Tsubaki regardait l'infirmière enrouler le bandage autour de sa main gauche, faisait disparaître sa peau rouge enduit de crème. Sa tâche finie, elle laissa l'adolescente retourner en cours, et griffonna quelque chose sur son papier. La rosette la remercia avant de quitter l'infirmerie et de rejoindre sa salle de classe.
30 minutes plus tôt, la classe 1-B était en cours d'économie domestiques et devait préparer des cookies. Pile ce qui lui fallait puisqu'elle devait en préparer pour Takao et elle souhaitait perfectionner sa technique. Cette fois-ci, elle n'était pas en binôme avec Tetsuya mais une fille de sa classe. La préparation de la pâte s'était déroulée sans accroc. Il ne restait plus qu'à laisser cuire. C'est lorsqu'on les sortit du four que tout parti de travers.
Alors que son binôme sortait les biscuits du four, un inconscient passa dans son dos, la bousculant. Surprise, elle lâcha le plateau sur le coup. Tsubaki, par instinct, rattrapa le plateau. Tout juste sorti du four. À mains nues. Par chance, le plateau était prêt du sol lorsqu'elle tenta de rattraper le coup. Elle le tint à peine quelques secondes avant de le laisser à même le sol.
Sa binôme horrifiée lui prit ses mains rouges et les passa sous l'eau froide et l'obligea à aller à l'infirmerie et elle s'était retrouvée éjecter du cours sans qu'elle n'ait pu en placer une. Comme d'habitude. Elle partit donc vers l'infirmerie pour se faire soigner. Bien sûr, lorsqu'elle revint, tout le monde s'inquiéta de sa condition pendant 5 minutes avant que le professeur ne les ordonne de se taire et de retourner à leurs places. L'incident fut rapidement oubliée et, pour se faire pardonner, sa binôme lui avait donné l'intégralité des cookies et qu'elle pouvait les manger.
Le reste de la journée se passa sans incident. Les cours se déroulèrent normalement. Et, fait incroyable, la coach avait laissé les joueurs de Seirin partir plus tôt que d'habitude, justifiant qu'elle avait quelque chose d'urgent à faire. Personne n'en savait la véritable raison et personne ne s'était posé de question. Mais quelques uns étaient restés tout de même pour s'entraîner un peu plus. Tsubaki avait également attendu un peu mais Tetsuya lui avait assuré de partir avant elle. Ce qu'elle fit, vu qu'elle n'avait plus grand chose à faire au club.
Comme elle rentrait plus tôt chez elle, la rosette se permit un petit détour en ville. Elle marcha donc aléatoirement et se retrouva rapidement à l'opposé de chez elle. Elle laissa simplement ses pas la guider. Sans vraiment réfléchir. C'est une délicieuse odeur de friture qui la ramena à la réalité. Elle suivit la volute salée et se retrouva quelques minutes plus tard avec des croquettes de poulet encore tout chaud dans un sac en papier. Longeant les abords d'une rivière – elle ne connaissait pas le nom – elle descendit lentement la pente et se retrouva finalement au bord de l'eau.
Kumako posa finalement son sac et son derrière sur les arbres et profita de l'endroit silencieux pour manger ses croquettes toutes chaudes. Mais elle ne resta pas tranquille longtemps. Du mouvement attira son attention sur sa droite. La lycéenne tourna la tête et vit le petit chaton blanc qui la guettait, caché dans les herbes, sans doute attiré par l'odeur de la viande. Elle prit un morceau et tendit lentement sa main vers le petit animal. Celui-ci, d'abord méfiant, releva doucement la tête, renifla ses doigts, puis le morceau de nourriture. Il sortit furtivement sa langue pour le lécher avant qu'il ne prenne en un éclair entre ses petits crocs. Semblant apprécier ce met, il continua de scruter Tsubaki qui lui donna un autre morceau, toujours en douceur.
Elle partagea donc sa croquette de viande avec le chaton qui, petit à petit, se sentit en confiance et s'approcha un peu plus de la manager. Le principal était de ne pas de faire de gestes brusques. Il se laissait caresser de temps en temps, tout en lui mordillant le bout de l'index, pour lui montrer qu'il ne se soumettait pas totalement.
Tsubaki ne savait pas cela faisait combien de temps qu'elle était ici. Mais lorsqu'elle releva la tête en entendant une voix familière l'appeler, elle nota que le soleil commençait à se coucher. D'ici une heure ou deux, il allait faire nuit et il serait temps de rentrer pour elle. En attendant, elle regarda par dessus son épaule et reconnut Takao.
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Takao Kazunari
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Comment un professeur d'histoire pouvait réussir l’exploit de rendre une matière si intéressante à ce point endormissante ! Deux heures avec lui juste après la pause déjeuner ce n'était pas humain ! En plein pendant la période de digestion. Ha qu'on ne l'accuse pas s'il venait à s'endormir en cours surtout ! Ça ne serait pas de sa faute mais plutôt celle du prof qui constituait à lui seul le meilleur des somnifères.
Takao Kazunari n'avait jamais été narcoleptique.... en dehors des cours d'histoire ! Étrangement, dés que le prof se mettait à ouvrir la bouche, Kazunari, lui, commençait à piquer du nez. Cette voix monocorde, cette façon abrutissante qu'il avait débiter les notes qu'il se contentait de lire... Le meneur de Shutoku mit sa main devant la bouche alors qu'il commença à bailler aux corneilles. Comment Shin-chan réussissait-il à rester aussi concentré ! Ce mec non plus n'était pas humain ! Déjà sa façon de jouer au basket dépassait de loin les capacités d'un simple lycéen. Mais en plus il avait une concentration à toute épreuve. Jamais Kazunari ne l'avait vu s'assoupir en classe ou bien essayer de passer le temps en envoyant discrètement ( ou pas ) des textos sur son portable comme lui même l'avait fait quelques jours auparavant en échangeant quelques messages avec la manager de Seirin.
En y repensant, la perspective de remettre ça et d'aller déranger la demoiselle aux cheveux roses pour tuer le temps de son cours d'histoire était plus que tentante. Toutefois, Kazunari ne fit rien. Si lui était prodigieusement en train de se faire chier ( franchement, il y avait pas d'autre mot ! ), ce n'était sans doute pas le cas de Tsuki-chan qui devait être une fille assidue. Il n'était donc pas bienvenue de la déranger ou de perturber ses cours.
Accoudé sur a table et sa tête reposant lourdement sur sa main, Kazunari entendait la voix de professeur de plus en plus lointaine. Sa tête commençait doucement à basculer vers l'avant alors que ses paupières étaient tellement lourdes qu'il n'arrivait plus à les maintenir ouvertes. Ce cours doublé à de la fatigue due à l’entraînement de la veille commençait à avoir raison de lui. Toutefois, un petit coup donné dans sa chaise le fit sursauter. Kazunari rouvrit les yeux d'un coup avant de pivoter pour se retourner et voir son délicat voisin de derrière qui venait de donner intentionnellement un coup de pied dans sa chaise
« Shin-chan ! Ça va pas ? J'étais en train de m'endormir ! »
Le dénommé Shin-chan leva les yeux au ciel. Son stylo dans sa main bandée stoppa la prise frénétique de notes dans lequel il s'était lancé
« Justement. Tu devrais me remercier plutôt que de m'aboyer dessus. Prend des notes »
Un sourire s'afficha sur le visage de Kazunari alors qu'un de ses jeux préférés débutait : Ennuyer Shin-chan était de loin l'activité préférée à laquelle Takao s'adonnait quotidiennement ! Ha et qu'on ne dise pas des trucs du genre « pauvre Midorima »... parce que franchement, il le cherchait bien ! Pire, Kazunari était certain que dans un sens, son ami tsundere aimait ça !
« Pourquoi perdre mon temps à prendre des notes alors que tu le fais si bien ? Il me suffira de t'emprunter ton cahier ! »
Les sourcils de Midorima se froncèrent tellement qu'une ride apparue au sommet de son nez. Il remonta ses lunettes avant d'ancrer son regard émeraude au sien
« Même pas en rêve Takao ! Pour que tu me le rende avec des petits dessins ridicules dessus comme la dernière fois ? Crève ! »
Le rire de Takao se fit légèrement entendre alors qu'il repensait aux dessins qu'il avait effectivement griffonné sur les différentes pages du cahier de Shin-chan. Il fallait dire que ses notes étaient tellement... scolaires ! Une écriture fine, serrée... Tout était tellement ordonné, tellement … pénible ! Franchement quelques dessins pour égayer tout ça ! Et puis ainsi Shin pensait à lui quand il révisait ! Délicate attention n'est ce pas ?
Kazunari s’apprêtait à réponde quelque chose mais il fut interrompu par la voix du professeur qui l'interpella en même temps que Shin-chan.
« Midorima, Takao, on ne vous dérange pas trop ? »
Takao pivota sur sa chaise pour se remettre de face. Un sourire sur les lèvres il répondit sans se défaire de sa répartie.
« Un petit peu quand même... ça aurait été sympa de nous laisser finir. Nous on ne vous interrompt pas quand vous parlez et pourtant, c'est pas l'envie qui manque, Hein Shin ?
- Tais toi.... »
Le professeur croisa les bras et ses yeux noirs semblèrent lancer des éclairs de rage en direction de Takao. Un petit silence s'installa avant qu'il ne soit brisé par la voix de nouveau plate du professeur
« Deux heures de colle pour tous les deux ! Mercredi à 14h, ici »
Takao écarquilla les yeux. Deux heures de colle ! Juste pour une petite discution avec Shin ! Franchement abusé ! En plus ça tombait en plein dans les entraînements de basket ! En plus de l'heure de colle chiante comme la mort, les senpais et le coach allaient les tuer à coup sur !
Takao allait s’apprêtait à répondre alors qu'un nouveau coup de pied dans sa chaise le fit se raviser. Il se tourna pour regarder Shin-chan qui n'avait jamais parut aussi énervé de toute sa vie. Visiblement la perspective de se retrouver collé ne lui plaisait pas du tout
« Si tu dis encore un seul mot... je te promet que je te tue, Takao »
Préférant écouter sa raison, Takao garda le silence jusqu'à la fin du cours. Quand la sonnerie retentit, il se dépêcha de remettre ses affaires dans son sac et se tourna en direction de son ami qui ne semblait toujours pas avoir décoléré
« Ho c'est bon Shin, c'est que deux heures … franchement ce qui me fait plus plus flipper c'est la réaction du coach et Miyaji-senpai... pas toi ? Oh ! Prêtes moi ton cahier s'te plaît ! Je le te rend demain sans dessin !»
Shintaro Midorima interrompit un instant ses gestes avant de foudroyer du regard son coéquipier. Il finit de ranger ses affaires dans son sac qu'il ferma promptement
« Takao... je n'ai jamais été collé de ma vie et là je me prend deux heures à cause de toi ! Alors franchement, ne compte pas sur moi pour les notes ! Et va embêter quelqu'un d'autre ! »
Sans plus de préambule il se leva et quitta la salle de classe, laissant Kazunari seul, un peu hébété Bah mince alors, c'est bien la première fois que Shin-chan le laissait en plan comme ça. Il devait réellement être furax cette fois. Ho... pas de quoi en faire tout un plat de toute façon demain ca serait oublié non ?
Un soupire s'échappa des lèvres du garçon alors qu'il se remit debout et qu'il prenait son sac sur son épaule. Tout ça pour ça.... N’empêche deux heures de colle c'était pénible... il n'avait pas le temps à perdre avec ce genre de chose. Il aurait préféré aller au basket...
