CARACTERE

Ma personnalité ? Personnellement je ne saurais pas vous le dire. Je me connais et, je sais que, j’ai un très mauvais caractère. Pour mes parents qui rêvaient d’avoir une fille toute mignonne à leur grand dam, je dirais que c’est loupé. Je pense qu’il vaut mieux que vous demandez de plus amples informations à mes connaissances et mes proches.

Un professeur : Saitö san ? Cette fille me rend complètement folle !! Elle dort dans mes cours d’anglais. Même mes confrères me le disent, que je ne suis pas la seule à ne pas savoir gagner son intérêt. Elle arrive limite à l’heure, n’écoute rien, parfois même on peut la voir entrer dans la classe avec quelques pansements, la tenue plus ou moins défaite. Combien de fois, l’avons-nous déjà aperçu dans le bureau de Monsieur le Directeur ? Un grand nombre de fois. Cependant, elle continue, on a beau la coller, lui donner des corvées de nettoyage, son comportement est exécrable au point, que j’ai parfois peur de l’interroger tant son regard noir m’effraie. Cette fille est une vraie plaie. Il y a même des rumeurs comme quoi elle a intégré un gang même les élèves de la classe sont effrayés par elle. Une fois je l’ai même vu sortir une barre de fer et menacer ses camarades de classe parce qu’elles étaient trop bruyantes à son goût. Il n’y a pas à dire… Je serais bien soulagée de ne pas l’avoir dans ma classe. Malgré tout et, mes collègues ne le comprennent pas non plus, ses notes pendant les examens sont excellents. Aussi rageant que cela puisse paraître, je suis obligée de vérifier au moins trois fois minimum pour être sûre et certaine tellement que je n’en crois pas mes yeux mais, elle est la meilleure élève que je n’ai jamais eue malgré son absence de participation. Cela me fait rager vraiment…. Pour moi, ce n’est pas possible… Cette enfant doit tricher… Je l’aurais un jour et je pourrais enfin effacer son sourire narquois et sa nonchalance qu’elle offre à mes cours.

Ses parents Notre petite Azami ? Elle est adorable il ne faut pas croire même si elle est un vrai garçon manqué. Elle nous aide quand nous le lui demandons, elle s’inquiète souvent pour notre santé et, quand nous sommes malades, elle s’occupe vraiment de nous et nous prépare toujours quelque chose à manger. Notre fille est très mâture pour son âge mais, aussi très intelligente, parfois mon maris lui demande son aide pour la comptabilité, les mots croisés et d’autres jeux. Nous sommes si fiers d’elle même si, nous sommes aussi inquiets. Elle n’a jamais ramené un ami à la maison et ce fut pire depuis qu’elle a perdu contre cette équipe au collège… Pourtant, on sait qu’elle est une grande joueuse, elle était si enjouée avec son ballon de basket mais, tout d’un coup, elle est devenue plus sombre. Je suis inquiète, elle s’enferme parfois dans sa chambre pour jouer pendant de longues heures au Go et au Shogi. Ce sont des mondes d’adultes…  Je l’ai déjà vu jouer dans un club avec des personnes faisant le double de notre âge vous vous rendez-compte ??? Nos amis nous ont dit qu’elle faisait des paris…. Nous ne savons vraiment plus quoi faire…. Qui croire.. Nous ne sommes que des personnes normales alors qu’elle, est un vrai génie et, ce depuis l’enfance…  Et plus que ses paris… Il n’est pas rare de la voir rentrer à la maison blessée… Enfin quand nous pouvons la croiser car, nous ne la voyons quasiment jamais. On ne sait pas ce que notre enfant fait de ses journées et la nuit. Nous avons vraiment l’impression d’être impuissants et de ne rien pouvoir faire pour elle…

