Saitō Iwao
InformationsMessages : 77 Date d'inscription : 07/01/2015 Localisation : Tokyo
Agenda RPG Agenda RPG Couleur RPG: black RP terminés: 5 RP en cours: 1
| Sujet: Keep calm and be a good boy ♥ 07.01.15 21:19 | |
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- Nom : Saitô
- Prénom : Iwao
- Surnom : Iwa-chan, Wao-chan, bref, amusez-vous
- Age : 16 ans
- Date de naissance : 15 Juillet
- Nationalité: Japonaise
- Taille : 167cm
- Poids : 52 kg
- Orientation sexuelle : Pansexuel. Iwao aime les personnes selon ce qu'elles sont mentalement et non physiquement. Néanmoins, il a une nette préférence pour les filles. Cependant ne vous faite pas d'illusion : quand Iwao vous drague, c'est très souvent seulement parce qu'il espère obtenir quelque chose de vous ...
- Statut social : Très aisée
- Poste au basket : Electron libre mais préfère être meneur
- Situation familiale : Une petite sœur, encore bébé, de un an. Célibataire
- Etablissement : Kirisaki Daichi
- Double Compte : Oui, Tatsuya & Miyu c:
- Avatar : Human!Nigo – Kuroko no Basket
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(c) crédit |
CARACTERE Iwao a une personnalité assez spéciale, dont on ne peut connaître les facettes qu'en l'étudiant sérieusement. Vous, vous le verrez comme le morveux de service, irrespectueux, malpoli et coureur de jupons. D'autres le voient plus comme un gamin malheureux qui lance un appel à l'aide par le biais de la violence. Certains encore ne préfèrent même pas s'arrêter sur son cas et passer leur chemin, ne voulant pas se mêler aux affaires qui ne les concernent en rien. Pourtant, Iwao n'est qu'un gamin comme les autres, avec ses qualités et ses défauts.
Néanmoins, il a choisit de lui-même de se faire passer pour le petit bad boy du quartier et ça lui sied parfaitement. Vous vous leurrez en le croyant innocent, avec sa gueule de chérubin et ses yeux de poupon. Pourtant, quand Iwao a décidé d'être le petit c*n de service, il le fait jusqu'au bout. En effet, le lycéen est le genre de mec à changer d'humeur comme de chemise et tant pis si ça ne plaît pas à tout le monde. Il fait ce qu'il veut quand il veut où il veut. Et n'essayez surtout pas de lui dicter les préceptes de bonnes conduites inculquées dans votre jeunesse par papa et maman, car il vous crachera à la figure.
C'est un type bagarreur, qui aime chercher les autres pour son petit plaisir personnel. Un seul petit mot peut-être le prélude à l'apocalypse, semblable à la braise qui créait le brasier. Iwao est d'ailleurs passé maître dans l'art des joutes verbales. Même si ça ne vaut pas les coups de poing, c'est quand même vachement fun pour lui. En effet, c'est avant tout de l'amusement que recherche ce garnement, et rien ne l'amuse plus qu'une bonne baston en bonne et due forme. Même si, souvent, il se fait latter la face …
Iwao est abonné aux râleurs anonymes : il ne se passe pas une semaine, un jour, une heure pendant laquelle il ne se plaint pas. Il fait froid dehors, les gens sont chiant, la bouffe de la cantoche est dégueulasse, mon tibia me gratte, ma cravatte m'étrangle, les vestiaires chlingues … Ouai, tout ça accompagné des jolis mots qui ne cessent de viol** son japonais. Il dit tout ce qu'il pense, sans tabou, sans méfiance. La liberté d'expression, il la vit à fond, peut-être même beaucoup trop. Vous allez vite rêver de lui foutre une muselière !
Le lycéen est un accro aux jeux vidéos, en particulier les otome games. Les jeux où un mec se fait draguer par plein de nanas, c'est le rêve assuré ! Il possède une magnifique collection de jeux en tout genre et de figurines collector de ses opus préférés. Iwao pourrait passer ses journées dans l'obscurité de sa chambre à geeker sur ses jeux. Et quand il s'en lasse, il passe au manga harem inversé. Bon, il aime aussi les shonen, les bons combats bourrins et les footballers qui remontent le terrain en deux secondes. Mais ça le lasse bien plus rapidement ...