Ses pas le firent quitter le lycée. Il était encore tôt et il n'y avait pas entraînement aujourd'hui. Pourtant il n'avait pas réellement envie de rentrer chez lui tout de suite. Mine de rien ça l'ennuyait quand même un peu d'avoir entraîné Shin-chan avec lui dans la punition de retenue...
Takao s'approcha de la rivière. Il regarda un instant l'eau couler lentement avant de descendre la petite pente pour la longer. Ça faisait un petit détour pour rentrer jusque chez lui mais il n'était pas pressé. Après tout il n'avait pas les notes d'histoire à recopier alors du coup.... ça lui laissait du temps libre même s'il fallait bien qu'il récupère son retard à un moment où un autre.
Takao se pencha et attrapa un caillou qu'il jeta à la surface de l'eau. Ce dernier ricocha quatre fois avant de couler à pic. Il laissa un petit soupire lui échapper et il s’apprêtait à remonter vers la route quand il aperçut un peu plus loin une silhouette qui lui paraissait familière. La jeune fille aux couettes roses semblait occupée à donner à manger à un chat. Takao l'observa quelques secondes pour s'assurer de l'identité de la jeune fille puis un sourire illumina son visage. C'était elle ! Tsuki-chan !
Kazunari s'approcha discrètement d'elle jusqu'à arriver dans son dos. Les mains dans les poches, il se pencha au dessus d'elle de manière à la surprendre quelque peu
« Bouh ! »
Il lui sourit et la contourna de manière à se mettre en face d'elle.
« Bah ça alors ! Si je m'attendais à te croiser ici, Tsuki-chan ! Tu as déjà fini les cours ? Vous finissez toujours si tôt à Seirin ? »
Il s'agenouilla de manière à être à sa hauteur et il tendit sa main pour grattouiller le chat qui ne semblait pas réfractaire à des caresses supplémentaires. Le regard de Takao se posa sur la main bandée de son amie et il la regarda interrogativement
« Ho ? Tu t'es blessé ? Ou bien... tu essai de la jouer comme Shin-chan ?
Kumako Tsubaki
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La dernière fois que Tsubaki avait parlé avec Takao, c'était en cours par sms. Il s'ennuyait apparemment durant son cours et le sms de la rosette avait eu le parfait timing pour tromper son ennui bien qu'il se fit chopper deux fois. Mais on ne lui avait pas confisqué son portable pour autant. Favoritisme ? À voir... Quoi qu'il en fût, le soir même, ils avaient continué à se parler et la discussion avait prit un tournant qu'elle ne pensait jamais aborder. Encore moins avec Takao. Ils avaient passé une simple après-midi ensemble, échanger quelques sms et pour finir par discuter... amour ?
-Bah ça alors ! Si je m'attendais à te croiser ici, Tsuki-chan ! Tu as déjà fini les cours ? Vous finissez toujours si tôt à Seirin ?
Pour elle aussi c'était une surprise. Elle ne s'attendait véritablement pas à le voir ici, en pleine semaine et au bord d'une rivière qui plus est. Ils devaient revoir ce vendredi et ce samedi et pas avant. D'ailleurs elle s'était demandé comment ils allaient aborder ce sujet. Mais sincèrement, là tout de suite, Tsubaki n'était pas prête psychologiquement. Lui ne semblait pas du tout perturber de le voir. Comme si rien ne s'était passé. Peut-être avait-il oublié ? Non, ce serait trop facile. Il agissait ainsi pour la mettre à l'aise sans doute. C'était dans sa nature après tout.
-L'entraînement a fini... plus tôt que prévu, répondit-elle finalement tout en continuant de caresser le chat.
Il vint s'agenouiller en face et caressa également le chat. Contrairement avec elle, le chaton se laissa faire sans aucune réticence et se mit même à ronronner sous les grattouilles du brun. C'était vraiment incroyable qu'il puisse mettre même un animal en confiance avec autant d'aisance. Et il n'avait pas l'air de s'en rendre compte. La rosette releva légèrement la tête et croisa son regard bleu acier. Et elle se rendit compte qu'ils étaient plutôt proches. Son regard se posa sur la main blessée de la rosette.
-Ho ? Tu t'es blessé ? Ou bien... tu essai de la jouer comme Shin-chan ?
Comme Shin-chan ? Ah, il parlait de la manie de Midorima à bander ses doigts de la main pour les préserver. Ses mains étaient précieuses puisqu'elles effectuaient d'incroyables tirs à 3 points. C'était comme ça depuis le collège, d'après les dires de Tetsuya. Et pour son obsession pour l'horoscope et Oha-Asa, il paraît que ça daterait d'avant son entrée au collège. La raison de pourquoi il avait commencer à s'y intéresser restait encore aujourd'hui un mystère.
-Je me suis brûlée... en cours d'économie domestique, expliqua-t-elle. On devait faire des cookies aujourd'hui...
Elle lui expliqua la petite histoire, comment sa binôme avait été percuté et comment elle avait rattrapé la plaque encore chaude, ce qui expliquait la présence des bandages sur sa main.
-Takao-kun n'a pas entraînement... ?
Maintenant qu'elle y pensait, lui aussi était sortie plus tôt que d'habitude. De ce qu'elle savait du moins. Déjà qu'eux même à Seirin, lorsqu'ils finissaient les activités du club, il faisait déjà nuit. Et puis... il n'était pas accompagné de Midorima. Encore plus étrange. Puisque c'était lui qui pédalait la remorque. S'était-il passé quelques choses entre eux ? Après tout, ils pouvaient bien ne pas rentrer sans l'autre. Ce n'était pas une obligation. Enfin, cela dépendait du point de vue de la personne. Kumako tourna la tête néanmoins pour regarder par delà la pente. Pas l'ombre d'un vélo, d'une remorque ou d'un géant vert à lunettes.
-Midorima-kun n'est pas avec Takao-kun... ? C'est bizarre, avoua-t-elle en s'asseyant sur l'herbe.
Le chaton toujours présent se laissait faire et rouler joyeusement sur le dos tandis qu'il jouait avec Kazunari. Une petit brise souleva un peu la poussière et Tsubaki utilisa sa main pour se protéger. Elle plongea sa main dans le sac en papier et en retira une croquette encore tiède. Elle prit doucement la main de Takao, l'ouvrit et posa la nourriture dedans sans rien dire. Puis elle fouilla dans son sac de cours et en sortit le paquet de cookie qu'elle avait préparé plus tôt dans la journée.
-Il n'y avait pas de noix... Je les mettrai pour vendredi...
La rosette évita soigneusement son regard parce qu'elle venait de se rendre compte que les cookies étaient en forme de cœur. C'était sa binôme qui avait choisi le motif puisqu'elle voulait l'offrir au garçon qu'elle aime. Tsubaki sur le coup s'en fichait un peu puisqu'elle n'allait pas tous les avoir. Mais finalement, elle les avait tous donné à la rosette. De l'extérieur, on penserait qu'ils étaient en couple et qu'elle avait fait ces cookies en gage d'amour. La situation devenait embarrassante...
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Takao Kazunari
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Et bien ! Le hasard savait quelque fois jouer de drôle de tour ! Takao ne s'attendait pas du tout à tomber sur Kumako Tsubaki en longeant la rivière. Déjà parce que cet endroit était assez éloigné du lycée Seirin et secondement parce qu’a cette heure-ci, le club de basket devait probablement être à l’entraînement ! Si Takao prenait ça comme une vulgaire coïncidence, Shin-chan l'aurait très certainement corrigé en lui signalant que le hasard n'existe pas et que tout n'est que fatalité ou destinée ! Kazunari n'était pas spécialement en accord avec cette façon de penser. Est ce que la vie n'était qu'une grande ligne droite sur laquelle on devait se contenter de rouler ? Est ce que tout était déjà décidé par avance ? Il préférait largement croire que la vie offrait un nombre incalculable de choix, d'embranchements, de bifurcations qui pouvaient donner autant de futurs différents en fonction de l'option que l'on choisissait. N'était ce pas plus palpitant ?
La jeune fille aux couettes roses paraissait surprise de se retrouver en face de lui. Surprise ou gênée ? Toujours est-il que Takao ne se défit pas de son sourire lorsqu'il la contourna pour lui faire face avant de s'agenouiller afin de caresser le chat. Il avait toujours eut la côte avec les animaux. Allez savoir pourquoi ! Il fallait dire que Kazunari n'était pas le genre de personne revêche qui aspirait une quelconque crainte. Bien au contraire. Constamment de bonne humeur et souriant, il était quelqu'un de sympathique qui se liait facilement d'amitié avec autrui. Peut être que les animaux ressentaient ce coté chaleureux qui se dégageait de lui.
Tout en caressant le chat qui ronronnait pleinement, Kazunari riva ses yeux sur les mains bandées de son... amie ? Pouvait-il l'appeler ainsi ? Il fallait avouer qu'il ne l'avait vu qu'une seule et unique fois avant cette rencontre fortuite au bord de la rivière. Certes ils avaient échangés des sms pour tuer le temps ennuyeux lors de leur cours... Certes la conversation avait migré vers un sujet complètement déviant de l'idée d'origine.... Kumako Tsubaki était une jeune fille charme et Kazunari ne cachait pas avoir passé un excellent moment avec elle lors de leur partie de Just Dance. Vraiment sympa... Alors envisager une relation avec elle ? Pourquoi pas ? Qu'est ce qui l'en empêchait de toute façon ? Et puis pour le moment ils en étaient pas là du tout ! Enfin.. ils s'étaient dit qu'ils en parleraient ensemble quand ils se reverraient... maintenant qu'ils se revoyaient... devaient-ils toujours en parler ?
Son sourire irradiant son visage, Kazunari décida d'éluder la question « veux tu sortir avec moi ? » et de laisser ça pour un peu plus tard. Non ouais quand même... Vous trouvez pas que ça fait un peu crevard s'il arrivait de but en blanc « Hey salut Tsuki-chan ! Bon, on sort ensemble ? Tu m'embrasses ? ».... vraiment ça fait pitié ! Un minimum de savoir vivre quand même ! ( ou de romantisme ? )
Il écouta attentivement les explications de son amie ( il allait simplifier les choses en l'appelant ainsi parce que ça fait quand même moins craignos que « prétendante » ou « future petite copine » ! ). Elle s'était brûlée en cours de cuisine ? Il espérait vraiment que ce n'était que des brûlures superficielles et qu'elle ne se soit pas réellement fait trop mal. Pour peu il lui aurait presque proposé un bisou magique !! euh... non.. oubliez ça...
Tsukabi s’inquiéta à son tour de savoir pourquoi il n'était pas à l’entraînement. Kazunari se déplaça et alla s’asseoir dans l'herbe juste à coté d'elle. Il laissa son regard se porter qui la rivière qui émettait un petit bruit de fond agréable. Ça évitait au moins qu'un silence gênant ne s'installe entre eux
« Pas aujourd'hui ! Les mardis c'est notre day-off ! Et comme je n'ai que deux heures d'histoire l'après midi, je quitte tôt ! »
Le chat se mit à miauler alors qu'il venait se frotter à la jambe de Kazunari en quête de caresses supplémentaires. Le jeune meneur de Shutoku ne se priva pas pour lui rendre ses caresses alors que Tsubaki lui demanda pourquoi Midorima n'était pas avec lui. C'est fou ça ! Pourquoi tout le monde croyait qu'ils passaient leurs joursnée H24 ensemble. Bon... on ne pouvait pas leur en vouloir parce que l'ombre et la lumière de Shutoku passaient tout de même le plus clair de leur temps collés l'un à l'autre. Mais tout de même ! Pour peu Takao aurait pu croire que les gens les pensaient .. ensemble ! En couple.... HAAAAAA Image mentale !!!! Fallait vite penser à autre chose pour ne pas laisser son imagination s'emparer de son délire cérébral. Il aurait l'air bien crétin qu'il repensait à ça la prochaine fois qu'il revoyait Shin-chan ! Rougir comme une midinette... ha non alors ! C'te honte !
