The Basketball Which Kuroko Plays
 
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 Frightened by the wolves ; Azami. [Ended Download]

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Seirin
Satō Azami

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Frightened by the wolves ; Azami. [Ended Download] Vide
MessageSujet: Frightened by the wolves ; Azami. [Ended Download]   Frightened by the wolves ; Azami. [Ended Download] 571010clock09.10.15 20:29



Satō Azami
« Evidemment que j'veux apprécier le basket de nouveau ! »




  • Nom : Satō.
  • Prénom : Azami. Avec le kanji de l'écriture 字 et celui du cœur 心
  • Surnom : ... Aza ?
  • Age : 17 ans.
  • Date de naissance : 26 juillet.
  • Nationalité: Japonaise.
  • Taille : 179 cm.
  • Poids : 64 kg.
  • Orientation sexuelle : Non renseignée.
  • Statut social : Dans la moyenne.
  • Poste au basket : Pivot, anciennement ailier fort. Mais elle ne joue plus dans aucune équipe officielle.
  • Situation familiale : Fille unique, célibataire et fière de l'être.
  • Etablissement : Seirin, les étoiles montantes.
  • Double Compte : OUI
  • Avatar : Matoi Ryuuko + Kill la Kill.


© Kumako Tsubaki


CARACTERE
Emmerdeuse, Azami n'écoute jamais ce qu'on lui dit, Azami lève les yeux au ciel et soupire, Azami provoque. Elle n'aime pas l'autorité, ni les conseils qu'on lui donne lorsqu'elle échoue là où elle espérait l'emporter ; elle déteste qu'on lui mette ses défaites sous les yeux, de quelque façon que ce soit. Parce qu'elle déteste perdre, la jeune Azami, elle déteste y croire et puis voir son espoir se briser entre les mains de personnes bien peu consciencieuses, ou juste plus douées qu'elle. Face aux reproches, face aux moqueries, face aux insultes, l'adolescente ne sait conserver son calme. Le sang-froid ne compte pas parmi ses qualités ; impulsivité l'a remplacé, et est sans doute ce qui la caractérise au mieux. Prenez-la de haut, elle serrera les dents, esquissera un sourire, et lèvera un joli doigt sous votre nez, au mieux. Au pire, les cinq doigts, fermés, iront à la rencontre de votre mâchoire, de votre estomac, ou de toute zone sensible susceptible d'être touchée, blessée. La jeune Satô ne supporte pas d'être contredite ou rabaissée et, ça, elle sait le faire comprendre. En rien diplomate, son vocabulaire paraît n'être limité qu'à quelques insultes dés qu'elle s'adresse à quiconque n'est pas parmi ses intimes. Et, des intimes, autant dire qu'elle en a peu : qui veut d'une fille qui ne sait refréner ses pulsions d'agressivité soudaines ? Rares sont ceux qui la supportent, ceux qui ne l'abandonnent pas à force de la voir enchaîner colère sur colère, venin sur venin. Azami n'est jamais tendre avec ceux qui s'y prennent mal avec elle et, bien malgré elle, elle se prive de toute compagnie à ses côtés. Solitaire, mais pas tout à fait par choix, elle se renferme d'autant plus, et montre les crocs à tous ceux qui s'efforcent d'être un peu trop gentils avec elle.

L'affection, elle l'accepte pas, et pourtant elle en manque cruellement. Ses attentions à elle envers les autres passent souvent inaperçues, camouflée sous un comportement violent et désabusé. Et, pourtant, combien de fois a-t-elle était présente pour quelqu'un dont les larmes ne tarissait plus, là pour faire éclater un rire plutôt que de forcer la parole ? Combien de fois a-t-elle détourné l'attention de quelque imbécile déterminé à frapper autrui, autrui qu'elle ne voulait pas voir blessé, pour encaisser et rendre les coups à sa place ? Combien de fois a-t-elle glissé une pièce sur le coin de la table de qui n'avait pas l'argent pour prendre le bus, ou pour acheter une canette de boisson au distributeur du hall ? Azami n'est pas de bon conseil, Azami n'est pas de bonne compagnie, Azami s'attire les ennuis, mais Azami aime les autres même si elle ne sait pas le dire. Elle a de l'amour à revendre, elle le montre à sa façon, furtivement, parce qu'elle ne sait pas y faire avec les mots, parce qu'elle n'a appris qu'à frapper et jamais à converser des choses qui ne tournent pas rond dans sa vie d'adolescente renfrognée.

