rester sur elle. De la comprendre, véritablement, pour une fois, alors qu'une idée me vint... Une simple proposition :
" Je ne crois pas t'avoir déjà montré, alors... Voudrais-tu voir ma confiance, me voir jouer quand je me lance, sans retenue, comprendre pourquoi je ne peux pas rester longtemps ? Peut-être même pourrai-je te parler plus précisément des miracles, tiens... Bien qu'elles ne soient pas intéressantes, à l'exception de la seule... Absente dans ton dossier par obligation... "
Oui, une certaine déception, et un léger voile de tristesse s'étaient affiché dans mon regard, alors que je fixais toujours mon interlocutrice. Le soleil tapant toujours autant sur le terrain, alors qu'on ne pouvait entendre qu'au loin le bruit des voitures et les feuilles secouées par les arbres... Le sujet du rendez-vous semblait particulièrement compromis maintenant, mais, ayant tout mon temps de mon côté, je n'étais nullement dérangée... Qu'en était-il pour mon interlocutrice ?
Spoiler:
Well... Si ça te convient, fais pas attention aux fautes éventuelles non plus ;w;
InformationsMessages : 114 Date d'inscription : 15/05/2015 Localisation : Au palais des Glaces.
Agenda RPG Agenda RPG Couleur RPG: #9683EC RP terminés: 1 RP en cours: 4
Sujet: Re: Chemical reaction of poker faces (titre au pif ~ pv : Shiraume) 18.08.15 17:44
Chemical Reaction of Poker Faces
Kojishi Honoka & Shiraume Ranmaru
Comme elle s'y était attendue, la grande Kojishi Honoka, Capitaine de la Génération des Miracles Féminines, avait réagit à ses petites piques. Comme elle l'avait indéniablement prédit, ces propos eurent pour effet de faire grandir un peu plus chez sa vis-à-vis sa motivation et son envie de vaincre ses ex-coéquipières et les Reines Découronnées. Mais bien sûr, il ne s'agissait en aucun cas d'une quelconque provocation. Tout ce que la blanche venait d'énoncer n'était que pures vérités auxquelles la violette aux regard améthyste devraient se confronter. Même si elle se trouvait face au dos de celle-ci, la jeune demoiselle au kimono sentait clairement son indignation et sa petite rage intérieure. Une petite colère, qu'elle essayait tant bien que mal d'enfouir au fond d'elle pour ne pas "exploser". Bientôt, elle ne tarda même pas à s'offusquer et répéter ses propres paroles, comme pour se convaincre qu'elle avait bien entendu tout ce qu'elle venait de lui souffler. Pourtant, il s'agissait juste de la réalité à laquelle elle ferait sans aucun doute face : après tout, une personne aussi fière que sa Capitaine se devait d'être présente et de prouver - ou rappeler - à tous ceux qui en doutaient à quel point elle était une joueuse redoutable.
Est-ce qu'elles me font... Peur ?
Répéta la violette avec une pointe d’agacement et de colère dans sa voix.
D'un air toujours aussi inexpressif et imperturbable, la blanche l'observait simplement, ne réagissant aucunement à ces dires. Le fait de voir sa Capitaine aussi tendue lui paraissait tout de même étrange et inhabituel. Et comme pour se donner de l'importance, cette-dernière plaqua une main contre sa poitrine, avant de braquer son regard scrutateur sur une Ranmaru non-intimidée. D'ailleurs, elle s'en doutait bien : elle l'avait profondément énervée en disant ça. Et malgré tout, il semblait qu'elle se forçait toujours autant à se contenir, "pour le bien de leur relation futures", comme elle l'avait murmuré un peu plus tôt.
Me. Font. Peur. M'effrayent. Moi ? Moi, Kojishi Honoka ?
...
Ranmaru ne trouva rien à redire à ceci et se contenta seulement d'étudier la Présidente sans émettre une parole. D'une part, elle trouvait cela plaisant de voir la petite folie interne de sa kohai Miracle, car cela voulait dire que les matchs qui suivraient bientôt la WC allaient être assez palpitants et promettaient de grands moments de jeu à couper le souffle. Grâce à cette motivation naissante - à celle de ces ex-équipières -, elle pourrait assister à des affrontements d'envergure. En fait, elle avait juste voulu s'assurer que sa bien-aimée Kojishi allait prendre part à ce tournoi. Elle ne voulait pas qu'elle reste simplement là, sur le banc, à jouer les tours de contrôles d'un air las.
Peu à peu, la blanche vit par la suite un sourire se former sur les lèvres de son interlocutrice, comme si elle était sur le point de rire aux éclats. Comme si elle trouvait la chose tellement ridicule au final qu'elle préférait s'en moquer gentiment. Oui... au fond, pourquoi en aurait-elle douter, elle qui commençait un peu à la cerner ? Évidemment que tout ce qu'elle souhaitait depuis plusieurs mois, c'était de faire face aux autres joueuses miracles... pour avoir le plaisir de les écraser elle-même de ses propres mains, devant la foule et ses caméras qui plus est.