Toutefois il prit la parole pour réponde à la question qu'on venait de lui poser
« Shin-chan est furax..... Et quand je dis furax c'est vraiment ! Faut dire que sur le coup je ne suis pas vraiment fier de moi. Quoique ! J'ai réussi l’exploit improbable d'envoyer Shin-chan en heures de colles ! Tu le crois ça ?? Monsieur-perfection est collé ! Du coup il est parti comme un voleur en embarquant le vélo ! »
Takao soupira
« Tu te rend compte ! Pour une fois qu'il pédale je n'étais même pas là pour prendre une photo... trop la loose... Pis franchement... moi aussi je suis collé et j'en fais pas une montagne ! Il avait qu'à me laisser roupiller tranquillement et ça ne serait pas arrivé »
Un vent tout léger se mit à souffler, faisant voler les mèches noires des cheveux lisses de Takao. Il reposa sa main à coté de lui, ses doigts effleurant sans le vouloir ceux de Tsubaki. Il allait s’apprêter à la décaler de quelques centimètres lorsque la manager de Seirin prit sa main dans la sienne et la lui ouvrit avant de glisser dans sa paume une croquette toute tiède. Elle avait l'air appétissante ! Un sourire plus marqué s'afficha sur les lèvres de Takao alors qu'il la remercia chaleureusement
« Pour moi ? Merci beaucoup ! »
Sans réfléchir, n'écoutant que son instinct du moment, il se pencha sur le côté et déposa avec délicatesse ses lèvres sur sa joue dans un petit bisou plein de tendresse visant à la remercier comme il se devait. Il n'avait rien a lui offrir en échange de cette petite croquette qui lui donnait si envie. Un bisou était une bien modeste chose mais.. peut être apprécierait-elle le geste. Ou pas …
Kazunari avala sa croquette en laissant un petit gémissement de satisfaction lui échapper. Vraiment c'était trop bon ! C'est elle qui avait cuisiner ça ? Si c'était le cas il était près à l'épouser sur le champ !! enfin... euh...
Une petite coloration rouge commença à prendre possession de son visage. Cette couleur s'intensifia davantage quand Tsubaki lui tendit un petit sachet transparent et joliment noué qui contenait des cookies en forme de cœur. C'était... C'était vraiment une attention charmante même s'il n'y avait pas de noix. Le fait même qu'elle se soit rappelé de ce détail insignifiant touchait Kazunari.
Des cœurs... Kazunari releva son regard vers son amie qui paraissait appliquée à fuir le sien. Est ce que la forme si évocatrice des cookies étaient un message subliminal ? Si c'était le cas... est ce que c'était la façon avec laquelle Tsubaki comptait lui montrer qu'elle n'était pas réfractaire à sortir avec lui ? Il fallait dire qu'il s'était passé quelques jours depuis leur échange de sms... Suffisamment de jours pour offrir le temps à Takao de réfléchir à un futur commun possible entre elle et lui. Est ce qu'elle avait fait la même chose ? Hum... il était à la fois pressé d'aborder le sujet et aussi passablement gêné
Il tendit la main pour prendre le paquet de coeur-kies alors que son visage demeurait rouge comme une pivoine. Bah mince alors ! Elle s'était brûlée les doigts en préparant des cookies pour lui ? Il se sentait à la fois gêné d’être le centre de cette attention qu'elle lui portait et à la fois ravi qu'elle puisse à ce point penser à lui. En contre partie il se sentait trop nul parce qu'il avait rien à lui donner... A décharge, on pouvait dire qu'il n'avait pas vraiment prévu de la rencontrer non plus...
Sans attendre il tira sur la petite ficelle de bolduc qui retenait le sachet et il plongea sa main dedans. Il prit un petit cœur et croqua pour le goûter. Très bon ! Rien à voir avec les cookies que l'on pouvait acheter dans les supérettes ! Ceux de Tsubaki étaient à la fois tendres et croquants ! Le chocolat était juste de la bonne taille pour ne pas fondre dans les doigts mais apporter son petit goût sucré particulier.
« Vraiment très bons ! Mais tu sais, tu n'es pas obligé d'en refaire pour vendredi... Ceux là me suffisent ! Et comme tu es blessée en plus... »
Takao réfléchit et un éclair de génie s'empara de lui
« Oh ! J'ai une idée ! Vendredi c'est moi qui apporterai les cookies pour ton amie et toi. Enfin.. si elle vient toujours … Bon.. je te préviens d’emblée je ne suis pas un cordon bleu ! Mais je ferai un effort ! »
Il plongea une nouvelle fois la main dans le paquet pour prendre un gâteau avant de le tendre en direction des lèvres de Tsubaki pour qu'elle puisse croquer dedans. Un petit sourire gentil restait figé sur son visage
« Je n'ai pas trop compris, elle vient à Shutoku pour quoi exactement on amie ? Tu veux bien m'en parler un petit peu ? Elle s’intéresse au basket ? »
Kumako Tsubaki
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Comme il fallait s'y attendre, Kazunari l'écouta attentivement sans l'interrompre, la laissant expliquer comment elle s'était brûlée. Il s'était donc installée à côté d'elle sur l'herbe pour s'installer plus confortablement. Puis elle attendit patiemment les explications du pourquoi il n'était pas à l'entraînement. Ils étaient tous de même un mardi et quelque chose lui disait qu'après avoir été battu par Seirin il y a quelques temps, Shutoku allait redoubler d'effort pour se venger et redorer leur titre de Roi de Tokyo.
-Pas aujourd'hui ! Les mardis c'est notre day-off ! Et comme je n'ai que deux heures d'histoire l'après midi, je quitte tôt !
Alors comme ça, ils se reposaient le mardi. Mais pourquoi le mardi ? Ça aurait pu être le vendredi ou le lundi non ? Peut-être que 3 jours d'affilée sans entraînement n'était pas recommandé. Mais il fallait tout de même se reposer pour ne pas trop forcer et abîmer son corps. Comme ce fut le cas pour Kagami. Il avait surmené ses jambes durant le match contre Shutoku et ne s'était pas reposé correctement entre temps. De ce fait, il fut incapable de jouer le match contre Tôo entièrement, Riko l'ayant retiré du match pour ne pas qu'il se blesse davantage, et commettre l'irréparable. Ils n'étaient que des adolescents après tout. Ils avaient encore de belles années devant eux, pas question de les gâcher dès maintenant.
Le chaton vint se frotter aux jambes de Kazunari, réclament davantage de caresse. Avec elle, l'animal avait mis beaucoup plus de temps à s'adapter avec elle qu'avec le brun. C'était tout de même injuste. Après tout, les animaux étaient réputés pour ressentir que les humains ne voyaient pas. Comme les tremblements de terre, les tsunamis... Et plus surprenant encore, les émotions des humains. La petite boule était indéniablement attirée par l'aura bienveillante et chaleureuse de Takao. La sienne était complètement différente. Elle ne respirait pas la joie de vivre, n'exprimait pas de réelles émotions en temps normal. La rosette s'y était habituée depuis le temps. Et en rencontrant Tetsuya, elle avait pensé trouvé quelqu'un de semblable à elle, qui pourrait la comprendre sans qu'elle n'ait besoin de parler.
-Shin-chan est furax..... Et quand je dis furax c'est vraiment ! Faut dire que sur le coup je ne suis pas vraiment fier de moi. Quoique ! J'ai réussi l’exploit improbable d'envoyer Shin-chan en heures de colles ! Tu le crois ça ?? Monsieur-perfection est collé ! Du coup il est parti comme un voleur en embarquant le vélo !
Oh. Midorima en colle ? Effectivement, c'était une première. Au collège, c'était – c'est encore sans doute le cas – un élève très studieux et sérieux. Il n'avait jamais raté un cours, était toujours respectueux avec ses professeurs. Bien que farfelus avec ses objets du jour, il aidait les quelques rares personnes qui osaient l'approcher pour lui demander de l'aide pour tel ou tel cours sans rechigner ou se montrer agressif. Elle se demandait si c'était toujours le cas, à Shutoku. Takao soupira.
-Tu te rend compte ! Pour une fois qu'il pédale je n'étais même pas là pour prendre une photo... trop la loose... Pis franchement... moi aussi je suis collé et j'en fais pas une montagne ! Il avait qu'à me laisser roupiller tranquillement et ça ne serait pas arrivé.
Ah donc, ils étaient tous les deux collés. Tsubaki se demandait bien quelle jour. Sans doute pas le jour de leur rendez-vous ( est-ce qu'elle pouvait appeler cela un rendez-vous ? ) il l'aurait prévenu derechef sinon. La manager de Seirin sentit à peine les doigts de Takao qui effleurèrent les siennes lorsqu'elle retira sa main pour fouiller dans le sac en papier de croquettes et lui en donna une. Il lui adressa un de ses plus beaux sourires.
-Pour moi ? Merci beaucoup !
Sans crier gare, Takao se pencha et dépose tendrement ses lèvres sur sa joue pour la remercier. Tsubaki crut retenir son souffle l'espace d'une seconde. Il agissait avec tellement de naturel avec elle alors qu'ils ne se connaissaient que depuis quelques semaines et ne savaient pas réellement grand chose l'un de l'autre. Ses joues rosirent brièvement sous le contact avant de reprendre une teinte normale. Elle se retint de toucher sa joue, là où il avait posé ses lèvres. Sa peau était encore chaude.
Alors qu'elle lui tendait le petit sachet de cookie, la manager remarqua les légères rougeurs qui apparurent sur le visage du brun. C'était normal comme réaction non ? Surtout que les biscuits étaient en forme de cœur. Et si on additionnait avec la petite discussion par sms, il y avait de quoi faire chambouler son imagination dans tous les sens. Il penserait peut-être que Tsubaki n'était pas contre une relation amoureuse. Pourquoi refuserait-elle après tout ? Mais elle préférait tout de même apprendre à mieux le connaître avant de s'engager de quelque chose de sérieux et voir s'il y aura une suite. Et là, elle n'avait pas trop envie de se justifier pourquoi les cookies étaient en forme de cœur. Trop long et pas sûr qu'il y croit à son histoire.
-Vraiment très bons ! Déclara-t-il après en avoir goûté un. Mais tu sais, tu n'es pas obligée d'en refaire pour vendredi... Ceux là me suffisent ! Et comme tu es blessée en plus...
Tsubaki ouvrit la bouche pour lui dire que cela ne la dérangeait pas du tout mais il prit les devants.
-Oh ! J'ai une idée ! Vendredi c'est moi qui apporterai les cookies pour ton amie et toi. Enfin.. si elle vient toujours … Bon.. je te préviens d'emblée je ne suis pas un cordon bleu ! Mais je ferai un effort !
Ce n'était pas ce qui était convenu. Elle se faisait tout de même une joie de faire ces cookies. Mais voyant l'air déterminé et le regard insistant de Takao, elle n'osait pas le lui refuser. Ah mais, après tout, qu'est-ce qu'il lui empêchait d'en faire. Il ne sera pas là pour l'en empêcher. Et si elle se ramenait avec les cookies, il se plaindra sûrement pour la forme, et l'affaire sera classée après avoir dégusté les cookies. Elle aurait bien aimé les faire avec Miyu, mais elle n'arrivait que dans l'après-midi, alors qu'elle les confectionnait le matin, seul moment de la journée où elle avait un peu de temps.