Elle est téméraire, n'a pas froid aux yeux, elle pourrait foncer dans le tas avec sa détermination à toute épreuve, mais Azami n'est pas dénuée d'esprit. Elle n'est pas dernière en cours, pas dernière tout court, pas l'idiote qu'il faut sans cesse reprendre parce qu'elle est en échec scolaire le plus total. Azami réfléchit, peut-être un peu trop d'ailleurs. Elle pense beaucoup, comprend rapidement les équations qui lui passent sous le nez, les résout à vitesse grand V et puis s'ennuie. L'école n'est pas pour elle, et pourtant on l'y envoie toute de même. Soit. Azami tente de prendre du recul sur les choses, à sa façon et du mieux qu'elle peut. Si elle ne sait pas se distancer de tout ce qui peut lui tomber dessus, elle essaie, autant que possible, de ne pas les laisser la blesser de trop, la faire vaciller, glisser, tomber de ce piédestal sur lequel elle peine à rester depuis que sa passion pour le basket est aussi devenu l'un de ses plus grands dégoûts. La jeune femme est une pessimiste approuvée, une poisseuse qui s'accroche aux leitmotiv des autres pour se donner de l'élan, pour rebondir sur les dos ronds des épreuves et des douleurs, qu'elle s'inflige sans doute elle-même à ne pas vouloir recracher son amertume au sol, préférant en conserver la saveur aigre sur la langue.

Lorsque les choses se corsent, la demoiselle, garçon manqué au possible, se fait violence pour refouler ses instincts premiers ; cogner n'est pas toujours le fin mot de toutes les situations. Quand se servir de ses poings n'est pas prudent, Azami se retient, et Azami pense, Azami se prend la tête à débattre du pour et du contre dans un coin de son esprit, pendant qu'elle griffonne sur une feuille. Elle sait que la haine n'engendre que la haine, la violence que la violence, et que ce n'est pas là la réponse à tout et tout le monde, mais elle ne sait pas toujours s'en défaire comme il le faudrait. Pire, encore, elle n'ose jamais demander à d'autres de l'aider, trop fière sans doute pour seulement reconnaître que quelque chose lui échappe. Sa réflexion, elle l'entretient sur des jeux qui demandent concentration, échecs et shogi en font partie ; et c'est sans doute l'une de ces rares choses qui savent l'apaiser, la détourner de ces pensées bien trop tristes et tourmentées pour une fille de son âge et qui, pourtant, ne lui laissent souvent que peu de répit.

Car, après tout, comment faire son deuil de ce qui comptait plus que tout au monde, lorsque tout fut arraché, brisé en un instant ?


HISTOIRE
Toutes les histoires commencent pareil ; rien de nouveau sous la lune.

Toutes les histoires commencent pareil, et celle d'Azami commença simplement, comme commence celle de beaucoup d'enfants du monde : dans une maternité, par un premier cri douloureux suivit de bien d'autres ensuite. La première et unique fille du couple Satō venait de voir le jour, et c'étaient tous leurs rêves de fonder un jour une famille qui se concrétisaient. Ils n'avaient pas fait de hautes ni longues études, ils ne roulaient pas sur l'or non plus, mais ils avaient de l'amour à revendre et, comme ce n'était pas suffisant de n'avoir qu'eux-mêmes à aimer, ils avaient choisi d'aimer un petit être qui était un bout d'eux, qui leur ressemblait et qu'ils guideraient sur les premiers sentiers de la vie jusqu'à ce que cette minuscule chose dans son pyjama encore trop grand pour elle ne prenne son envol.

Fille unique, fille aimée, fille gâtée, elle n'avait jamais véritablement manqué de rien. On ne pouvait lui accorder tous ses caprices, mais l'on cédait à la plupart, on la couvrait de peluches toutes douces et de bonbons piquants qu'elle réclamait, les yeux doux, le sourire craquant aux lèvres. Azami, six, sept, dix ans, savait déjà y faire avec ses parents, pour les mener à la baguette et comme elle l'entendait. Toute petite, déjà capable de faire fondre les adultes de sorte à ne jamais se faire gronder quand il le fallait pourtant, elle compris pourtant bien vite la valeur de l'argent et tout ce que l'on pouvait en faire. Lorsque son père perdit son emploi, peu de temps avant qu'elle n'entre au collège, elle cessa de demander à ce que l'on dépense pour elle, pour des broutilles dont elle n'avait pas véritablement besoin.