Dans la foulée, la jeune femme en Kimono devina aisément via son sourire espiègle que sa vis-à-vis était sur le point de se rabattre sur un sujet beaucoup plus intéressant. Et comme elle l'avait pensé à l'instant, cette-dernière ne tarda pas à reprendre la parole. Est-ce qu'elle pensait à ce point que la blanche était d'un naturel un peu trop téméraire à ce niveau-là ?
Shiraume-san... Cette blague... je dirai que c'est une blague, est simplement ridicule. Effarante. Et insultante.
...
Oh, tiens... Tu avais l'air quelque peu... Enfin, l'air... Disons plutôt, je te sentais perplexe à quand je t'observais, avec le ballon...
...
Là encore, Ran garda le silence tandis que l'autre fit une pause tout en se rapprochant d'elle, un petit air malicieux présent sur son visage. Cependant, l'orchidée s'impatientait légèrement et avait hâte de savoir où est-ce que sa Capitaine voulait en venir, elle qui la fixait également si intensément.
Maintenant, Kojishi était toute près d'elle et dribblait avec son ballon, brisant le silence apaisant qui régnait depuis quelques instants sur le terrain. Durant un quart de seconde, elle jeta un coup d’œil à son mabu qui bougeait encore au rythme du vent, comme pour lui rappeler que le temps ne s'était pas arrêté. Seulement, c'était un peu l'impression qu'elle avait à ce moment-même. C'était comme si tout autour d'elle-même et de sa Capitaine était figé, le bruit lourd de son ballon cognant fortement le sol et faisant presque à l'illusion au pendule d'une horloge dont les aiguilles ne bougeaient pourtant pas.
Est-ce que tu t'es demandé... Pourquoi Kojishi-san me montre de l'intérêt en tant que joueuse potentielle ? Pourquoi m'observer alors que... Dans tous les matchs de l'équipe, elle restait sur le banc, à regarder, à donner des ordres ? En sortant simplement par moment ? Pourquoi diantre serait-elle intéressé par mes actions, elle, une qualifiée de miracle ?
Évidemment qu'elle s'était posée la question. Effectivement, elle ne s'était clairement pas attendue à recevoir des louanges de sa part après son petit lancer de balle. Et alors, comme toute personne normale, elle s'était mentalement questionnée, cherchant pourquoi elle perdait son temps à s'attarder sur une personne comme elle, qui ne jouait même pas sur le terrain. Ce n'était pas comme si elle comptait s'y remettre après tout...
Je ne crois pas t'avoir déjà montré, alors... Voudrais-tu voir ma confiance, me voir jouer quand je me lance, sans retenue, comprendre pourquoi je ne peux pas rester longtemps ? Peut-être même pourrai-je te parler plus précisément des miracles, tiens... Bien qu'elles ne soient pas intéressantes, à l'exception de la seule... Absente dans ton dossier par obligation...
Les dires d'Honoka commencèrent à éveiller l'intérêt de l'orchidée, qui avait à présent les yeux plantés sur un point vide en face d'elle, telle un personne qui ferait le vide dans son esprit pour prêter une attention toute particulière aux mots de celui ou celle qui s'adressait à elle. Presque instantanément, ce fut comme si une barrière les séparaient toutes deux de la réalité. Est-ce que la violacée était sur le point de se confier à elle d'une quelconque manière ?
Alors, d'un geste lent, la jeune femme en kimono tourna son visage vers elle, plantant ses orbes glacées dans les siens. Même si une fois de plus elle ne n'en montrait rien, une certaine dose de confiance s'empara d'elle, lui signifiant intérieurement qu'elle était elle-même fin prête à l'écouter. Ainsi, elle lui murmura à la fois doucement et froidement ces mots.
Montrez-moi.
D'un pas tout aussi lent, elle approcha son visage de celui de la concernée, tout en veillant bien cependant à ne pas dépasser une distance raisonnable. Ses yeux bleus et vida contemplaient les violets sombres qu'étaient ceux de sa vis-à-vis. A l'allure où elle choses allaient, elle n'était pas prête de se rendre à Fuji de sitôt. Mais... d'un autre côté... Elle se disait que cela en vaudrait bientôt la peine.
Montrez-moi, racontez-moi...
Lui souffla-t-elle doucement dans le creux de l'oreille, d'une voix presque lugubre.
Pourquoi est-ce que vous, Kojishi Honoka, Miracle et Leader, restez toujours sur le banc plutôt que sur le terrain ? Et quel est lien avec cette autre Miracle dont je n'ai point les informations... ? Si l'envie vous en brule tant que ça les lèvres... dites-le moi. Tout ce qui se dira en ces lieux... restera en ces lieux.
Aces mots, Snow recula, attendant la réponse d'Honoka. Profitant du petit moment de réflexion de celle-ci, elle se dirigea vers son Mabu qu'elle reprit bien vite en main pour se protéger du soleil. Ensuite, elle sortit de nouveau sa gourde et rebut une gorgée de son thé glacé.
Hors RPG ♥:
Yop~ Désolé, une fois de plus, pour l'attente ! Je m'excuse au passage car il doit y avoir pas mal de fautes (ortho, syntaxes, ...) ! Et sowwy si tu le trouves tout pourri ! ;x;