« Miroir, miroir, dis moi qui est le plus beau ! » Et miroir a intérêt à répondre « Toi, Iwao, bien sûr ! » s'il ne veut pas finir en mille morceaux. Sept ans de malheur ? Foutaises ! Iwao, c'est le genre de type qui se fait un clin d'oeil à lui-même en passant devant un miroir. Son corps, son physique, il l'aime, le chérie. Certains n'aiment pas avoir des gueules de shota qui enrayent leur virilité mais Iwao, il trouve ça beaucoup plus intéressant. Les filles craques pour les bouilles d'ange, c'est bien connu. Alors il entretient cette image de petit garçon, ce teint pâle et ses grands yeux à l'air innocent.
Parlons-en des filles, d'ailleurs. Iwao les adore. Il les a en passion. Des magazines sous son lit ? Il en a des tonnes. Pas forcément érotiques – il en a d'ailleurs quasiment pas de ce genre – mais le brun est comme fasciné par la beauté envoûtante des femmes. Il les aime, les chérie, les admire. Il les aime toute, les grandes, les petites, les minces, les rondes, les brunes, les blondes, les russes, les japonaises, les anglaises, les françaises … Absolument toutes. La beauté physique n'existe pas à ses yeux, car chaque femme est belle dans son âme et ses actes. Du moins, pour Iwao.
Puisque nous semblons être parti dans les qualités, continuons ainsi. Quand vous connaissez un peu mieux l'oiseau, vous réussirez à les retrouver, ces petites coquines ! Il faut dire que le brun fait en sorte de les garder cacher pour ne pas entacher la réputation qu'il s'entête à créer. Parce qu'en réalité, Iwao est plus le gamin blagueur, bon vivant et sociable. Il est d'ailleurs monophobe et cherche constamment la présence d'autrui. Il préfère cependant leur pourrir la vie plutôt que se montrer amical mais bon, c'est ça façon à lui de faire. Même s'il s'entête à viol** sa langue maternelle par des injures toujours plus fleurie, il sait se montrer très polie, surtout vis-à-vis des filles ou des personnes âgées.
Je voulais continuer, mais finalement, vous en savez déjà pas mal sur lui. Je vais plutôt vous laisser un petit listing rapide de ces principaux traits de caractère et vous laissez découvrir le reste de sa personnalité par vous-même. N'est-ce pas plus intéressant ? La vie est plus drôle quand on a du challenge !
Qualité : Bon vivant – Blagueur – Loyal – Poli avec les personnes âgés – Confiant – Sûr de lui
Défauts : Ne montre pas ses qualités – Bagarreur – Râleur – Boudeur – Aime la méchanceté gratuite – (trop) Dragueur – Narcissique – Egoïste – Beau parleur – Cynique
HISTOIRE Certains esprits sont destinés à se rencontrer. Ils s'attirent l'un l'autre comme des aimants et on ne peut rien faire contre cette force, sauf y céder.
Risa a pourtant toujours été une femme très indépendante. Lorsqu'elle avait quitté le domicile familiale dans le but de faire de sa passion sa carrière, elle s'était prise en main sur le champ, sans que ses parents n'aient à lever le petit doigt pour elle. Depuis son plus jeune âge, elle ne vivait que pour le basketball et il ne s'était pas écoulé un jour dans sa vie sans qu'elle n'ait effleuré une balle. De ce fait, son niveau n'avait cessé d'augmenter, lui ouvrant grand les portes du basketball professionnel.
Jirô de son côté a mit longtemps avant de quitter le cocon familial, vivant trop dans ses rêves pour se prendre en main facilement. Il a presque fallut que ses parents le mettent à la porte pour qu'il se bouge un peu le popotin. Il allait à la fac mais ses cours d'économie ne l'intéressait pas, alors il séchait souvent pour traîner dans la rue et, à l'occasion, faire un peu de basketball avec des inconnus. C'est lors d'un match de street basket qu'il fut repéré par un entraîneur et presque jeté dans le monde de la compétition.