La seule chose qu'elle s'osa encore à réclamer auprès ses parents fut un ballon de basket, lorsqu'elle découvrit les joies de ce sport au sein du club de son collège. Ses débuts furent laborieux, tant qu'elle n'était souvent que remplaçante les premiers temps, condamner à regarder les autres jouer et à ne participer que lorsqu'il s'agissait de s'entraîner tous ensemble. Alors, ce ballon qu'elle voulu se voir offrir, ce n'était pas qu'un simple caprice ; elle trouva les mots, argumenta, pesa le pour et le contre. Son objectif ? Pouvoir s'entraîner seule, améliorer son dribble, ses paniers. Elle voulait devenir plus forte pour quitter son poste de simple remplaçante et jouer enfin, montrer de quoi elle était capable. Et puis, aussi, surtout, gagner. Rien qu'une fois, pour se prouver ne serait-ce qu'à elle-même qu'elle en était capable.

Elle l'avait obtenu, lorsque ses parents avaient compris que le basket, pour leur fille, était devenu plus qu'un passe-temps. Il avait suffit de bien peu, mais c'était à présent une passion, un challenge, quelque chose qu'elle tenait à réussir pour prouver qu'elle aussi, savait briller. A cette époque-là, il n'y avait pas encore véritablement de prodiges du ballon, juste de jeunes joueurs plus doués que d'autres. Azami n'aspirait qu'à les battre, au moins une fois dans sa carrière. Ce fut cette objectif qui la poussa à s'entraîner, dés qu'elle rentrait du collège. Ses devoirs partiellement faits, elle rechaussait ses baskets et s'en allait, balle sous le bras, traîner sur le terrain de street au bout de la rue. Souvent, elle s'entraînait seule. Mais certains jours, d'autres étaient là, et elle venait parfaire le nombre de joueurs pour leur permettre de jouer tous ensemble, en équipes à peu près équitables.

Et c'est ainsi qu'elle appris à jouer. Elle développa des techniques, une aisance, une souplesse, une agilité que l'on n'acquiert souvent qu'avec l'expérience moins réglementée des matchs de rue, plus vifs et plus coriaces souvent que ceux sur les planchers des salles conçues pour. Ça lui plaisait et, à voir les progrès phénoménaux qu'elle faisait sur le terrain lors des entraînements et des matchs amicaux, elle savait qu'elle ne le faisait pas en vain. Ses capacités, étouffées pendant près d'une année, s'étalaient enfin. Il y avait des victoires, des high five, des tapes sur l'épaule et des rires ; c'était beau, c'était bien. Azami avait trouvé sa place. Et elle aimait ça, plus que tout.

Elle avait enfin quitté le banc des remplaçants, elle évoluait dans le cinq majeur à présent, et c'était comme un second souffle pour elle. Elle se sentait revivre, à voir son mérite reconnu, à voir ses capacités capables de servir dignement son équipe pour les mener à la victoire. Elle se savait faite pour ça, et pour rien d'autre. Ses parents ? Ils ne remettaient jamais sa passion en cause ; uniquement ses résultats scolaires qui n'étaient pas des plus réguliers. Ils la menaçaient parfois de la retirer de son club, si elle ne s'avisait pas de faire un peu plus d'efforts en classe. Mais jamais, ô grand jamais, ils n'osèrent. Elle était leur fille, leur petite fille, et ils ne voulaient que son bonheur ; elle le trouvait dans le basket, ils étaient incapables de l'en priver.

Pour qu'une étoile s'éteigne, il faut qu'une autre s'allume.

Mais c'était sans doute trop parfait. Il paraît que l'on brise souvent les ailes de ceux qui croient trop vite en leur bonheur, en leur invulnérabilité. Azami s'est tôt crue intouchable, au sommet et prête à vaincre le moindre adversaire qu'on lui présentait. C'était son équipe, ses filles, ses sœurs, elles étaient les meilleures et il n'y avait rien ni personne pour les faire tomber. Elle voulait le croire, en tout cas. Elle savait qu'elles n'étaient pas tout à fait infaillibles, qu'elles rencontreraient plus fort qu'elles un jour ; mais pas si tôt. Surtout pas si tôt. C'étaient encore des enfants au fond, des enfants qui se donnaient trop dans ce qu'elles faisaient, qui s'accrochaient à leur passion comme à rien d'autre. C'était trop.