Des joueurs de street basket : Acchan ? Elle est vraiment très forte.. Cette fille pourrait jouer dans l’équipe masculine. Depuis deux ans, elle joue souvent avec nous et provoque bien souvent les autres joueurs dans le coin. On peut dire… Qu’elle est impressionnante même pour nous, il est difficile de marquer un panier. Nous ne savons pas grand-chose sur elle, elle ne parle quasiment jamais avec nous, au début on pensait qu’elle était dans une équipe féminine car, elle a largement le niveau cependant, on a reçu une lueur de mort de sa part. Quand on lui parle de basket, elle devient subitement colérique et jette le ballon sur la première personne qui vient. Donc, on essaie plus d’entamer le sujet du basket. Cependant, elle nous fait gagner alors nous, nous sommes heureux de l’avoir à nos côtés qu’importe si elle s’emporte comme une furie. On préfère l’avoir comme alliée qu’ennemie.

Son cousin : C’est moi qui la connait le mieux. Je la considère comme ma petite sœur. Alors je peux vous dire que vous ne devriez pas vous fier par tout ce qui se dit sur son compte. Il est vrai qu’elle possède une image forte et effrayante mais, elle n’est pas une racaille, elle n’a jamais volé de l’argent, taguer les lieux publics ou s’en prendre gratuitement aux plus faibles. Et c’est cela qui change tout. Elle est même la première à protéger ceux qui ont besoin d’aide même si, elle attendra avant de venir au secours d’un inconnu. Ce n’est pas qu’elle est antisocial mais, le fait qu’elle soit un génie, fut le facteur qui l’a esseulé. Elle était plus mâture que les autres enfants qu’elle trouvait malgré elle, trop gamins et, préférant de loin jouer au jeu de go et de shogi, ses activités n’étaient pas partagées par les enfants de son âge. Ce n’est que lorsque qu'elle a pu jouer au basket avec d’autres enfants, qu’elle est devenue plus enjouée, plus tactique aussi, et, là, elle est devenue protectrice mais surtout attentionnée envers ses coéquipières au collège. C’était le cas, jusqu’à ce match où elle a perdu brutalement. C’est la première fois que je l’ai vu pleuré. Ce ballon de basket qui représentait pour elle, son meilleur ami… Elle l’a perdu… Si elle se met si en colère quand on lui parle de basket, c’est parce qu’elle n’a plus cette passion et qu’elle est profondément blessée. Elle a tout abandonné… Je peux voir qu’elle souffre mais, n’y connaissant rien à ce sport, je ne peux malheureusement pas l’aider. J’ai l’impression qu’elle a perdu confiance en elle, qu’elle se sent trahie par ce meilleur ami qu’est le ballon de basket comme elle le disait si souvent enfant.

Pour ma part, je rajouterais que je suis réfléchie, je sais peser le pour et le contre. Je ne suis pas une idiote au point de me jeter tête première dans un piège. J’analyse avant tout. Je suis aussi réaliste, je ne vais pas mentir si je vois que l’adversaire est fort, je ne chercherais probablement pas à le battre. Sérieusement, si c’est pour recevoir une autre raclée que j’ai estimé cela aura juste servi à me ridiculiser. Les fous qui y croient m’énervent au plus haut point. Qui se détruisent la santé pour un résultat perdu d’avance.. Ridicule ! Toutefois, je les envie de pouvoir rêver si librement mais, de vous à moi cela reste un secret.

HISTOIRE

Mon histoire ? Elle est ordinaire si, ce n’est que je suis née avec un QI de loin supérieure à la moyenne le 26 juillet. Pour être exact il est de 190. En plus de posséder malgré moi une très bonne mémoire visuelle !