Finalement, il lui tendit un cookie pour qu'elle puisse croquer dedans. C'est vrai qu'elle n'avait pas encore eu l'occasion de les goûter. Elle s'avança et mangea la moitié du gâteau. Alors qu'elle se léchait les lèvres, récupérant les quelques miettes sur les coins de sa bouche, elle songea qu'il manquait quelque chose. Un petit goût épicé, peut-être ? Ce serait sans doute différent avec les noix la prochaine ? Il fallait qu'elle le teste la même reste avec les noix.
- Je n'ai pas trop compris, elle vient à Shutoku pour quoi exactement ton amie ? Tu veux bien m'en parler un petit peu ? Elle s’intéresse au basket ?
Ah oui, il ne connaissait pas l'identité de cette amie, Ai Miyu. Tsubaki n'était pas non plus entrée dans les détails lorsqu'ils en avaient discuté. Elle avala le cookie avant d'expliquer.
-Miyu-chan... vient de Rakuzan... C'est la manager... Jusqu'à présent, elle ne s'était pas réellement... intéressée au basket... Elle voudrait voir... la très connue Génération des Miracles pour avoir son propre avis... Je suppose.
Elle lui avait demandé des renseignements sur eux et apparemment sa visite à Tôo s'était soldée en échec. Elle voulait retenter sa chance ailleurs et Tsubaki avait décidé de l'aider ce coup-ci. Et parmi ses contacts à Shutoku, elle avait l'un des titulaires le plus proche du meilleur tireur des Miracles, Takao Kazunari ici présent, à ses côtés, sur le bord d'une rivière. Une manager se devait d'avoir pas mal de ressources malgré tout.
Tsubaki se pencha une nouvelle fois pour manger le reste du cookie, l'attrapa entre ses dents avant de le faire disparaître dans sa bouche puis dans sa bouche. Elle baissa son regard et attrapa le nœud qui servait à fermer le sachet de cookie, puis l'agita doucement au-dessus de la tête du chaton qui s'amusa rapidement avec lui.
-On peut vraiment venir... à Shutoku... ? Je ne veux pas que Takao-kun... ait des ennuis, avoua-t-elle sans pour autant quitter du regard l'animal.
Peut-être qu'il ne verrait pas d'un bon œil la manager de Seirin et, cerise sur le gâteau, de Rakuzan dans leurs gymnases. On les accuserait sans doute pour espionnage ( ce n'était que du basket, pas une affaire politique ou militaire ! ) et on les jettera dehors. Ensuite, Takao passerait un sale quart d'heure pour avoir amener des « ennemies » et recevra une punition bien sentie. Elle pouvait encore se rétracter, ce n'était pas encore trop tard. Mais d'un autre côté, elle ne voulait pas décevoir Miyu. Elle devait sûrement attendre ce jour avec impatience.
La rosette plongea finalement ses doigts dans le sachet de cookie fait maison pour en manger un autre. Même s'il manquait quelque chose, ils étaient bons. Comme chaque fois qu'elle mangeait des biscuits facilement friables, elle retira d'abord les miettes à la commissure de ses lèvres puis se lécha les doigts un par un. Elle avait cette manie depuis toujours, ne sachant plus d'où cela venait. Et bizarrement, elle ne pouvait s'empêcher de retirer les miettes aussi chez les autres.
-Takao-kun... a des miettes... là...
Elle tendit la main au niveau de sa mâchoire et récolta les morceaux de question. C'était un mélange des croquettes et des cookies puisque un goût sucré salé se répandit sur son palais.
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Takao Kazunari
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Manger des cookies en forme de cœur, assis l'un à coté de l'autre en face de la rivière. Quel romantisme ! Aux yeux des passants ils auraient sans doute passé pour un couple parfait. Ce n'était pourtant pas le cas. Pour le moment....
Kazunari n'était pas le genre de garçon à s’embarrasser avec de la timidité ou de la gêne mal venue. Il réussissait tout le temps à se mettre à l'aise, s'adaptant aux personnes avec qui il parlait. Pourtant, avec Tsuki-chan, il devait bien avouer ressentir une légère pression. L'échange de sms avait dérapé légèrement et sans vraiment qu'il en s'en rende compte, Kazunari avait dragué Tsubaki avant que cette dernière ne lui fasse remarquer. Ils avaient prévu de se voir vendredi, en présence d'une amie de Tsubaki. Ils n'auraient donc pas pu aborder le sujet.... Mais vu que le lendemain ils avaient également prévu de se revoir pour aller à la fête, ils auraient eut tout le loisir d'évoquer leur éventuelle relation. Le destin semblait en avoir voulu autrement, choisissant de les réunir plusieurs jours avant. Nanodayo !
Une nouvelle fois Kazunari plongea sa main dans le petit sachet de biscuits Il croqua dedans en regardant Tsuki-chan jouer avec le chat. Roulé sur le dos, ce dernier essayait d’attraper entre ses pattes le petit morceau de bolduc que la jeune fille secouait au dessus de lui. Mignonne.... Elle était vraiment très mignonne. Contrairement aux autres filles qu'il connaissait, il se dégageait quelque chose de particulier chez Kumako Tsubaki. Serait ce parce qu'elle n'était pas du genre à dévoiler ses sentiments ou ses émotions facilement ? Elle conservait un visage d'une neutralité si parfaite que s'en était un peu déconcertant. En ce sens elle n'était pas sans lui rappeler quelqu'un... Kuroko Tetsuya, le joueur joker de l'équipe de Seirin dont elle était la manager.
Les doigts de Kazunari rencontrèrent ceux de Tsubaki alors qu'elle piochait un biscuit en même temps que lui. Il se mit à rire et retira la sienne pour la laisser se servir. Le baiser sur la joue qu'il lui avait adressé n'avait pas semblé la déranger. Au moins elle ne s'était pas écriée et reculée, outrée. Elle ne lui avait pas non plus mit de claque ! Il l'avait juste vu rougir, donnant à ses joues une douce couleur chaude qui s'accordait merveilleusement bien avec la couleur de ses cheveux et celle de ses lèvres.
Kazunari venait de croquer dans un gâteau quand Tsubaki prit la parole pour lui donner des explications concernant son amie. Oh ! Elle était la manager de Rakuzan, la fameuse équipe ayant gagnée l'Inter-lycée. Si la mémoire du meneur de Shutoku ne lui faisait pas défaut, il lui semblait que Rakuzan accueillait cette année l'ancien capitaine de la Génération Miracle qui n'était autre qu'Akashi Seijuro. Une équipe redoutable donc. Une équipe qu'ils rencontreraient peut-être lors de la prochaine Winter Cup.
Ainsi, Miyu ( vu que c'était son nom ) voulait voir de ses propres yeux ce que valait les anciens membres de la Génération Miracle. Elle ne serait sans doute pas déçue du déplacement ! Shin-chan était tout simplement impressionnant. Ses shoots relevaient presque du divin tant qui étaient impossibles à réaliser par toute autre personne que lui même. Réussir à lancer un ballon de basket taille 7, relativement lourd, à une hauteur si élevée était déjà un exploit. Mais que le ballon arrive en plus à suivre une trajectoire si parfaite pour finir finalement dans le panier sans même toucher l'arceau... Kazunari avait beau l'avoir vu faire un millier de fois, il ne se lasserait jamais de regarder avec quelle facilité presque déconcertante Shin-chan réussissait le tour de force d’enchaîner ses shootes en cloche prodigieux.
Non vraiment, la manager de Rakuzan ne serait pas déçue du spectacle. Mais elle aurait tort de croire qu'à Shutoku il n'y avait que Shin-chan. Les senpais pratiquaient un basket tout aussi redoutable. Le charisme et la présence d'Otsubo dans la raquette avait de quoi donner du fil à retordre aux adversaires. Tout comme la ténacité de Kimura et la rigueur de Miyaji. Tout cela orchestré par la tour de contrôle que constituait Kazunari, seul joueur capable d'avoir une vue élargie du terrain lui permettant de gérer des adversaires comme Kuroko, notamment.
Kazunari haussa les épaules avant de croiser les bras derrière la tête et de s'allonger dans l'herbe. Les nuages cotonneux dessinaient des formes étranges dans le ciel d'un bleu azur parfait. Qu'il était agréable de pouvoir profiter de températures estivales malgré le petit vent venant caressant leur peau. Il se donna un petit moment de réflexion.
Est ce que la présence de deux managers adversaires à l’entraînement serait perçue comme de l'espionnage ? Est ce que cela pourrait lui attirer les foudre de Nakatani-sensai et de ses senpais ? De toute façon pour être parfaitement sincère, Shutoku n'avait rien à cacher. Aucune nouvelle technique à présenter à la Winter Cup et il n'y avait rien que les adversaire ne connaissent déjà pas.
Il tourna la tête sur le coté pour la regarder
« Ça ne posera aucun problème. De toute façon, si elle vient de Rakuzan, leur capitaine a déjà toutes les informations sur Shin-chan. Je me trompe ? Et puis nous n'avons rien élaboré de particulier en vu de la Winter Cup. Nous jouerons le basket que nous pratiquons depuis le début ! »
Il se redressa en position assise, époussetant l'arrière de ses cheveux dans lequel quelques petites tiges d'herbes coupées s'étaient accrochées. Les jambes repliées sous lui en tailleur, il ancrait son regard d'un bleu acier à celui de son amie
« Quant à Seirin... Nous avons fait le stage d'été à la mer ensemble. Tu n'étais pas encore manager à l'époque mais nos deux équipes ont pas mal bossé l'une avec l'autre. Je n'irai pas jusqu'à dire que nous sommes amis mais nous nous sommes.... plus ou moins entraidés ! Du coup vos joueurs en savent pas mal sur nous et inversement ! »
Tsubaki avait cette étrange façon de dévorer ses gâteaux. Du bout du doigt elle récupérait les miettes à la commissure de ses lèvres avant de lécher un à un chacun de ses doigts. C'était... adorable. Kazunari n'arrivait pas à décrocher son regard de ses doigts sur lesquels elle donnait un petit coup de langue. Il y avait quelque chose de fascinant. Il était tellement absorbé à sa tache de la regarder qu'il ne réagit pas quand elle posa ses doigts au coin de ses lèvres pour lui retirer des miettes. Une vive coloration rouge s' étalait sur son visage et Takao la laissa faire. Il la vit lécher une nouvelles fois ses doigts pour happer les miettes qu'elle venait de lui retirer. Il tourna la tête dans la direction opposée. Il n'avait jamais eut un contact aussi rapproché auparavant avec une fille et c'était quelque chose de relativement.... gênant... même pour lui !
« Euh.... Tsubaki.... tu sais.... par rapport aux messages qu'on s'est envoyés la dernière fois »
Allez Kazunari ! Prend ton courage à deux mains et jette toi à l'eau. Il tourna la tête pour la regarder, ses yeux cherchant les siens. Il n'arrivait pas à savoir ce qu'elle pouvait ressentir ou ce qu'elle pensait réellement. Toutefois, maintenant qu'il été lancé, il n'avait plus vraiment le choix de reculer
« Tu sais... quand je disais dans le message que je te trouvais mignonne... et que j'aimerai bien qu'on fasse connaissance... j'étais sincère hein ! On avait dit qu'on en parlerait samedi mais bon... comme on se voit là... tu peux bien qu'on discute ? »
Il posa ses mains sur ses chevilles dont les jambes étaient repliées devant lui.