C'était lors de sa troisième année de collège, elle était encore jeune, insouciante et on ne peut plus sûre qu'elle lorsqu'il s'agissait de parcourir un terrain de basket, balle à la main. Ô combien elle pouvait avoir bon espoir, même lorsqu'elle a appris que leur prochain match se jouait contre celles qui, déjà, se faisaient appeler la Génération des Miracles Féminines. C'étaient de pâles copies de celle masculine, mais c'étaient aussi, quelque part, celles qui faisaient luire, ne serait-ce qu'un minimum, le basket comme un sport qui pouvaient, lui aussi, être féminin. On l'attribuait aux garçons, parce qu'il fallait être fort, grand, musclé, et l'on n'imaginait pas une fille qui se devait d'être coquette risquer d'y perdre un ongle. Les ongles, Azami n'en a jamais rien eu à faire.

Elles s'étaient entraînées dur, toutes ensemble. Dans les rires et la bonne humeur, se persuadant qu'elles allaient l'emporter, qu'elles étaient suffisamment entraînées, et surtout suffisamment soudées pour y parvenir. Si elles n'étaient pas infaillibles, les filles d'en face ne pouvaient pas l'être non plus, c'était certain. Et pourtant... et pourtant, tout ne fut que désillusions. Dés les premières minutes, les Miracles prirent l'avantage, la possession du terrain. C'étaient elles qui menèrent tout le jeu, qui firent courir Azami et ses coéquipières dans le vague, sans presque jamais avoir l'occasion de détenir le ballon, ni même de marquer. Jamais, non plus, la « Slow Zone » dont Azami était si fière ne l'aida véritablement. Au fil du match, même, elle perdit la détermination nécessaire, la force qu'il lui fallait, le courage lui manqua.

Il y eut un dernier panier, un buzzer beater qui n'était pas pour leur équipe. Certaines de son terrain s'effondrèrent, pleurèrent, trouvèrent réconfort auprès de leur capitaine. Azami, elle, resta de marbre. C'était un masque. Elle regardait celles qui étaient à l'opposé de la salle, elles bavardaient, se tapaient dans les mains, s'ignoraient, on devinait aussi des signes de tension entre elles. Elles n'étaient pas aussi soudées que l'était l'équipe d'Azami. Alors comment, comment avaient-elles pu les battre de la sorte, sans jamais leur laisser l'occasion de s'affirmer ne serait-ce qu'un peu, qu'un instant ? Les poings serrés, Azami salua, remercia. Les dents serrées, Azami retourna aux vestiaires, pris sa douche. Le cœur serré, Azami rentra chez elle, s'enferma dans sa chambre. Tout venait de s'effondrer, et elle ne se le pardonnait pas.

Bien sûr, la pluie et le hasard, la nuit et les guitares... On peut y croire.

Elle ne remit plus jamais les pieds dans le gymnase. Ses baskets restèrent là, seules dans leur case, aux vestiaires, et son uniforme aussi, roulé en boule dans un élan de colère. « J'arrête. » avait-elle dit à celles qui l'interrogeaient ; « J'arrête. » avait-elle affirmé à son entraîneur ; « J'arrête. » avait-elle encore répété à ses parents. Elle arrêtait, parce que ça faisait trop mal et qu'elle se sentait coupable. A ses yeux, c'était sa faute, sa défaite. Le match avait pourtant bien commencé, même si les premiers points avaient été pour l'équipe adverse. Les filles s'amusaient, les filles riaient, les filles s'encourageaient. Et puis, peu à peu, un peu trop vite, ça s'était effrité. Elle avait connu des échecs, mais ils n'avaient jamais été aussi cuisants. Ils se jouaient à peu, d'habitude. Cette fois-ci... Cette fois-ci, c'était un peu trop violent pour elle.

Alors, non, elle n'approcha plus du gymnase de son école, se joignit à un quelconque club de shôgi dans le lycée pour passer le temps. Et puis, au lieu de passer son temps libre à traîner dans la ville avec son équipe, elle traîna seule, s'égarant parfois sur les terrains de street-basket. Elle tentait de les esquiver, mais elle s'y rendait toujours, presque inconsciemment. Il ne fallut que quelques semaines pour qu'elle se retrouve avec un ballon entre les mains à nouveau, en train de défier une bande de petits branleurs des citées. Elle les avait vaincus, avec une rage affolante et écrasante. C'était à eux qu'elle n'avait pas laissé une seule fois l'occasion de réagir. Elle fut acclamée par ses coéquipiers improvisés, agressée de regards noirs et dépités par ses adversaires. Ni l'un ni l'autre ne lui firent ni chaud ni froid. La victoire même avait un arrière-goût amer, désormais.