Du à leur personnalité avec différente, qui aurait put croire qu'ils finiraient un jour devant le prêtre à se promettre l'amour dans la joie et la tristesse ? Pas eux, en tout cas. Néanmoins, ils se souviendraient sûrement toujours de ce match, durant lequel leurs regards se sont croisés la première fois. Elle dans les gradins, lui sur le terrain. Le coup de foudre. Le vrai, le beau, l'inespéré, l'inattendu. Comme dans les films américains, avant le temps qui semble s'arrêter tant on est époustouflé par ce regard que l'on vient de croiser.
Leur vie professionnelle et de couple ne tournait qu'autour du basketball. C'était un des éléments piliers de leur vie et continuaient à briller dans leur équipe respective, grimpant les échelons de la victoire. Néanmoins, semblable à un feu d'artifice, Risa finit par s'éteindre après avoir chatouiller le firmament. Une mauvaise chute pendant une reprise de balle et voilà la facture ouverte qui brisa sa carrière. Oh, ça se soignait, bien sûr. Mais c'était long et on ne retrouvait jamais totalement notre agilité d'avant. Pour la jeune femme, les portes du basketball professionnel venaient de se fermer sous son nez.
Une tragédie vous dites ? Pas tant que ça. Risa n'était pas le genre de femme à pleurer sur son sort, de ce fait elle reprit très vite une activité professionnelle qui allait de pair avec sa carrière. Entraîneuse ? Très peu pour elle, elle n'avait la patience nécessaire pour cela. Non, plutôt que ça, elle se pencha sur le côté esthétique du basketball. Grande dessinatrice, elle se reconverti donc dans la confection de maillot. Son nom étant connu, sa marque eut tôt fait de devenir célèbre et de s'associer avec les plus grandes équipes japonaises.
Le nouveau calme instauré dans sa vie lui permit également de pouvoir enfin porter en son sein son premier enfant. Jirô manqua de s'évanouir à l'annonce de la nouvelle et au match qui suivi cette dernière, il avoua aux supporters de son équipe qu'il était depuis ce jour le plus heureux des hommes. Sa carrière à lui continuait, son ascension dans les étoiles se poursuivant encore et encore, toujours plus haut. Il s'arrangeait néanmoins toujours pour passer le plus de temps possible avec son épouse, admirant son ventre qui s’arrondissait de jour en jour.
Leur petit Iwao vint au jour une belle après-midi de juillet, un peu en avance, déjà pressé de connaître le monde. Son père était absent pendant l'événement, son vol ayant prit du retard. Néanmoins, à peine avait-il posé ses yeux sur son fils qu'il promit de l'aimer et le chérir jusqu'à la mort et plus encore. Il jura également de faire de lui le prochain nom du basketball – parce qu'un fils de deux joueurs si talentueux ne pouvait être que plus talentueux encore. Iwao allait devenir le meilleur de sa génération – voir du monde.
Les premières années de sa vie, Iwao ne s'en souvient plus, comme quasiment tout le monde. Tout ce dont il se souvient de cette période-là, c'est que ses parents s'entêtaient à résoudre son monde au basketball. Un véritable bourrage de crâne involontaire afin de faire de lui une légende de la balle orange. Le garçonnet savait à peine marcher qu'il avait déjà un ballon dans les mains. A trois ans, il savait déjà dribbler. A cinq ans, il était le capitaine de son équipe de baby-basket. A sept ans, il a été couronné meilleur joueur de son club.
Vous saisissez ? Iwao ne vivait que pour le basketball, tel un automate programmé pour n'assurer qu'une seule tâche. Le sport débordait même sur ses études, qui étaient passées d'obligation à loisir, inversant le rôle des deux activités. Aux yeux de certains, le petit garçon ne pouvait même plus être considéré comme un enfant, car ses parents s'entêtaient à vouloir faire de lui un joueur, un être qui ne vivait plus que pour la victoire et la renommée. Fûji ayant finit par éclater tel un feu d'artifice à son tour, Iwao représentait l’espoir de leurs carrières anéanties.