« Je ne connais pas grand chose de toi mais je sais que tu es quelqu'un de très gentille et sincère ! Mais je suis curieux d'en savoir un petit peu plus.. »
Il lui donna un léger coup de coude alors qu'il se mit à rire
« Ha je suis doué pour plein de choses mais pas avec les filles ! M'en veux pas hein ! Pis tu peux m'envoyer balader aussi je te saoule !Regarde Shin' ne se prive pas de le faire à longueur de journée alors je suis immunisé depuis... »
Kumako Tsubaki
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Une rivière, un coucher de soleil, deux adolescents partageant des cookies en forme de cœur fait main par la jeune fille et vous avez l'image parfaite d'un couple parfait qui s'entendait parfaitement et qui filait le parfait amour. Hmm... Un amour parfait existait-il vraiment ? Et puis comment pouvait-on le qualifier de parfait ? Parce que les deux amoureux ne se disputaient jamais ? Avaient les mêmes goûts ? Les mêmes opinions ? Ce serait tout de même ennuyeux, à la longue. Il fallait un peu de piment dans une relation pour rehausser le goût, raviver la flemme.
Jusqu'à peu encore, Tsubaki n'avait jamais réellement songé à ce qu'était l'amour. Alors qu'elle entrait dans une période où les histoires d'amour devenaient le centre d'intérêt des adolescents, la rosette ne s'était jamais réellement impliquée dans cette affaire. Du moins jusqu'à sa dernière année de collège. Sa relation avec Akashi était des plus... spéciale. Novice en la matière, elle ne savait pas si elle l'aimait d'un point de vue romantique. Peut-être. Du reste, elle l'appréciait. Sa présence ne le dérangeait, l'embrasser ne la gênait, lui tenir ne la gênait pas non plus. Alors, logiquement, on pouvait les qualifier de couple.
Et pourtant avec Takao, elle était incertaine si elle voulait de cette relation avec lui. Était-ce parce que Takao était l'exacte opposé d'Akashi ? Possible. C'était un garçon gentil, charmant, pleins d'énergies, jovial, facile à aborder, et capable de répandre la bonne humeur dans son entourage. Tout le contraire du capitaine de la Génération des Miracles. Tout le contraire même de sa personne. Lui-même avait avoué qu'il aimait bien les filles positives et pétillantes. Ce qu'elle n'était définitivement pas. Alors, n'était-ce pas normal qu'elle se sente déboussolée après leur conversation ?
Mais à la vérité, elle avait surtout peur de blesser Takao. Il méritait d'être aimé par quelqu'un de sincère. Elle ne voulait pas s'engager alors que ses sentiments pour lui n'étaient pas vrais. Cela ne rimerait à rien et puis franchement... qu'est-ce qu'il pourrait lui trouver de bien chez elle ? À part, qu'elle soit mignonne – elle en était consciente un minimum – elle n'avait rien qui attirait l'oeil – à part la couleur de ses cheveux. Elle portait la plupart du temps un masque de neutralité, ne souriait pas souvent et parlait très peu. À force, il la trouverait sûrement ennuyante.
Kumako commença à hésiter. Cette future relation est-elle vraiment raisonnable ? Elle ne pouvait pas savoir s'ils faisaient le bon choix. Ce n'est qu'une fois la décision prise qu'ils le sauront.
Mais ce n'était pas en remuant tout ça qu'ils allaient trouver une réponse. Il fallait qu'ils discutent comme il en était convenu. Il devait le faire dès qu'il se voyait. Et voilà qu'ils étaient là à discuter et manger des gâteaux. Ils allaient aborder le sujet, c'était inévitable.
Leurs mains se rencontrèrent lorsqu'elle la plongea dans le paquet de cookie. Il la laissa prendre en premier puis se servit. Elle mangea tranquillement son biscuit tout en expliquant la raison de la venue de Miyu. Après son petit discours, Takao croisa les bras derrière la tête et s'allongea sur l'herbe. Il semblait réfléchir à sa question et Tsubaki attendit patiemment qu'elle lui réponde.
-Ça ne posera aucun problème. De toute façon, si elle vient de Rakuzan, leur capitaine a déjà toutes les informations sur Shin-chan. Je me trompe ? Et puis nous n'avons rien élaboré de particulier en vu de la Winter Cup. Nous jouerons le basket que nous pratiquons depuis le début !
Ah, il est vrai qu'Akashi avait sans aucun doute toutes les informations possibles sur Midorima. Surtout qu'il avait été le vice-capitaine. Ils avaient également passé pas mal de temps ensemble à jouer au shogi. Avec ce simple jeu, peut-être que Seijuro savait parfaitement comment Midorima fonctionnait, à quoi il pensait. Il avait l'oeil de l'Empereur mais il ne pouvait pas se vanter de pouvoir lire dans l'esprit des gens et deviner ses pensées. Et même si elle avait elle-même ce pouvoir, elle n'en voudrait. Ce serait sans doute trop lourd à porter.
Le meneur de Shutoku se releva finalement, épousseta l'arrière de son crâne et planta son regard bleu acier dans le sien.
- Quant à Seirin... Nous avons fait le stage d'été à la mer ensemble. Tu n'étais pas encore manager à l'époque mais nos deux équipes ont pas mal bossé l'une avec l'autre. Je n'irai pas jusqu'à dire que nous sommes amis mais nous nous sommes.... plus ou moins entraidés ! Du coup vos joueurs en savent pas mal sur nous et inversement !
Kuroko lui avait parlé de ce stage. Et sincèrement, elle avait trouvé cette histoire très drôle sur le coup. Il retrouvait l'équipe qu'ils avaient affronté quelque temps plus tôt dans la même auberge. Hasard ? Destin ? Nanodayo ! Tandis qu'elle se léchait les doigts, elle remarqua le regard étrange de Takao qui la regardait faire. D'ailleurs, il vira au rouge tomate lorsqu'elle lui toucha le visage. Était-il pas habitué au contact féminin ? La rosette en doutait fort. Elle était persuadé que Takao était un garçon populaire et qui avait connu pas mal de petites-amies auparavant.
-Euh.... Tsubaki.... tu sais.... par rapport aux messages qu'on s'est envoyés la dernière fois...
Nous y voilà. Il fallait qu'ils en parlaient. C'était le moment après tout. Ils étaient seuls, personnes pour les déranger ou les interrompre. Peu de monde passait par là pour se promener.
-Tu sais... quand je disais dans le message que je te trouvais mignonne... et que j'aimerai bien qu'on fasse connaissance... j'étais sincère hein ! On avait dit qu'on en parlerait samedi mais bon... comme on se voit là... tu peux bien qu'on discute ?
Kumako se contenta d'hocher la tête, étant du même avis. Vaut mieux briser la glace dès maintenant. Qui sait ? Peut-être qu'il reporterait la discussion à samedi, leur rendez-vous serait gâché.
-Je ne connais pas grand chose de toi mais je sais que tu es quelqu'un de très gentille et sincère ! Mais je suis curieux d'en savoir un petit peu plus..
Sincère ? Pas sûre... Et qu'il soit curieux d'en savoir un peu plus sur elle ne l'étonnait guère. Elle aussi avait envie d'en savoir plus sur lui avant d'aller plus loin. Ou bien étaient-ils déjà allés trop loin ne serait-ce que pour l'avoir envisagé ? Il lui donna un petit coup de coude, son rire chaleureux chatouillant ses oreilles.
- Ha je suis doué pour plein de choses mais pas avec les filles ! M'en veux pas hein ! Pis tu peux m'envoyer balader aussi je te saoule ! Regarde Shin' ne se prive pas de le faire à longueur de journée alors je suis immunisé depuis...
Tsubaki ramena ses jambes contre son torse et posa son visage sur ses genoux, ses bras sous ses cuisses. Lui, pas douée avec les filles ? Cela l'étonnait d'après ce qu'elle avait vu de leur après-midi au centre commercial. Il l'avait mis directement en confiance et c'était un détail à ne pas négliger. Qu'est-ce qu'elle pouvait bien lui dire maintenant ?
-Je n'ai aucune raison... pour envoyer balader Takao-kun, déclara-t-elle simplement.
Elle releva un peu la tête et regarda l'eau teintée d'orange couler lentement un peu loin.
-Je n'ai rien d'intéressant... à raconter... mais je répondrais aux questions de Takao-kun... du mieux que je peux...
Peu loquace de nature, Tsubaki engageait très rarement les conversations et se contentaient de répondre aux question si on le lui posait. Sans plus. Maintenant, elle priait un tout petit peu pour qu'il n'essaye pas de creuser trop loin dans le domaine basket. Elle ne savait pas si elle pourrait tenir le coup devant lui. Mais quelque chose lui disait qu'il serait temps qu'elle se libère de ce passé trop douloureux. Pouvait-elle le faire avec Takao ?
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Takao Kazunari
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16 ans.... C'était l'âge auquel les relations amoureuses commençaient à prendre une part importante dans la vie des jeunes adolescents. La découverte des premiers sentiments amoureux, la timidité de prendre la main d'une fille dans la sienne ou le petit sentiment de panique lorsque leurs lèvres s'approchaient l'une de l'autre. Les petits papillons dans le ventre, le cœur qui bat vite, tout cela Kazunari ne connaissait pas.
Le tempérament jovial et facilement accessible du jeune homme faisait qu'il avait été abordé plusieurs fois par différentes filles du lycée et du collège. Il était même sorti avec deux d'entre elles. Mais cela n'avait abouti à rien de réellement sérieux et au bout de quelques semaines, Kazunari avait fini par mettre fin à la relation dans laquelle il n'arrivait pas à se plonger. Il était difficile de concilier un emploi du temps d'étudiant et de basketteur en compétition. Devoir jongler avec une relation amoureuse... c'était carrément infaisable. D'autant plus que les deux filles en questions n'avaient jamais réussi à comprendre la passion dévorante que Kazunari vouait au basketball. Il en était arrivé à la conclusion qu'il devait trouver quelqu'un nourrissant cette même passion que lui pour le sport à la balle orange...
Est ce que cette discussion était trop précipitée ? Est ce qu'ils auraient du attendre encore plus avant de mettre ça sur le tapis ? Toujours est il que maintenant cela était trop tard pour faire machine arrière. Takao avait très clairement signalé à son amie qu'il comptait aborder le sujet laissé de coté suite à leur échange de SMS.
Ah comme c'était pratique les SMS ! On pouvait se permettre de dire ( écrire ) plein de choses sans être confronté au regard de la personne à qui c'était destiné. Mais en face à face, s'était une histoire autrement plus compliquée. Le visage inexpressif de Tsuki-chan rendait l'exercice encore plus difficile. Est ce qu'elle était gênée ? Est ce qu'elle aurait préféré éluder la discussion ? Est ce qu'elle était indifférente ? Çà non ! Ses joues avaient prit une petite couleur rosée trahissant une émotion qu'elle devait s'appliquer à dissimuler.
Non, vraiment, Kazunari n'était pas douée avec les filles.... Quand il s'agissait d'amitié tout roulait comme sur des roulettes ! Il n'y avait pas de différence entre fille ou garçon, son coté rieur, imprévisible et sympathique prenait immédiatement le dessus. Mais quand il fallait que les choses évoluent à un degrés supérieur ola... c'était une autre paire de manche et Takao ne cessait de se demander si telle ou telle choses pouvait être dite ou faite. Il perdait quelque peu son naturel le temps que ce dernier revienne dés que la gêne s'en était allée.
Les jambes repliées contre elle, les bras passant derrière ses cuisses, Tsubaki semblait éviter de le regarder. Peu bavarde, elle déclara ne rien avoir à raconter sur elle mais être disposée à répondre à ses questions. Ho... bah mince alors ! Qu'est ce qu'il allait bien pouvoir lui demander comme questions ?