Je ne suis pas née dans une famille vivant sur l’or, ma mère est tenancière d’un café et mon père est comptable dans une petite entreprise. Je ne me rappelle pas très bien de mon enfance, je sais juste que j’ai toujours été attirée par le basket. Mon père était un mordu du basket masculin et le premier cadeau qu’il m’a offert c’était un ballon de basket. Je ne savais pas l’utiliser mais, je marchais toujours avec malgré les chutes que cela pouvait engendrer. Je faisais des petits dribbles avec le ballon que je considérais comme mon meilleur ami. Je regardais souvent les enfants plus grands que moi, particulièrement les garçons qui courraient sur le terrain dans le parc. Je crois que c’est à partir de ce moment-là que j’ai commencé à analyser et me concentrer sur tous les faits et gestes des joueurs pour essayer de deviner où ils allaient lancer le ballon mais, pas seulement. Un peu comme un jeu d’échec. Le regard des joueurs… Leurs déplacements…. Leurs placements sur le terrain. Leurs comportements rentraient aussi en jeu. Au début j’avais du mal mais, c’était tellement plus passionnant que les cours. Comme pour un jeu de go où il faut énormément de concentration, savoir jauger la personne en face de nous et voir très loin dans le jeu pour déjouer les attaques de l’adversaire. En effet, il ne fallut pas longtemps pour que j’assimile rapidement ce qu’on m’enseignait, je comprenais aussi rapidement et plus vite ce qu’on me disait. Enfant j’étais plutôt curieuse alors, je demandais à ma mère de me mener à la bibliothèque pour lire tout sauf des contes. J’appris l’anglais de cette façon ainsi que le français grâce au Petit Prince mais, aussi par les livres d’Emile Zola, Victor Hugo… Les pièces de Molière. En autodidacte j’élargissais ma culture générale. Je trouvais que c’était vraiment ennuyeux ce qu’on faisait en maternelle. J’aurais pu sauter des classes mais, mes parents n’ont jamais voulu et je leur en remercie. J’étais déjà vu comme différente pas besoin de rajouter une couche. J’ai essayé de m’affilier avec les autres écoliers mais, la majorité des filles savaient à peine compter et, parler de dessin animés ou de poupées alors, que moi, les poupées et autres je n’ai jamais aimé ça. J’ai essayé mais, ce n’était pas pour moi.

D’où le fait qu’en grandissant même si, je me sentais isolée puisque les garçons de ma classe étaient aussi enfantins… Je restais plus avec eux. La raison ? Ils étaient plus sportifs que les filles, et n’aimant pas me faire marcher sur les pieds par des gamins, il n’était pas rare que je lance des hostilités et me batte. Il n’y avait que le sport qui m’intéressait et, j’ai intégré le club de basket en primaire. C’est là que j’ai su attirer les gens. Mon ballon m’accompagnait toujours même à mes cours. Je jouais souvent avec lui seule, mais, c’était le seul sujet que j’avais en commun avec les enfants de mon âge.

J’ai jamais été aussi heureuse de pouvoir jouer pour la première fois dans une équipe. Même s’ils étaient plus faibles que moi, je m’amusais. Je n’ai pourtant pas arrêté d’aller visualiser des matchs à la télévision ou au parc pour assister à des matchs de street Basket et améliorer ma capacité d’analyse et utiliser certaines tactiques lors des phases de championnat. Au collège, il n’y avait pas de club de basket féminin. C’est moi qui l’ait instauré Au début j’étais la seule membre, mais, petit à petit sans désespérer j’ai commencé à faire entrer des filles qui n’y connaissaient rien. Je leur ai appris les tactiques, les règles… La première année fut laborieuse mais, à l’aide de l’équipe masculine je pouvais continuer de m’entrainer et me mesurer à la force des hommes. Il faut dire qu’un match d’hommes est plus endurant qu’un match entre femmes. Je faisais office de coach aussi. Deux rôles que j’assumais. Quand je ne jouais pas au club, je jouais sur un terrain ou alors je rentrais chez moi en faisant des dribbles. Je n’étais jamais seule, car, j’avais mon meilleur ami avec moi… Je pensais que nous pourrions aller loin…