Cependant, du jour au lendemain, tout cela disparu. Le monde qu'Iwao connaissait s'effondra autour de lui, le bousculant dans ses habitudes, le propulsant dans le monde réel qui l'effrayait. La cause de tout cela ? Fûji était devenu entraîneur de l'équipe nationale et Risa, dont la marque commençait à percer au delà du Japon, accorda d'avantage d'importances au business. Ainsi, les deux anciens joueurs se détournèrent de leur fils, de cette machine aux programmes bogués. Le pantin devait devenir enfant désormais, tel Pinocchio.
Néanmoins, la réalité se révéla odieuse à ses yeux. Le monde, le vrai, était sale et perverti. Rien à voir avec l'univers idyllique que ses parents lui avait façonné ces dix dernières années. Il essaya d'aller à l'école, mais n'y resta pas plus d'une heure. Les autres enfants l'effrayaient, ils ne partageaient pas sa passion, son point de vue. Ils n'étaient pas comme ceux avec qui ils jouaient au basketball. Sa seule satisfaction était de retourné au club afin de jouer avec ces amis, qui le comprenaient. Néanmoins, ils se mirent petit à petit à se détourner de lui et de sa tendance narcissique et égoïste. Sur le terrain, le ballon n'appartenait qu'à lui, l'esprit d'équipe n'existait pas. Ils n'étaient que des joueurs amateurs qui voulaient s'amuser. Lui, c'était un mini-professionnel qui voulait gagner.
Enfant solitaire, Iwao commença à développer une phobie qui ne le quitterait plus jamais : la monophobie. Ses parents n'étaient plus aussi présent pour le noyer dans son monde idéal et ses amis n'en étaient plus. L'école le dégoûtant, il prenait des cours à la maison avec un précepteur sévère mais qui lui permit de retrouver un bon niveau scolaire. La femme de ménage lui servait également de nourrice, même si elle se contentait de laver son linge, ranger sa chambre et servir ses repas. Ses parents venaient à la maison de temps en temps, discutaient un peu avec lui, lui faisaient des montagnes de cadeaux et repartaient aussi sec.
Petit à petit, Iwao tenta maintes fois de lancer un appel à l'aide à ses parents. Il commença par leur réclamer des tonnes de cadeaux – chose qu'il n'avait jamais fait auparavant. Il espérait que, quelque part, ses caprices les énerveraient et qu'ils s'intéresseront à lui, même si c'était pour le disputer. Iwao réclama un poney ? Il reçu un poney. Iwao réclama un babyfoot ? Il reçu un babyfoot. Iwao réclama une belle barque ? Il reçu un sublime barque. Vous l'aurez comprit, ça ne servait à rien. Jirô et Risa pensaient bêtement que leur fils voulait de ces choses-là pour s'amuser, mais ce n'était pas le cas. Il se fichait de tout cela, en vrai. Il désirait juste de l'attention.
Les absences de Risa et Jirô se multipliant et Iwao ne cessant ses caprices, les adultes décidèrent d'engager un nourrice. D'après eux, cette présence en plus serait bénéfique pour le jeune garçon qui ne cessait de se plaindre de l'attitude froide de la femme de ménage à son égard. Ils prirent donc une matinée pour présenter à leur fils la jeune Alejandra, une fille au paire espagnole venue au Japon pour ses études de langue. Elle devait avoir à peine la vingtaine et était d'une beauté sans pareil. Dire que Iwao était tombé sous son charme était exagéré, mais ce jour-là il réalisa le magnifique pouvoir des femmes : leur beauté.