« Rien d’intéressant à raconter ? Ça c'est un mensonge ~ ! Je suis certain que tu as plein de trucs super à raconter ! »
Il pose sa tête sur ses genoux, la regardant sans se défaire de son sourire.
« Comment l'ancienne Point Guard de la Génération Miracle Féminine s'est retrouvée manager à Seirin ? Ça ça m’intéresse ! Pourquoi tu as choisi ce lycée là ? C'est à cause de les résultats à l'Interlycée ? Bon c'est clair que pour une équipe si jeune ils ont déjà un joli petit palmarès mais pourquoi ne pas avoir choisi un lycée plus côté ? Genre …. Shutoku ! »
Kazunari se mit à rire
« On a pas de mignonne manager nous.... On a que Nekatani-sensei... avoues que ça fait moins rêver... y a plus motivant quand même ! »
Le rire de Kazunari se fit une nouvelle fois entendre alors qu'il se redressait. Il posa ses main derrière lui pour s'appuyer dessus, légèrement penché vers l’arrière Il fermait les yeux en exposant son visage vers les puissants rayons de soleil. Ces derniers répandaient une douce chaleur qui réchauffait sa peau.
« Et si tu me dis que c'est a cause de nos tenues oranges trop moches, je te répondrai qu'une seule et unique chose : cite moi un autre club capable de faire passer Shin-chan pour une gravure de mode potagère ? Et ne va surtout pas croire que c'est parce qu'on a une carotte dans l'équipe qu'on se légume à longueur de journée ! »
Comment s'appelait le joueur spécialiste des blague à Seirin ? Ha oui ! Izuki ! Dans ce cas... Izuki.... Sors de ce corps et vite ! L'humour était ce un train de caractère de ceux possédant une vision de rapace particulière ?
Il tourna la tête dans sa direction en souriant. Taquiner Shintaro Midorima était tellement facile et tentant qu'il ne résistait pas même quand ce dernier n'était pas là. Cela pouvait sans doute paraître pathétique ou ridicule d'un regard extérieur mais c'est aussi grâce à ce genre de relation puérile que leur amitié et leur complicité arrivaient à fonctionner si bien. Kazunari était le grain de folie dans la vie de Shintaro. Ce même grain de folie qui venait souvent enrayer la machine bien huilée qu'était devenu son quotidien. Avec Takao tout devenait possible, imprévisible. Il était aussi enjoué et exalté que Shin était réservé et sérieux. Les opposés s'attirent... ce n'était pas valable qu'en physique ou en amour. C'était aussi valable en amitié. Sur le parquet, les gestes de Shintaro étaient si appliqués, si académiques. Posture parfaite, lancé parfait.... Alors que chez Kazunari tout n'était que brouillon ! Il avait une façon de se positionner qui n'appartenait qu'a lui. Il avait cette façon improbable de faire des passes anarchiques reflétant toute l’excentricité dont il était capable dans sa vie tout les jours.
« Pourquoi avoir choisi de rester sur le banc de touche plutôt que de rejoindre l'équipe des filles? »
Kumako Tsubaki
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Tsubaki se posa soudainement cette question sortie de nulle part. Enfin pas tout à fait. Ce n'était pas très nette au début. Une sensation de confort et de bien-être l'avait submergée lorsqu'elle avait passé son après-midi avec lui. Aucune tension. Aucune gêne. Aucune timidité. Rien de tout cela. Juste... Elle se sentait simplement bien avec lui. Elle avait l'impression qu'elle pourrait lui parler à cœur ouvert, sans crainte. C'était bien la première fois qu'elle ressentait cela. À part Kuroko et Ogiwara qu'elle connaissait depuis plus longtemps, Takao était sûrement l'un des rares garçons avec qui elle s'entendait bien. Miyu était une exception et il fallait avouer que le sexe jouait quand même un peu sur ses affinités.
Shigehiro... Mais bien sûr !
Kazunari lui faisait penser à Shigehiro. Voilà pourquoi elle était aussi à l'aise avec lui. Leurs caractères étaient plus ou moins similaires. Elle savait donc plus ou moins comment se comporter. Elle n'avait pas l'impression de marcher sur des œufs avec lui. Tout venait naturellement avec lui. Shigehiro avait apporté des moments de joie dans leurs vies, Kuroko et elle. Et elle devait, elle le manquait un peu. Ça devait sûrement être le cas pour le turquoise. Voilà bientôt un an qu'ils n'avaient pas été réunis tous les trois. Et après ce qu'il s'était passé l'année dernière au collège, il serait difficile de briser les glaces et retrouver leurs amitiés d'antan. Même si Tsubaki n'était pas impliquée, elle s'inquiétait tout de même pour eux. Ils étaient amis, c'était normal non ?
-Rien d’intéressant à raconter ? Ça c'est un mensonge ~ ! Je suis certain que tu as plein de trucs super à raconter !
Ce n'était pas un mensonge. Depuis qu'elle avait arrêté, elle ne faisait rien de lucratif et ses journées se relevaient bien vite vide.
-Comment l'ancienne Point Guard de la Génération Miracle Féminine s'est retrouvée manager à Seirin ? Ça ça m’intéresse ! Pourquoi tu as choisi ce lycée là ? C'est à cause de les résultats à l'Interlycée ? Bon c'est clair que pour une équipe si jeune ils ont déjà un joli petit palmarès mais pourquoi ne pas avoir choisi un lycée plus côté ? Genre …. Shutoku !
Tsubaki se figea lorsque les mots « Génération Miracle Féminine » sortirent de sa bouche. Ils n'étaient pas censés savoir. Comment le saurait-il ? La dernière fois au centre commercial, il n'en avait pas fait mention du tout et agissait comme s'il ne savait rien de son ancien statut de joueuse. Mais si sa dernière phrase était là pour détendre l'atmosphère, elle n'arrivait pas à se détendre.
Parce qu'elle n'avait justement aucune envie de parler de ça.
Du reste, pas maintenant. Elle ne se sentait pas le courage de le faire, d'expliquer pourquoi elle a arrêté de jouer. Pas avec Takao. Pas avec qui que ce soit. Son rire léger et cristallin lui parvint alors qu'il parlait de leur coach. Une petite portion de tension s'effaça doucement mais pas assez. Il lui parla même sur le ton de la plaisanterie la couleur orange de leurs uniformes de basket. C'est vrai qu'avec ça, Midorima faisait bien carotte sur patte repérable de loin ! L'atmosphère se détendit lentement mais sûrement...
-Pourquoi avoir choisi de rester sur le banc de touche plutôt que de rejoindre l'équipe des filles?
Ou pas. Ce n'était pas un choix. Rien de tout cela. Elle n'avait pas le choix. Elle ne pouvait plus jouer. Elle ne jouera sûrement plus jamais de sa vie. Lorsqu'elle avait appris la nouvelle, cela avait été tellement difficile de digérer l'information qu'elle avait quitté le club sans préavis et avait coupé tout contact avec ses coéquipières. Pas une seule justification, explication. Rien. Le silence totale. Pendant très longtemps, elle eut l'impression qu'elle était morte. Elle se sentait comme une coquille vide, sans aucun contenu. Le basket constituait une très grande partie de sa vie. Et ne plus l'avoir était comme arraché son cœur. Elle ne vivait plus.
Mais finalement, elle avait eu le courage de revenir lentement vers le basket. En commençant par devenir la manager de Seirin. Être sur le banc était complètement différent de ce qu'elle avait vécu jusque là. Et elle commençait à comprendre ce que ressentaient les autres. Ne pas pouvoir être le parquet, jouer avec les autres était... terriblement frustrant. Tsubaki se demandait combien de temps encore allait pouvoir le supporter.
Les mains posés sur ses genoux, elle se demandait bien comment elle allait pouvoir lui répondre. D'abord pourquoi Seirin ? Parce qu'il y avait Tetsuya. Elle ne voyait que cela comme réponse, mais après avoir fait l'amère expérience avec Izuki quelques temps plus tôt, elle n'osait pas le dire à voix haute. Comment Takao allait le prendre si elle le disait ainsi ? Penserait-il qu'elle n'était venue uniquement que pour son ami d'enfance et non pas pour le basket ?
-Tetsuya y allait, donc...
Elle laissa sa phrase en suspens. Cela laissait une sacrée marge à Takao d'imaginer ce qu'il voulait. Pas la peine d'en dire plus. Advienne que pourra de comment il allait réagir. Pour ce qui est de la seconde question... Qu'est-ce qu'elle pouvait bien lui dire ? La vérité ? Quand même pas. Elle pourrait quand même la déguiser un peu et, en fonction des circonstances, elle lui racontera en détail. Peut-être qu'il comprendra son choix.
-J'ai du... arrêter le basket...
Sa voix était plus faible qu'elle ne l'était déjà. Ces simples mots avaient ravivé une douleur qu'elle aurait aimée oublier. Ses doigts se crispèrent sur ses genoux, elle pinça les lèvres, essayant de se contenir au maximum pour ne pas craquer. Elle baissa finalement la tête, se recroquevilla encore plus sur elle-même, et cacha son visage entre ses bras. Elle sentit une unique larme couler sur ses doigts. Elle détestait ça. Se sentir aussi faible et impuissante. Elle n'avait pas envie de montrer cela à qui que ce soit.
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Takao Kazunari
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Si la génération Miracle masculine était connu à travers tout le Japon basketbalistique, son pendant féminin était un peu moins connu mais tout autant prestigieux. Le mérite des jeunes filles qui avaient joué dans cette équipe restait largement impressionnant. Leur talent étaient si grand que plusieurs articles leur avaient été consacrés dans la presse spécialisée.
C'est en consultant les archives du Basket Mag du club de Shutoku que Kazunari était tombé sur un article concernant la Génération Miracle féminine. Et quelle ne fut pas sa surprise quand il avait trouvé une photo Tsuki-chan s'étaler en grand pour accompagner l'article... Cela avait eut don d'attiser sa curiosité et il avait complètement lut ce que le magazine avait publié à l'époque, commençant à s’intéresser de très près à cette équipe qui avait évolué parallèlement à celle de Shin à l'époque du collège. Cela expliquait sans doute la présence du numéro de téléphone de Tsuki-chan dans le répertoire de son ami la carotte.... Bah mince alors ! Si seulement il avait su ça plut tôt ! Il avait passé une après midi complète avec Tsubaki sans se douter qu'elle était une redoutable joueuse de basket ! Une meneuse, d’après l'article. Tous deux évoluaient donc à des postes similaires.
L'article avait fait mention d'un éclatement brutal de la Génération Miracle féminine. Il aurait semblé que cette dernière ait été dissoute sans donner l'ombre d'une explication.... Kazunari avait été surprit d'apprendre ça. Il avait même interrogé Shin pour savoir s'il savait quelque chose mais ce dernier ne semblait pas plus renseigné que lui sur le sujet. Il lui juste avoué que eux, les garçons de la GM, n’avaient pas compris non plus cette implosion soudaine. Il avait ajouté que le seul à savoir ce qui s'était passé devait être leur capitaine de l'époque : Akashi Seijuro, encore lui !
Maintenant qu'il se trouvait face à Tsuki-chan, il aurait eut l'occasion de lui poser toutes les questions possibles sur le sujet mais l'avenir de la Génération Miracle féminine n'était pas ce qui le tracassait pour le moment. Il n'avait envie que d'une seule et unique chose : apprendre à connaître cette belle jeune fille aux couettes roses dont le visage inexpressif semblait cacher un quelque chose de douloureux...