Chacun ses mots, et ses regards.

Il y a des jours avec, il y a des jours sans, et depuis sa défaite, Azami enchaînait les jours sans. Elle était pourtant entrée en première année au lycée, depuis, mais personne n'avait su la convaincre de revenir dans le club de basketball, à qui elle manquait pourtant. Son rire, son entrain, ses encouragements manquaient aussi, paraissait-il. Mais rien n'y fit ; elle refusa, nia tout en bloc. Elle ne voulait pas. Elle ne voulait pas causer encore une défaite, et elle n'éprouvait même plus ce plaisir sans bornes qu'elle avait à jouer au basket, autrefois. Pourtant, elle n'arrêtait pas vraiment, quand bien même dans sa bouche, le street-basket, ça n'avait rien à voir avec tout ça. Ça restait du basket. Mais elle nia, nia encore. « J'arrêterai de toute façon, ça ne m'amuse plus. » a-t-elle dit un jour, peu après la reprise des cours. Pourtant... Pourtant, elle n'a toujours pas arrêté. Et elle n'arrêtera sans doute jamais.

Parce que, bordel, un jour, elle aimera à nouveau le basket.


TEST RP
Bla. Divisez par la somme de... Bla. Résultat entier... Bla.

C'est à peu près tout ce qu'Azami est capable de saisir, au milieu de l'enchevêtrement de paroles de la professeure de mathématiques. Elle a arrêté d'écouter depuis longtemps, l'équation est déjà résolue dans un coin de sa feuille abîmée. Le stylo tourne autour de ses doigts, elle appuie nonchalamment son menton dans la paume de sa main libre. Son regard, il est parti ailleurs, loin, par delà la vitre qui lui renvoie son reflet las. Elle n'a pas envie d'être ici, pour sûr. Ses jambes ne demandent qu'à courir, ses mains rendues rêches à force de taper dans un ballon n'en ont pas encore assez. Ce soir, elle rejoindra le terrain, comme chaque fois après les cours. Il y aura peut-être quelqu'un, et elle jouera avec un énième inconnu ; sinon, elle marquera seule en ressassant ce passé où son équipe brillait, où son équipe croyait, ce temps où elle a finalement cessé de croire et a tiré sa révérence en face de toutes les autres. C'est comme déjà jauni par le temps, dans sa tête.

Elle soupire et, comme pour répondre au brouillon de son esprit, la sonnerie retentit, moqueuse, cruelle. Azami décoche un regard assassin à la cloche au dessus de la porte de la salle, qui s'ouvre déjà sur les élèves, ceux qui s'en vont manger sur le toit ou dans la cour. Elle-même hésite un temps, et puis croise le regard de l'une de ses camarades. Un signe de tête, et la basketteuse se lève, la pochette de son repas à la main, pour venir s'asseoir à coté de l'autre adolescente. Les deux autres attablées, qui paraissaient en pleine conversation des plus animées, se taisent. Azami tique, les vrille d'un regard suspicieux, qui passe de l'une à l'autre. Elles se regardent, regardent ailleurs, regardent leur jus de fruits ; tout paraît soudainement passionnant à souhait. « Il se passe un truc ? » Silence.

La mécheuse soupire, ouvre son emballage, dont elle tire un beignet de riz. « Quand vous arrêterez de faire des cachotteries, faites-moi signe. » Il y a un rire gêné qui s'échappe des lèvres d'une des deux intéressées, mais un regard curieux la fait taire à nouveau. C'est finalement celle qui a invité Azami à s'asseoir avec elles qui décide de répondre à ses interrogations, après s'être éclaircie la gorge. « C'est que l'équipe dans laquelle tu étais joue un petit match, samedi, et on a été invitées à venir voir... Elles ont dit que tu pouvais venir aussi, mais j- » « Je ne viendrai pas. » Nouveau silence, plus lourd encore que celui survenu plus tôt. « On s'en doutait. C'est pour ça qu'elles n'ont pas voulu te le dire. » Azami jette un coup d’œil aux deux autres, qui soutiennent difficilement son regard, des sourires un peu bancals accrochés au visage. « C'est rien. J'comprends. »