Alejandra se montra très gentille et attentive avec Iwao. Elle comprenait les problèmes du garçon et faisait de son mieux pour qu'il les oublie. Elle se montra extrêmement patiente à son égard, les réintroduisant petit à petit dans ce monde inconnu depuis trop longtemps. Elle l'aida à s'ouvrir aux autres, à se faire des amis, à cesser d'être égoïste. Jugeant le précepteur trop dur avec le garçon, Alejandra prit son éducation en main, l'aidant à surmonter ses difficultés. En résumé, l'espagnole devint la mère – ou la grande sœur – que le plus jeune n'avait jamais eu.
Cela dura trois ans. Trois années durant lesquelles Iwao avait reprit goût à la vie. Désormais à l'aise dans le monde réel et loin, très loin de cela façonné par ses parents, il pouvait enfin se voir comme un garçon normal. Il abandonna le basketball et se consacra à la natation, qu'il préférait largement. Il se sentait libre dans l'eau, comme un poisson au milieu de l'océan. C'est ça, qu'il recherchait : le moyen de s'évader sans pour autant revivre les dix années cloîtrées dans un monde façonné dans le seul but de faire de lui une machine, un pantin aux services de rêves égoïstes. Sa vie n'appartenait plus qu'à lui.
Néanmoins, il arrive le moment où il faut se réveiller. Car les rêves ne sont pas éternels. Et Alejandra, diplômée, devait rentrer en Espagne pour poursuivre sa vie là-bas. Iwao tenta de lui faire changer d'avis, en vain. La jeune femme avait beau s'être attachée à cet enfant, sa famille lui manquait et son pays, ce n'était pas le Japon, quand bien même elle aimait ce territoire magnifique. Les adieux furent difficiles, particulièrement pour Iwao qui voyait en elle le pont qui lui avait permit de rejoindre les autres. Maintenant qu'elle n'était plus là, il était de retour sur son île isolée, plus seul que jamais.
Âgé de quatorze ans désormais, Iwao était – d'après ses parents – assez grand pour ne plus nécessiter la présence d'une nourrice. Un nouveau précepteur s'occupa de sa scolarité et la vie redevint fade comme avant. Néanmoins, l'adolescent ne comptait plus rester seul les bras croisés. Alors il se mit à traîner de plus en plus dans la rue, cherchant des gens qui pourraient lui tenir compagnie un heure, un jour, une semaine, avant qu'il ne devienne exécrable et les envoient chier en bonne et due forme. Il ne voulait plus d'attache désormais, juste des joints pour reboucher les failles de son cœur avant d'en changer.
Un soir par hasard, il tomba sur un groupe de jeunes qui disputaient un match de basketball. D'abord dégoûté de revoir cette balle orange qui avait bercé son enfance, Iwao resta tout de même planté devant le jeu. L'un des joueurs en particulier avait une façon bien particulière de jouer … tout en restant discret aux yeux de ses coéquipiers, il s'amusait à blesser ses adversaires. Pieds écrasés, coups dans les côtes, poignets tordus … tout ça en continuant de feindre l’impassibilité et la normalité. Les autres joueurs finissaient pas s'écarter de lui, de peur de se faire blesser davantage. Ils le craignaient et ça lui permettait de les vaincre par sa seule force.
Ce jour-là, Iwao se prit d'amour pour ce style de basketball malsain et violent. Il ne voulait toujours pas retoucher à la balle mais il se plaisait à voir ce joueur jouer à chaque fois qu'il en avait l'occasion. Il essaya plus d'une fois de lui parler mais se ravisait toujours. Le mythe se briserait s'il venait à faire copain-copain avec lui. Iwao préférait donc garder ce grillage les séparant et continuer de l'observer dans l'ombre, s'amusant de plus en plus de la souffrance et des espoirs brisés de ses lamentables adversaires. Pour peu, l'adolescent en rirait à gorge déployée.