Les questions qu'il lui avait posé étaient sur le ton de la sympathie. Loin de lui l'envie de lui faire subir un interrogatoire et comme il le lui avait signalé, elle était libre de ne pas répondre si elle le voulait. Mais Kazunari était curieux ! Pourquoi Seirin ? Pourquoi ce club de petite envergure ? Peut être pour le challenge ? Essayer de faire d'un club comme Seirin les numéros 1 du Japon était un sacré défi ! Réussir ce pari risqué pouvait paraître impossible et pourtant ! Seirin continuait son petit bonhomme de chemin écrasant des clubs de plus en plus prestigieux ! Écrasant même Shutoku....
Mais Kazunari prit conscience de la gravité de ses paroles qu'après s’être rendu compte que Tsubaki venait de se figer. Oh... Non mais quel idiot ! Quel crétin ! Quel abruti ! BAKAO ! Comment avait-il pu croire ne serait-ce qu'une seconde que l'évocation de le Génération Miracle féminine ne serait pas quelque chose de douloureux pour Tsuki-chan ? Elle avait du souffrir de l’éclatement de son équipe. Tout comme lui aurait du mal à accepter si cela venait à se produire pour Shutoku. Quel crétin vraiment !
Tsubaki embaumait s’être renfermée sur elle même, serrant un peu plus ses jambes contre son torse. Son visage avait considérablement pâli, faisant ressortir la couleur de ses cheveux et de ses lèvres. Takao aurait pu, il aurait remonté le temps pour effacer les questions qu'il lui avait posé. Il aurait pu... peut être... lui demander si elle avait des petits copains avant ? Si il était son genre de mec! Des questions simples quoi ! Et qui ne l'auraient pas fait souffrir... mais lui, quel abruti fini, il avait mit les pieds dans le plat ! Shin-chan lui avait souvent reproché son manque de délicatesse mais là c'était le pompon !
Malgré tout, la voix douce et faible de Tsubaki s'échappa de ses lèvres. Elle avait simplement rejoint Seirin pour suivre un certain Tetsuya.... Tetsuya ? C'est qui ? Haaaaaaaa ! Kuroko !!! Le joueur fantôme qui lui donnait tant de fils à retordre sur le parquet ! Oh ? Pourquoi avoir choisit Seirin pour le suivre ? Ils étaient amis du temps de Teiko ? En tout cas Takao trouvait ça sympa que l'amitié puisse permettre de faire ce genre de choix ! Lui même s'était déjà posé la question de son avenir après le lycée. Aucun doute sur le fait que Shin-chan choisirait une université hautement réputée ! Il n'était pas sure d'avoir les capacités pour le suivre mais si c'était le cas, il ferait tout pour ! Il ne pouvait donc que comprendre Tsubaki
« Ha ouais ? C'est cool ça ! Ils ont de la chance à Seirin ! Moi si je pourrai je suivrai bien Shin jusqu'à la fac mais je crois pas que ça va être possible... il va prendre encore une université avec un niveau de ouf ! J'arriverai jamais à avoir le concours d'entrée.... »
Tsubaki parut se refermer encore davantage sur elle même. Elle dissimula son visage contre ses genoux, voûtant son dos secoué par un léger sanglot qu'il pouvait entendre au son de sa voix devenue tremblante. Elle pleurait.... Kazunari s'en voulait atrocement. Loin de lui l' 'envie de raviver des souvenirs.
-J'ai du... arrêter le basket...
Takao se donna un coup du plat de la main sur le front. Bakao jusqu'au bout ! Tsubaki n'avait pas choisit de rester sur le banc... elle y avait été contrainte et forcée... Devoir arrêter le basket. Si lui même y était obligé il ne savait pas quel serait sa réaction. Il pratiquait depuis qu’il était jeune. Au départ ce sont ses parents qui l'avait inscrit pour essayer de canaliser le trop plein d'énergie de leur enfant. La méthode avait été efficace ! Les jours où Kazunari jouait au basket il arrivait à être plus calme à l'appartement, rendant la situation plus facile à gérer pour ses parents. Avoir un petit garçon hyperactif n'était pas une partie de plaisir tous les jours et en grandissants il avait prit conscience de ce qu'il avait imposé comme difficultés à son père et sa mère.
Il n'arrivait pas à comprendre ce que Tsubaki ressentait. Mais il pouvait l'imaginer....
Kazunari se déplaça et se positionna en face d'elle. Il s'agenouillait tout prêt de son ami au visage dissimulé. Une larme coulait contre sa joue et Takao tendit sa main pour la ressuyer de son pouce. Il ne savait pas vraiment il elle allait être réfractaire à ce contact ou si, au contraire, elle en avait besoin. Dans le doute il laissa son naturel prendre le dessus
« Je suis désolé... »
Kazunari se pencha et ouvrit son sac de classe. La fermeture émit un petit zip caractéristique et il sortit un mouchoir en papier qu'il fit ensuite glisser le long de la joue de son amie toujours recroquevillée
« Je suis un abruti...un vrai hein ! »
Les jambes de Kazunari étaient écartées de manière à ce que celle de Tsubaki puissent s'y loger. Il écarta les bras et ne se retint pas de l'enlacer tendrement, déposant un petit baiser dans ses cheveux, entre ses deux couettes roses.
« Je ne pensais pas raviver un mauvais moment … Je ne sais pas ce que je pensais en fait... je ne me suis pas mis à ta place … j'ai lu un article sur la génération miracle et j'ai vu que tu en faisais parti....Tu n'es pas obligé de m'en parler si tu ne veux pas... mais même sans te connaître vraiment j'ai l'impression que tu gardes ça en toi depuis trop longtemps. »
Kazunari la gardait dans ses bras précieusement, la berçant presque pour espérer réussir à la consoler ne serait-ce qu'un petit peu. Penché sur elle, ses lèvres près de son oreilles, il murmurait des paroles qu'il espérait réconfortantes
Pourquoi avait-elle été contrainte d’arrêter le basket ? Il pouvait y avoir une foule de raisons à cela et parmi ces dernières, l’arrêt médical était celui le plus dramatique. Il espérait vraiment que ce ne soit pas le cas... il ne savait rien de l'histoire de Tsubaki. Il ne pouvait qu'imaginer... Il ne savait pas si elle avait envie ou besoin d'en parler et pourtant... pourtant... il avait l'intime conviction que cela la soulagerait d'un poids bien trop difficile à porter pour elle toute seule. Si seulement elle acceptait de partager sa peine avec lui, rien qu'un petit peu, se sentirait-elle un peu mieux ensuite ?
Kazunari avait hésité... Et alors qu'il lui caressait doucement le dos, un nouveau baiser venant se perdre des ses cheveux bien coiffés, il entreprit de poser la question qu'il espérait capable d'apaiser Tsubaki
« Pourquoi est ce que tu as du arrêter ? »
Kumako Tsubaki
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Reniflant légèrement, Tsubaki entendit à ses côtés le bruit d'une claque après qu'elle lui ait révélé pour elle était désormais sur le banc de touche. Takao avait du se claquer – où elle ne le savait pas – et s'était sans doute rendu compte de sa boulette. La rosette ne lui en tint pas rigueur. Il ne savait rien, il était simplement curieux. Elle savait très bien qu'il ne voulait pas la blesser. Ce n'était pas son genre. Elle le connaissait depuis peu mais elle pouvait sentir que Takao était quelqu'un de gentil et attentionné.
Mais pour l'instant, la manager de Seirin devait se calmer. Ce n'était pas en pleurant que les choses allaient s'arranger entre eux. Tout en relevant la tête, Kazunari s'était levé pour venir s'installer en face d'elle. Il passa sa main sur sa joue et essuya la larme qui coulait avec son pouce. Sa main était chaleureuse. Elle le laissa donc faire sans le rejeter.
-Je suis désolé...
Il fouilla dans son sac de cours et en sortir un mouchoir qu'il glissa sur son joue, celle où avait coulé la larme pour en effacer toute trace. Jambes écartées, il était placée pour faire en sorte que celles de Tsubaki pouvait s'y loger facilement. Il se traita d'abruti, puis se pencha et la prit dans ses bras. Surprise par cette geste, Tsubaki sursauta au début, mais se laissa finalement faire. Il la prenait avec une telle tendresse, comme si elle était quelque chose de précieux et de fragile. Ils se connaissaient à peine et pourtant, il faisait tout pour la réconforter. Et cette simple idée lui serra doucement le cœur.
Elle ferma les yeux en sentant ses lèvres sur ses cheveux, son corps se détendant lentement. La chaleur de Takao l'embaumait doucement, lui donnant ce sentiment de sécurité qu'elle n'avait jamais connu dans les bras d'Akashi. Ce n'était pas le moment de le comparer à son ancien petit-ami. Ce n'était pas juste pour lui. Et puis, ils n'étaient pas en couple. Pour l'instant, du moins.
-Je ne pensais pas raviver un mauvais moment … Je ne sais pas ce que je pensais en fait... je ne me suis pas mis à ta place … j'ai lu un article sur la génération miracle et j'ai vu que tu en faisais parti....Tu n'es pas obligé de m'en parler si tu ne veux pas... mais même sans te connaître vraiment j'ai l'impression que tu gardes ça en toi depuis trop longtemps. -Je n'en veux pas... à Takao-kun, se contenta-t-il de dire.
Il n'y était pour rien. Absolument pour rien. Elle n'avait pas à se refermer face à lui juste parce qu'il lui avait rappelé la dure réalité dans laquelle elle vivait. Elle ne pouvait que se blâmer. Tsubaki regrettait rarement ses choix. Et le seul qu'elle regrettait de tout son cœur, c'était sans aucun doute ne pas avoir donné d'explications à ses anciennes coéquipières. Peut-être que si elle avait pris le temps de réfléchir, les choses auraient été différentes. Elle ne souffrirait pas autant. Elle ne pouvait pas accuser éternellement la fatalité qu'elle subissait.
Kazunari la berçait doucement et tendrement dans ses bras, lui murmurant des paroles douces et réconfortantes à son oreille. Elle pouvait sentir son souffle chaud glisser contre sa peau. La rosette frissonna, réalisant à quel point ils étaient proches. Elle devait se détacher de lui. Mais elle n'osait pas. Elle se sentait si bien dans ses bras. Son odeur l'enveloppait, l'apaisant au fur et à mesure. Il dégageait un petit parfum de musc et d'un agrume ? Mais quel agrume ? Du citron ? Du pamplemousse ? Ou de l'orange ? Se déplaçant très lentement, elle plaça ses bras dans son dos, ses mains s'agrippant à la veste de son gakuran. Le nez niché dans son cou, elle huma discrètement son odeur qui devint plus précis et qui lui était très familière. De l'écorce mélangé à de l'orange. Était-ce son odeur naturel ? Enivré par son parfum, Tsubaki oubliait presqu'elle pressait sa poitrine contre son torse.
À quoi remontait la dernière qu'elle avait eu un contact aussi intime avec un garçon ? Il y a un petit moment déjà. Seijuro n'était pas aussi doux et tendre avec elle lorsqu'ils sortaient ensemble. C'était tellement différent dans les bras de Takao. Elle pourrait y rester des heures si elle le pouvait. Mais, comme on dit, toute bonne chose a une fin.
-Pourquoi est ce que tu as du arrêter ?
La question qu'elle redoutait le plus. La véritable raison pour laquelle elle avait cessé de jouer. Devait-elle le lui dire ou pas ? Kumako pouvait lui faire confiance indubitablement. Mais elle ne se sentait pas prête à lui dévoiler cela maintenant. Leur relation – si relation il y a – était encore trop fragile pour qu'elle puisse aborder un tel sujet et lui dévoiler la vérité. Il lui fallait encore un peu de temps pour cela. Elle était consciente, qu'un jour ou l'autre, elle lui dirait. Il fallait bien qu'elle chasse ses vieux démons. Mais pas maintenant. Pas aujourd'hui.