Elle croque dans son beignet de riz, décidée à oublier la conversation qui vient d'avoir lieu. Quelque part, dans son cœur, elle sent ce désir de retourner sur le parquet, qui ne s'est jamais vraiment usé, et qui n'a fait qu'être masqué sous des tonnes de rancœur et de culpabilité. Mais sa conscience la rattrape bien vite ; elle n'y retournera pas, et elle n'ira pas non plus voir qui l'a remplacée dans cette équipe qu'elle appréciait tant. Ce serait se torturer pour rien, Azami le fait déjà bien suffisamment. Elle étouffe un soupir, avale une gorgée de son jus d'orange. Et puis, sans même avoir retiré la paille d'entre ses lèvres, elle se décide à crever le silence pesant qui ne s'est toujours pas dissipé. « Bon, et sinon, quelqu'un a fait le devoir de géographie, histoire que je puisse copier ? » Des yeux se lèvent au ciel, un sac s'ouvre, une copie se tend. « Essaie quand même de ne pas faire de mot à mot. » Azami esquisse un sourire. « Tu me connais. » Un jour, peut-être, elle lutterait contre sa hantise des cours, et profiterait de ses capacités pour faire reluire son bulletin. Un jour...


CAPACITE DU JOUEUR
C'est arrivé, un jour, tout seul. Elles affrontaient une équipe dont la force était similaire à la leur, elles étaient concentrées, déterminées, toutes entières au jeu et aux gestes de leurs adversaires, insensibles à ce qui les entourait sinon les autres filles. Il y avait la rage de vaincre qui luisait dans leurs yeux, et l'amour du basket, aussi. Et puis, tout s'est enclenché ; le terrain a paru a Azami comme ralenti. Elle distinguait avec précision les gestes de tous ceux qui l'entouraient, coéquipières comme adversaires. Elle percevait tout à coup tous ces détails qui échappaient aux yeux quand le jeu était rapide et qu'on était à la poursuite de la balle. De ce fait, avec cette observation accrue, qui lui permettait de repérer les failles du jeu, elle pu se placer de sorte à contrer l'attaque avec brio.

Ce qu'elle cru alors n'être qu'un coup de chance, quelque chose d'un peu étrange et relevant du miracle se reproduisit, plus d'une fois. Le temps n'était pas vraiment ralenti, mais sa capacité d'analyse s'aiguisait, de sorte qu'elle remarquait ce qui échappait aux autres. Au fil du temps, elle a appris à dompter cette faculté qu'elle ne comprenait pas vraiment, à s'habituer pour savoir s'en servir plus efficacement et sur une plus longue durée, qui n'excède cependant jamais la quinzaine de secondes tout au plus. Heureusement, c'est largement suffisant pour repérer les petits détails qui peuvent changer la donne.






  • Pseudo : Azami ? -dies- Nan, sinon c'est Encrine / Yuzetsuki / TwentyYon. c:
  • Âge : 16 ans mais très bientôt 17, donc... o/
  • Comment avez-vous découvert le forum ? cf. Tsubasa. Me semble que c'était par partenariat ?
  • Votre avis sur le forum ? ... je le déteste. C'est pour ça que je fais un DC, m'voyez ?
  • Votre présence sur le forum ? 7/7 sauf empêchement. c:
  • Code de validation :

    PS : les loups, dans ma signature comme dans le titre de ma présentation, sont une référence au livre Love Letters to the Dead, d'Ava Dellaira. Les loups sont une métaphore des démons du passé, des problèmes auxquels on n'échappe pas si l'on ne les affronte pas. Voilà, pour ceux qui, éventuellement, se demandaient ce que venaient faire des loups ici. c:

    PS² : certaines phrases dans mon histoire viennent tout droit de l'ouverture de la comédie musicale Roméo et Juliette : de la haine à l'amour, et appartiennent de ce fait entièrement à Gérard Presgurvic.