On y était proche quand j’étais en troisième année de collège. C’était pour la demi-finale. Je voulais tellement aller en finale mais, c’était sans compter que nos adversaires n’étaient autres que l’équipe féminine de Teiko. Composées de filles toutes plus fortes les unes que les autres. J’ai essayé d’encourager notre équipe de la porter mais, j’étais seule, la seule apte à pouvoir me mesurer à elles… Les autres étaient tétanisées par leurs puissances… Le score s’est creusé à vue d’œil entre nos deux équipes. Je ne voulais pas arrêté. Je n’ai pas arrêté de crier sur mes coéquipières. De les secouer quand je les entendais l’une après l’autre dire que c’était finit. Que ce soit en arrêt de jeu ou sur le terrain.. Je devenais impatiente. J’ai même commis plusieurs fautes… Au final.. Je fus la seule à être restée debout avec l’envie de les battre mais… Le résultat fut sans appel… 100 à 35….. Je n’entendais plus les clameurs…. Je ne me suis jamais sentie aussi anéantie que ce jour-là… J’avais été mise à genoux par ces filles….

Je ne sais pas ce qui s’est passé ensuite… Ou ce qui s’est dit… Je suis restée à marcher toute la nuit sous la pluie… J’ai jamais autant pleuré car pour la première fois, je me suis sentie trahie par mon meilleur ami le ballon. Dégoûtée… Personne ne comprenait… C’était minable… Un résultat minable.. C’est aussi là que mon intérêt pour le basket a disparu. Mon amour pour ce jeu que j’aimais si fort.. S’est transformé en haine. A partir de là, même le match pour la troisième place nous l’avons perdu. Mon esprit n’était plus dans le jeu… Je suis devenue violente avec les autres joueuses en face ce qui m’a valu de sortir. Tant mieux, c’était tout ce que j’attendais. Je n’ai parlé à personne et ait quitté le club.. J’ai commencé à traîner dehors la nuit en cherchant les embrouilles. Mes parents ne comprenaient pas… Cette haine.. Il fallait que je l’évacue et je n’ai pas trouvé d’autres moyens que de l’évacuer en donnant des coups à des types qui me cherchaient. J’ai continué les jeux de société de stratégie et me suis mise au Street basket. L’amour du basket me manque.. Mais, je n’y prend plus aussi plaisir qu’avant. J’ignore tout ce qui me parle du club de basket de mon lycée. Je peux même dire que j’entre dans une colère noire quand on m’en parle. Je dois même avouer que c’est le principal sujet qui arrive à me faire sortir de mes gonds. J’essaie de l’aimer à nouveau parce que je sais que le basket c’est une partie de moi mais, ce match… Quand j’y repense ravive en moi une douleur que je n’ai jamais connu.

J’ai perdu peu à peu mes amies qui m’ont abandonné. Même après mon entrée à Seirin, je suis restée très loin des équipes de basket de l’école. Les cours ? J’apprend tout en autodidacte et, j’agis avec désinvolture. Comme je traîne la nuit dans les rues et me bagarre bien souvent je profite de dormir pendant les cours tant je m’ennuie. En effet, à cause de mes facilités, même au lycée il n’y a rien qui arrive à garder mon intérêt bien longtemps. Je joue en solitaire aux jeux de réflexion en même temps, cela semble intéresser peu de monde alors trouver un adversaire surtout à Seirin ? Bonne blague ! J’ai recommencé à emmener avec moi mon ballon de basket mais, je le cache bien au fond de mon sac pour que personne ne le voit. Ce n’est pas comme si de toute façon je prenais des cours avec moi… Comme au collège je me donne plus aux activités sportives mais, pour les clubs… Je n’en suis dans aucuns… Trop gonflants.. Je ne supporterais pas d’avoir une personne me donnant des ordres. Ou alors entendre des filles piaillaient pour un rien à m’en donner mal au crâne. Le maquillage et tout le reste… Ou même parler des garçons… Quelle perte de temps… Je déteste les chichis… D’où le fait que je préfère de loin la compagnie des hommes car, ils parlent moins, ils agissent.

J'inquiète ma famille, je le sais parfaitement.. Surtout quand je me suis enfermée avec plusieurs livres de boxe et ai entraîné mon corps comme jamais en refaisant le même coup de poing. A force de me battre dans des combats de rue, je dois avouer que j'ai perfectionné ma force, mon endurance, ma vitesse à force de courir, sauter et pour éviter les coups, rien de mieux que d'être agile et rapide. On peut dire que cela ressemble plus à du kick boxing puisque j'utilise aussi mes pieds.