L'année de ses quinze ans, un nouvel être débarqua dans sa grande maison. Pas une nourrice, une femme de ménage ou un précepteur. Mais une petite sœur. Toute petite, toute frêle. Iwao se demandait bien quand ses parents avaient eu le temps de la concevoir, mais elle était bien là, belle comme tout, remuant dans son berceau blanc. Même si l'arrivée de cette petite poupée bourra son cœur de tendresse, cela l'attrista également beaucoup. Risa et Jirô allaient-ils également gâcher son avance, en la surcouvant une dizaine d'année avant de disparaître ? Chiho ne méritait pas ça …
Seize ans. Pour Risa et Jirô, ils étaient plus que temps que Iwao arrêtent les études à domicile et s'inscrivent dans un lycée. Ils exigèrent également qu'il reprenne le basketball, n'ayant jamais su qu'il avait arrêté pendant presque cinq ans. D'après eux, son potentiel n'était pas à négliger et il devait le travailler. Iwao posa alors son ultimatum : il voulait bien s'inscrire dans un lycée et rejoindre le club de basketball, mais il choisirait lui-même l'établissement qu'il souhaitait rejoindre. Ses parents acceptèrent et l'adolescent bloqua son choix sur Kirisaki Daiichi.
Il avait eu vent de leur réputation un soir où il observait ce joueur violent et il s'était bien renseigné par la suite. Ce qu'ils faisaient pendant les matchs n'étaient pas joli-joli … et il aimait ça. Quant à rejouer au basketball, autant que ce soit d'une façon particulière. Lui qui détestait ça allait se charger de briser tous les rêves de ces passionnés gnangnans. Ils ne savent pas ce qu'est un vrai monde de basketball, lui si. Et Iwao allait se faire un plaisir de les faire déchanter rapidement et le plus douloureusement possible …
Petit plus : Iwao vivant à Shizuoka, il a un appartement à Tokyo la semaine pour les cours. Il retourne à Shizuoka tous les week-end.
TEST RP 22h00.
Le réveil numérique posée sur la petite table de chevet s'alluma soudainement, plongeant la pièce dans une pâle lueur bleuâtre. Une main s'abattit sur le haut de l'appareil avant qu'il ne se mette à sonner, le réduisant ainsi au silence. Se saisissait de son téléphone portable, Iwao se guida dans l'obscurité grâce à l'écran lumineux. Il glissa ses pieds dans ses chaussures posées devant la fenêtre et ouvrit cette dernière le plus discrètement possible. S'asseyant sur le rebord, il se laissa glisser sur une branche toute proche et descendit de l'arbre avec l'agilité d'un primate.
La rue étant éclairée par les réverbères, Iwao glissa son portable dans la poche arrière de son jean et fila sur le trottoir telle une ombre, ravi de ne trouver personne sur son chemin. Il lui arrivait souvent de croiser quelques passants qui revenaient du centre-ville ou de leur travail. Si l'adolescent se contentait seulement de les éviter, ne pas les avoir du tout sur son sillage était bien plus agréable. Ainsi, il pouvait avancer la tête haute et les mains profondément enfouies dans son pull trop large.
Cette route, il la connaissait par cœur. Trois fois par semaine, il l'empruntait à la même heure pour rejoindre le terrain de basketball publique près d'une école primaire. A cette heure-là, les chiards étaient déjà couchés, il était donc certain de ne pas en croiser. De toute façon, ce n'était pas des gamins que Iwao venait voir. Il allait assister à quelque chose de bien, biiiien plus intéressant. Du moins, de son point de vue à lui.
Au carrefour qui se présenta devant lui, il prit à gauche sans même avoir besoin de réfléchir. Il descendit un petit escalier puis emprunta en chemin de gravier qui le mena jusqu'au terrain de basketball. Comme Iwao s'y attendait, il était là. Son équipe actuelle le regardait d'un air presque méprisant tandis que des adversaires, ne se doutant encore de rien, le défiait du regard. L'adolescent se glissa dans les buissons bordant le terrain et s'appuya contre le grillage. Il n'avait apparemment rien raté.
Son regard céruléen suivi les actions de ce joueur avec intérêt. Un adversaire trop envahissant se reçu un beau coup dans les côtes mais personne ne chercha à crier à la faute. Dans les matchs de rue, il n'y avait aucun arbitre pour contrôler le déroulement du jeu. C'était une parole contre une autre. Et comme ils savaient tous que les pourparlers étaient inutiles ici-bas, ils se contentaient de fermer les yeux sur ces fautes et à continuer de jouer.