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Dernière édition par Satō Azami le 22.12.15 15:35, édité 10 fois
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Tôo
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MessageSujet: Re: Frightened by the wolves ; Azami. [Ended Download]   Frightened by the wolves ; Azami. [Ended Download] 571010clock09.10.15 21:37

Re-bienvenue !!!
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MessageSujet: Re: Frightened by the wolves ; Azami. [Ended Download]   Frightened by the wolves ; Azami. [Ended Download] 571010clock10.10.15 7:31

Bienvenue enfin re du coup ! Frightened by the wolves ; Azami. [Ended Download] 3895617555
J'ai déjà une idée de lien entre nos deux personnages ça sera cool Frightened by the wolves ; Azami. [Ended Download] 2024908887
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MessageSujet: Re: Frightened by the wolves ; Azami. [Ended Download]   Frightened by the wolves ; Azami. [Ended Download] 571010clock10.10.15 13:53

Re-bienvenuuuuue! ~
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Seirin
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MessageSujet: Re: Frightened by the wolves ; Azami. [Ended Download]   Frightened by the wolves ; Azami. [Ended Download] 571010clock10.10.15 14:13

Rebienvenue jumelle !

ah, cet ava est vraiment lait, je me dois de te donner l'autre ._.
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Seirin
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MessageSujet: Re: Frightened by the wolves ; Azami. [Ended Download]   Frightened by the wolves ; Azami. [Ended Download] 571010clock12.10.15 7:34

Merciiiii tout le monde ! Pour les idées de liens, tout ça, on verra en temps et en heure, huhu. ~

Ahahah, faut dire, il est vieux cet avatar-là, nan ? xD M'enfin, moi je le trouve bien. ♥

Ah et, si on veut bien me donner un thème pour le test RP, je suis preneuse, j'en avais écrit un mais je ne suis pas satisfaite, donc je m'en remets à vous. ~
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MessageSujet: Re: Frightened by the wolves ; Azami. [Ended Download]   Frightened by the wolves ; Azami. [Ended Download] 571010clock12.10.15 18:42

Wsh tékitwa


rebienvenue c: je t'aime ♥
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MessageSujet: Re: Frightened by the wolves ; Azami. [Ended Download]   Frightened by the wolves ; Azami. [Ended Download] 571010clock17.12.15 17:57

Merci ♥

PLOP juste pour dire, il me reste JUSTE le test RP, je le fais ce week end. Ce soir je peux pas, au mieux je le fais demain soir, sinon ce sera samedi ou dimanche quand je reviendrai des animations de Nowel de ma ville :B
Je sais, j'ai beaucoup tardé, je suis impardonnable ;; pour la peine, j'offre un fouet au staff pour me frapper, sauf si Jumelle veut utiliser le sien. /out
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Seirin
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MessageSujet: Re: Frightened by the wolves ; Azami. [Ended Download]   Frightened by the wolves ; Azami. [Ended Download] 571010clock22.12.15 15:34

EHHHHH VOILA.
Désolée du double-post, mais j'ai ENFIN terminé. Pardon pardon pardooooon pour le retard, je suis mauvaise ;w; J'ai toujours autant envie de jouer Azami, mais je ne savais pas du tout où aller avec l'histoire. Je suis mauvaiiiiise. ;w;
MAIS BON. Maintenant c'est fait, et promis, je serai plus réactive en RP que je ne l'ai été avec cette présentation ! D8 ♥♥
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Tetsuya #2

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MessageSujet: Re: Frightened by the wolves ; Azami. [Ended Download]   Frightened by the wolves ; Azami. [Ended Download] 571010clock22.12.15 21:28

TU ES VALIDE(E)
Avis de Tsubaki : Bon... dois-je vraiment dire quelque chose, sinon, qu'il n'y a rien à dire justement ? 8D Tout est nickel, même si j'avoue que, Azami étant assez brutale, je m'attendais à un style avec un peu plus de punch ( littéralement ) mais c'est très bien comme ça aussi ! Bref, hâte de rp avec toi senpai >w< ( j'ai des projets pour toi cc: )

Avis de Satsuki : Comme Tsukin, je trouve ça nickel ! N'hésite pas à y aller plus fort avec Azami, que le côté brutal nous explose. Sinon, je n'ai rien à dire, c'est parfait ! Bon RP ♥

Avis de Tatsuya : Nan, moi, je refuse, tu n'avais qu'à pas dépasser autant le délai :c /PAN/ BON, SERIEUSEMENT. Tu sais à quel point je suis amoureuse de ton style, non ? :B Je sais que tu peux mettre plus de brutalité dans tes RP donc n'hésite pas à te faire plaisir~ Bref, bon jeu à toi \o/

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