Aujourd’hui ? Ma routine n’a pas changé. Je dors en cours, joue la majorité du temps au street-basket et la nuit, il n’est pas rare que je me retrouve impliquée dans des combats de rues très violents. Voilà comment résumer ma vie tout simplement.  Une vie qui m'ennuie... Le basket me manque mais... Cette envie en moi... Cet amour... Je n'arrive pas à le retrouver.. Le retrouverais-je un jour ? C'est la question que je recherche toujours et pour le moment, je ne l'ai toujours pas trouvé.

TEST RP

Je peux entendre distinctement le son du rebond du ballon… Le sifflement de l’arbitre signant ainsi la fin du match et moi, je suis paralysée sur le banc de touche, la serviette cachant la moitié de mon visage. Nous aurions pu finir en beauté pour la troisième place mais, nous avons terminé 4eme par ma faute. Je ne pouvais pas m’enlever de mon esprit la bataille de la veille. Un match de basket pour moi équivaut à une bataille que j’ai perdu lamentablement. Mon regard est sans doute vide… Je suis une coquille vide. Je devrais pleurer d’avoir été mise sur le banc à cause de 5 fautes que j’ai faites volontairement. Ironiquement, je ne ressens rien. A croire que mon cœur a été détruit hier contre la Génération des Miracles. Physiquement je suis ici mais, psychologiquement je suis ailleurs..

Quelques jours plus tard

Je ne bouge pas, je suis dans cette salle d’équipe devant mon casier ou devrais-je dire ce qui reste de mon casier. Celui-ci est défoncé et ce, par la force de mes mains… Il n’y a plus mon nom… Aujourd’hui encore, j’ai séché l’entrainement… Il reste la Winter Cup mais, elle n’est plus mon objectif. Quel est mon objectif d’ailleurs ? Je me recule et j’aperçois mon visage dans une glace.. Mon regard est vide, il n’y a plus rien si ce n’est que la haine.. Des pas précipités se font entendre avant que la porte ne s’ouvre soudainement à la volée. Je me retourne pour voir mes coéquipières ou devrais-je dire mes ex-coéquipières. Je les observe une par une.. Elles semblent choquées de me voir là.. J’en vois une s’approchait de moi, celle qui a pris ma place de capitaine de l’équipe…

Qu’est-ce que tu fous là ? Dois-je te rappeler qu’on ne veut plus voir ta face ici ? Si, ce n’est pas pour jouer ou t’entrainer ne viens plus ! Par ta faute nous sommes accusées d’être violentes. Tu as tout gâché !!

Je peux voir une autre fille s’approchait d’elle et la tirer vers le bras pour lui demander d’y aller doucement alors que moi… Ses paroles… Elles me frappent de plein fouet et me blessent. Elles ne veulent plus de moi… Elles ne désirent plus me voir … ? Quel culot… Sans moi, elles ne seraient rien… Ma faute ? C’est leur faute si on a perdu !! Elles n’ont même pas été capable de garder leur désir de combattre jusqu’au bout… Ont –elles oubliées à qui elles doivent ce club ? Un sourire sardonique apparaît sur mon visage, mon regard devint noir et froid. L’une de mes mains attrape le ballon orangé et le balance férocement en direction de cette effrontée qui la touche au milieu de l’estomac la propulsant ainsi, à quelques pas en arrière et au sol. Des cris, de l’agitation, des regards… Alors que moi je me tiens bien droite avançant un pas après l’autre vers elles alors, qu’elles, elles reculent. Je récupère le ballon qui a roulé jusqu’à mes pieds et le fait tournoyer sur un de mes doigts.

Ma faute ? HAHAHA… Dois-je-vous rappeler à qui vous devez cette 4eme place ?? Vous n’auriez jamais joué au basket sans moi. Qu’on soit bien claire ! C’est moi qui ne supporte plus de voir vos sales faces… Des joueuses vous ? Qu’on me laisse rire… Que je ne vous revoie plus et surtout n’osez plus jamais me parler si vous vous souciez de votre joli minois !