Les rictus de douleur remplacèrent vite les sourires et, peu à peu, les joueurs de l'équipe adversaire se poussaient sur le passage de leur boureau. Ce dernier, le sourire jusqu'aux oreilles, trottina tranquillement jusqu'au panier et, les narguant une énième fois, tourna dos au panier et lança la balle. Cette dernière manqua mais puisque même le pivot n'osait plus agir, il récupéra sa balle sans soucis et exécuta un petit tir de débutant, histoire de remuer le couteau dans la plaie. Iwao esquissa un sourire malsain. C'était tellement beau qu'il en pleurerait !
Le match prit fin prématurément, les adversaires fuyant le terrain comme des lâches. Même les « coéquipiers » du joueur tant admiré par l'adolescent s'en allèrent sans un mot à son égard. Mais il n'eut pas l'air de sans soucis. Après s'être fait craqué la nuque, il récupéra son sac quitta les lieux sans plus de cérémonie, comme s'il venait de se passer quelque chose de normal voir d'anodin. Et c'est bien cela que Iwao appréciait chez ce mec : sa nonchalance, sa façon de faire anodine qui contrastait avec son horrible personnalité.
Le spectacle terminé, Iwao se recula dans l'ombre et regagna sa chambre le plus discrètement du monde de la même façon qu'il était sorti. Il ne se lassait vraiment pas d'observer ce joueur tous les soirs. Et même s'il ignorait son identité, il se sentait proche de lui. Iwao ne souhaitait pas le connaître : ça briserait le mythe du joueur inconnu, ce qu'il ne voulait pour rien au monde. En se glissant sur ses draps, un sourire se dessina sur ses lèvres. Le lendemain, il comptait bien tester les mouvements vu cette nuit à l'entraînement.
CAPACITE DU JOUEUR Le poste de prédilection de Iwao est meneur de jeu. Du à sa taille, c'est ce qu'il lui convient le mieux et ses parents l'ont conditionnés à cette position pendant toute son enfance. Il aime mener le jeu et être l'exemple à suivre, dans n'importe quelle situation que ce soit.
Néanmoins, il a prit la mauvaise habitude de jouer en solo. De ce fait, il ne passe quasiment jamais à ses coéquipiers. Lorsqu'il a le ballon, sa mission est de marquer et personne n'a le droit de lui voler cette occasion. Il reste néanmoins logique et lucide : lorsque trois gaillards lui bloque le passage, il est bien obligé de céder le ballon à un autre. Mais lorsque Iwao peut l'éviter, il préfère garder sa balle pour lui seul.
Ayant apprit à dribbler en même temps quasiment qu'à marcher, Iwao est très habile et ce, des deux mains. Il excelle en jonglage et a développé un talent ambidextre très utile en match. Son dribble est assez classique et n'a à envier aux autres que sa vitesse et la facilité avec laquelle il est exécuté. Pour Iwao, dribble est devenu presque aussi naturel que respirer et cela se voit bien. Ses remontées de terrain en dribble sont d'ailleurs assez impressionnantes.
Dernier point, Iwao est assez doué en tir extérieur. Ayant une quasi-parfaite maîtrise du ballon, il sait parfaitement comment positionner ses bras afin qu'il rentre dans l'anneau sans soucis. Il n'a pas de réelles techniques comme certains autres joueurs, il est du genre à tirer au feeling et se réjouir du résultat. Iwao n'est pas le genre de gars qui a des plans prêts à l'avance, il aime s'étonner lui-même en plein match.
Pour résumé, c'est un joueur assez classique bien que rouillé par ces cinq années de creux. Il n'a pas participé à l'InterHigh afin de se remettre à niveau mais espère bien pouvoir participer à la WinterCup. Il y a tellement de rêveurs idiots qui l'attendent là-bas ...
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