Deux pianistes, un piano, deux mères pas possibles, des sentiments, une histoire tragique, une création de lien et des toilettes. Noa et Hiroki se retrouvent à parler d’eux-mêmes en faisant face à leurs sentiments.
Humour : ★★☆☆☆
Romance : ★★★★☆
Amitié : ★★★★★
Feels : ★★★★★
Quand on a un piano avec deux pianistes dans la salle, on se demande bien ce qu’il peut se passer, hein ? OUI ! Les deux gamins se disputent le piano ! Ils se sont acharnés dessus pour voir qui jouera le mieux des morceaux connus tels que « La Lettre à Elise » ! Les touches volent ! Le piano se brise et…et… Et non… Ce n’est pas un pauvre RP d’action…. Mais plutôt un RP qui ce concentre sur une amitié naissante et même un rapprochement plus…. Rapproché ? Le RP sous les yeux, je vais détailler tout ça.
Nous avons un jeune lycéen de première année, étudiant à Rakuzan. Oui, vous voyez de qui je parle : le célèbre Nakamura Hiroki, notre phobique préféré ! De l’autre coté nous avons le deuxième année venant de Tôo, le magnifique Walker Noa ! Notre petit glaçon qui espère un jour que la glace fonde pour laisser place à son cœur. ~
Les deux mamans accros à leurs fils veulent donc qu’ils jouent du piano, mais les deux jeunes hommes ne sont pas très emballés…
Alors qu’ils font connaissance en parlant de leurs *tousse* mères adorables, le rebond d’une balle orange se fait entendre et le pauvre Noa se réfugie aux toilettes pour ne pas paraître faible devant son nouvel ami —déjà qu’il n’en a pas beaucoup. Hiro, inquiet, l’y suit pour vérifier que tout va bien, —tel un bon poto amical— et c’est là que Noa fond en larme dans ses bras. Oui. Ils vont vite ces deux-là. Le kohai réconforte alors son aîné pendant que celui-ci lui raconte son malheur. Voilà, en gros.
Hum… Un RP assez mignon, qui va être la base pour la relation HiroxNoa. C’est tout mignon, ils se disent leurs plus grands secrets à moins d’une heure après leur rencontre. ~ Je trouve personnellement que c’est un bon RP avec une petite dose de fan-service et surtout que c’est bien pour les shippeuses *zieute sa collègue*
Après une première rencontre sous le signe du soda, du t-shirt mouillé et bien sûr de la maladresse, Tatsuya et Junko échangent par SMS, puis décident finalement de se donner rendez-vous au cinéma. L'attirance qu'ils éprouvent l'un pour l'autre est palpable, et l'on ne se demande qu'une chose : qu'adviendra-t-il de ces deux jeunots que l'on voudrait voir s'embrasser tels deux grands héros de tragédie ?
Romance : ★★★★☆
Ship-attitude : ★★★★★
Frustration : ★★★☆☆
Les voilà donc, ces deux tourtereaux dont on attendait la suite des aventures avec impatience, un peu comme un épisode de [i]Plus Belle la Vie[/i], mais en mieux, vous voyez ? Dans ce nouvel opus, on retrouve un Tatsuya un peu trop lève-tôt, quasi insomniaque tant il a hâte de revoir sa belle, prêt à l'assaut
pas ce genre-là, bande de pervers, et une Junko toute nerveuse, l'estomac en vrac
faut lui expliquer qu'on mange pas les papillons, en fait et fétichiste des phrases achevées par tant de points de suspension que j’en ferais mon déjeuner, tout deux à l'intérieur d'un cinéma, au taquet pour voir Spy. Un truc d'espions, style 007, mais on s'en doute.
Un gobelet de pop corn à partager et qui se vide à vitesse grand V, d'infructueuses tentatives de rapprochement de la part de Junko —pauvre main laissée à l'abandon sur l'accoudoir—, en bref, rien de bien croustillant... Tristesse. Erreur de ma part : c'est vrai il ne faut pas oublier ce petit groupe d'ados binoclards
pardon pour tous les porteurs de lunettes —pardon, Shin-chan qui riaient ouvertement des formes prononcées de l'actrice au grand écran, bien vite recadrés par le ô combien défenseur de la cause féminine, j'ai nommé le grand Tatsuya !
Et puis, sortis du cinéma, s'ensuit la très stéréotypée invitation au restaurant, le tout à l'italienne, parce que l'ambiance latino, c'est tellement
sensoue à prononcer avec un bel accent exagéré. Bien sûr, on s'attend à une scène digne de la Belle, le Clochard et le spaghetti mais, malheureusement, rien de tout ça... Oh, si, une petite cuillerée de panacotta que Junko tend, si tendrement, vers les lèvres de son bel amour inavoué. ~ Croyez-le ou pas, mais toujours pas de baiser. Il faut attendre que le bus de Junko arrive, un peu plus tard, pour que Tatsuya ose
enfin se saisir de ses lèvres ! Mais, ô, frustration, il n'a pas encore eu le le temps de répondre au « je t'aime » de la belle avant qu’elle ne s’en aille...
Si toi aussi tu veux la suite tape dans tes mains ! *clap clap clap*