Le ton de ma voix s’était haussé et je jette à nouveau violemment cet ami qui m’a trahi moi… Moi celle qui prenait le plus grand soin de lui … Contre les casiers cette fois-ci les faisant hurler à m’en casser les oreilles. Je me fiche bien de leurs avis… C’est comme ça qu’elles me remercient ?! Une 4 place ? Le plaisir de jouer ? Je ne l’ai plus. Je n’ai plus rien !!! Je ne ressens rien quand je mets un pied sur le terrain. Elles ne pensent qu’à leur plaisir personnel. Très bien… Je pars… Et c’est ce que je fais sans leur jeter un regard. Je sors alors que l’équipe masculine et leur coach m’accueillent à la sortie du vestiaire. Probablement attirés par les cris de ces potiches.. Le coach me fait la morale.. Me demande des explications, pâlit un peu avant de prendre un air contrarié quand il voit la vice capitaine que j’ai blessé à l’instant. Ne me regarde pas comme ça… Qu’est-ce que vous avez tous à me regarder hein ? Me faire la morale ? Qu’est-ce qui me prend ? Il demande ? Effrontément je lui réponds une main sur la taille.

Ne vous inquiétez pas je ne l’ai pas tué ! Quoi ? Vous vous attendiez à quoi comme réponses hein ? C’est bon, princesse ne va pas mourir et ne vous en faîtes pas, je ne remettrais plus les pieds dans votre club minable !

Je peux voir que ce que j’ai dit vient de les choquer mais, je ne me soucie pas de ce qu’ils pensent de moi. Je ne me soucie de rien. Je m’éloigne à grands pas ne m’arrêtant pas à chaque appel du coach ou même des autres joueurs. Il était hors de question que je les laisse me virer. Le basket ? Terminé pour moi… Plus jamais je ne rejouerais au basket ! Plus jamais !

Deux ans plus tard

Un son de rebond.. De l’agitation… Je LE vois !! D’une main je vole le ballon avant de courir à toute allure vers ce panier et sauter pour faire un dunk. Je peux entendre des acclamations, des félicitations des deux joueurs qui jouent avec moi mais, je ne réponds pas à leurs compliments. Je retourne à ma position initiale en silence et en trottinant tout en regardant ma main. Les sensations que j’éprouvais avant… Elles ne sont toujours pas revenues… Je m’ennuie… Je me sens toujours aussi vide.. Un sourire triste prend sa place sur mon visage le temps de lever mon regard vers le ciel avec une expression mélancolique.

CAPACITE DU JOUEUR

J'ai la capacité d'analyser rapidement et de manière intelligente les actions des joueurs de l'équipe adverse. Je dois seulement être très concentrée et déterminée. Dans ce cas-là, je suis alors dans ce que j'appelle la "Slow Zone". Qu'est-ce que c'est cette zone ? C'est très simple, par mon analyse précise des actions des joueurs et avec un minimum de chance, j'arrive à percevoir d'une autre façon que les autres autour de moi. Je vois le jeu comme s'il était ralenti. Mes yeux et mon cerveau ont été tellement soumis à cet exercice depuis mon enfance que le temps se déroule lentement pour ma part. Ainsi, j'ai la possibilité de créer une défense hors norme et de contrer avec une facilité affligeante. Ma grande taille et mon physique d'athlète sont des atouts non négligeables qui font de moi, tout de même, un joueur qui se démarque.

(c) codée par Tsu-chan

Avis de Tsubaki: Tu maîtrises très bien le personnage et le caractère est vraiment respecté. :D Takao sera content de voir sa création enfin joué ! Tu es donc validée, senpai !

Avis de Tatsuya: Présentation très agréable à lire et que je trouve très complète. Pour ma part, tu as ma validation o/

Avis de Kagami: Je suis du même avis que mes collègues et donne mon accord pour te valider.

(c) codée par Tsu-chan