-Est-ce que... est-ce que Takao-kun... peut attendre... pour cette question ? Chuchota-t-elle tout en gardant sa tête posée sur son épaule.
Il comprendra sans aucun doute. Tsubaki se promettait qu'un jour, elle lui dirait. Qu'un jour, elle le dira également à tout le club de Seirin. Elle était fatiguée de se cacher, de fuir. Il était grand temps d'affronter ses peurs et de se libérer de ce poids qu'elle tenait au fond d'elle.
Enlacés dans les bras de l'autre, n'importe qui qui passerait près de cette rivière penserait qu'ils étaient un couple qui profitait du coucher de soleil pour un petit moment romantique. Mais ils étaient loin de ce petit scénario idyllique et parfait. Une nouvelle brise souffla, faisant virevolter ses mèches roses. Tsubaki se serra davantage contre lui, ses mains dans son dos le serrant un peu.
Finalement, elle releva doucement la tête, se retrouvant à quelques centimètres de celui du possesseur de l'oeil du faucon. Leurs lèvres étaient si proches qu'elle pouvait sentir son souffle se mêler au sien. Une légère coloration s'installer sur ses joues, tandis qu'elle plantait son regard pourpre dans les pupilles bleus aciers du brun. Ils étaient très proches. Trop proches. Mais elle ne s'éloigna pas pour autant.
-Je peux... poser une question... ? Continua-t-elle d'une petite voix.
Même s'ils n'étaient que tous les deux et qu'il n'y ait aucun risque que quelqu'un puisse passer près d'eux ( qui oserait troubler les petits moments d'un couple ? ) Tsubaki continuait de lui parler à voix basse, comme s'il s'agissait d'une conversation intime. Ce qui n'était pas faux en soit.
-Takao-kun... a déjà eu... des petites-amies ? Demanda-t-elle finalement.
Elle ne serait pas étonné qu'il réponde par l'affirmative, à en juger par sa façon de conduire. Et puis, il avait un côté charmant qui attirait sans aucun doute son entourage. Que ce soit fille ou garçon. Après tout, elle était bien dans ses bras non ?
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Takao Kazunari
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Cela faisait bien longtemps que Kazunari n'avait pas connu une proximité aussi restreinte avec quelqu'un. Et pourtant il n'était pas gêné. Loin d’être mal à l'aise il se sentait même relativement confiant. Il ne savait pas si Tsubaki allait le rejeter quand il avait prit l'initiative de l'enlacer. Il l'avait juste senti sursauter légèrement. L'effet de surprise sans doute. Mais la voir si triste et malheureuse avait soulevé le cœur de Takao. Et c'était à cause de lui en plus ! De sa curiosité. De son indélicatesse. De sa stupidité....
C'était bien la première fois qu'il faisait pleurer une fille autre que sa petite sœur. Lorsqu'ils étaient enfants, Takao et Shizuku, comme beaucoup de frères et de sœurs, se chamaillaient souvent bien qu'ils s’adoraient réciproquement. Encore maintenant, la complicité entre eux était palpable au premier regard. Il fallait dire qu'ils se ressemblaient beaucoup que ce soit en terme de physique ou de tempérament. Leurs pauvres parents n'avaient pas hérités de deux enfants calmes, bien au contraire....
Les mains de Kazunari naviguaient en douceur sur le dos de Tsubaki. Recroquevillée en boule, elle ne levait pas le visage de ses bras. Il ne savait pas vraiment quoi faire pour réussir à l'apaiser, pour la réconforter. Il continuait de prononcer des paroles douces à son oreilles, la berçant avec tendresse dans ses bras.
Combien de temps ? Depuis combien de temps endurait-elle ça toute seule ? Parce qu'il était plus qu'évident que Tsubaki n'avait jamais parlé de ses problèmes l'ayant obligé à cesser le basket. Est ce que Kuroko était au courant ? Ils semblaient proches tous les deux. Kazunari n'aurait su dire jusqu'à quel point. Peut être étaient ils sortis ensemble ? Toujours est -il que la simple présence de Kuroko à Seirin avait motivé le choix de Tsubaki à aller dans ce lycée. Ce n'était pas rien ! Est ce que si Kuroko été allé à Shutoku elle l'aurait suivit ? Dommage.... Pour un peu Kazunari en aurait presque voulu au joueur fantôme !
Elle avait beau dire qu'elle ne lui en voulait pas. Lui en tout cas il culpabilisait beaucoup. Et à la fois il ressentait un sentiment d'injustice profonde envers le fameux destin que Shin-chan vénérait tant. Il avait beau ignorer les tenants et aboutissants qui avaient conduit à l’arrêt brutal du basket chez Tsubaki, il n'en demeurait pas moins fâché contre la fatalité qui l'avait condamné à rester les fesses sur le banc de touches.
Takao déposa un nouveau baiser délicat dans ses cheveux alors qu'il sentait les mains de Tsuki-chan passer dans son dos pour s'accrocher à sa veste noire. Il ne dit rien, il la laissa faire. Il se contenta de poser sa tête contre la sienne. Les cheveux de ses couettes venaient caresser le bout de son nez, diffusant une odeur agréable et sucrée. Un odeur... de fraises ? C'est possible ça ? En tout cas cela avait quelque chose d'agréable et de particulièrement apaisant. Un léger sourire s’afficha d'ailleurs sur son visage alors qu'il prenait une nouvelle respiration pour s’enivrer des effluves délicates de ses cheveux
Takao avait longuement hésité à lui demander les raisons de son arrêt du basket. Et puis il s'était dit que Tsubaki portait se fardeau seule. Il se disait qu'elle n'avait pas les épaules assez lourde pour continuer à subir ça. Peut être aussi que personne n'avait cherché à savoir... peut être que personne n'avait cherché à l'aider... Il ignorait complètement comment s'était passé l'éclatement de la GMF. Les autres étaient elles au courant ? Lui en voulaient-elles ? Et pire encore, est ce que Tsubaki culpabilisait au point de se renfermer sur elle même et de se couper peu à peu des gens qui l'entouraient et étaient ses amis, ses coéquipières ?
Alors advienne que pourra... Takao l'avait posé cette maudite question. Mais il n'avait pas obtenu de réponse. Au lieu de ça Tsubaki avait répondu d'une voix toujours aussi tremblante. Elle n'avait même pas relevé la tête qu'elle gardait nichée dans le creux de son épaule. Takao sentait le contact de son souffle contre son cou. Il sentait son torse se presser contre le sien. Il sentait ses cheveux près de son visage et ses mains agripper à lui comme à une bouée de sauvetage.
Les lèvres du meneur de jeu de Shutoku restaient proches de son oreille. C'est d'une voix douce, ressemblant presque à un murmure qu'il lui répondit
« Je peux attendre oui. Autant de temps qu'il faudra. Tsuki-chan n'a pas à s'en faire pour cela. Lorsque tu seras prête et bien... je le serai aussi »
C'est en prononçant cette phrase qu'il prenait conscience de quelque chose d'important. Une impression. Un ressentiment. Quelque chose qui ne s'expliquait pas et qui relevait de l'ordre de la persuasion. Lequel des deux devait être prêt à affronter cette vérité ? Est ce que c'était Tsubaki qui devait articuler et expliquer tout ce qu'elle avait vécu par le passé ? Il y avait des antécédents qui pouvaient laisser des cicatrices à vie... Des passés tellement douloureux que leur simple évocation était une grande souffrance pour le principaux concernés. Tsubaki devait dont être en état de pouvoir narrer son histoire difficile...
Mais il y avait autre chose ! Takao avait l'impression que si elle n'avait rien dit c'était davantage pour le préserver lui. Non pas qu'elle n'avait pas confiance ! Si c'était le cas elle ne se laisserait pas étreindre de cette façon si intime, presque déplacée. Il avait l'impression que la vérité pouvait faire l'effet d'une bombe... une bombe capable d'éclabousser Takao.... c'était.. un sentiment vraiment étrange.
Finalement, elle releva son visage vers lui. Les joues humides portaient encore les traces des larmes qui avaient dégringolées le long de son visage. Avec un petit sourire rassurant, Takao posa sa main contre sa joue pour effacer les dernières traces d’humidifié salée encore présentes. Ils étaient proches. Trop proches.... le souffle de Tsubaki venait effleurer le visage de Kazunari. Leur nez auraient presque pu se toucher et leurs lèvres..... Takao détourna les yeux avant de commettre une bêtise qu'il allait regretter dans la seconde d’après. Si premier baiser il devait y avoir entre eux, il ne voulait pas que ce soit comme ça. Il ne voulait pas que ce soit entre deux sanglots.... Il avait peur qu'elle ne cède à la tentation de ses lèvres uniquement pour se réconforter sans en avoir réellement envie.
Elle voulait lui poser une question. Un sourire chaleureux illumina son visage alors qu'il lui donnait son accord. Elle aurait pu lui demander n'importe quoi.
« Bien sure ! Tout ce que tu veux ! »
Il s'était préparé à tout un tas de questions mais pas à celle là ! Ha non pas que ça le dérangeait de parler de ses anciennes petites copines mais il avait l'impression que l'instant était peut être mal choisi. Ou pas.... C'était un sujet bien plus accessible et léger que l’arrêt du basket de la belle rosette à couettes. Sans défaire son étreinte, la conservant précieusement contre lui, il répondit simplement à son interrogation.
« J'ai un tableau de chasse complet ! Tellement que j'ai arrêté de compter passé les cinquante ! »
Il la regarda avant de laisser un petit rire lui échapper. Il se pencha pour déposer un baiser sur son front
« Je plaisante ! Si par « avoir des petites amies » tu veux dire... embrasser une fille, lui tenir la main... ce genre de choses... alors oui.. J'ai déjà eut deux petites amies... Mais rien de durable ou de très stable »
C'était vrai... Il n'avait jamais connu une relation longue. Il ne savait même pas s'il était déjà réellement tombé amoureux....
La première petite amie qu'il avait eut s'appelait Kureha. C'était au collège. Une mignonne jeune fille dont les cheveux à la limite du châtain clair et du blond, étaient retenus en deux couettes hautes . Kazunari aurait-il un faible pour les filles à couettes ? Kureha était une jeune fille studieuse, intelligente, vive et pleine de ressource. Malheureusement elle savait aussi se montrer trop superficielle.... Lorsqu'elle avait exigé que Takao cesse le basket pour passer plus de temps avec elle, ce dernier avait refusé tout bonnement, mettant un terme aux trois semaines de relation qu'ils avaient partagés.
La seconde s'appelait Sakura. Des cheveux châtains coupés au carré encadrait un visage encore juvénile. Elle avait des yeux d'un vert émeraude brillant un ton en dessous de ceux de Shin. Elle était étudiante à Shutoku, tout comme lui. Ils étaient sortis ensemble pendant un peu plus d'un mois. Mignonne et timide, Sakura était aussi maladroite et naïve. Cela lui donnait une certaine candeur qui avait plus à Kazunari. Il avait l'impression qu'il devait la protéger... Elle venait souvent assister à l’entraînement du club de basket depuis les tribunes... Elle ne lui avait jamais reproché sa passion pour le ballon orange. Kazunari ne saurait dire s'il était tombé sous son charme. Mais leur histoire s'était arrêtée le jour où elle lui avait annoncé devoir déménager et changer de lycée. Oh... bien sure ils auraient pu conserver une relation à distance. Mais chacun des deux savaient que ce n'était pas quelque chose qui leur serait suffisant... alors sur un simple baiser tout s'était arrêté. Mais Kazunari ne regrettait pas. Il n'était pas triste non plus. C'était ainsi et il avait acceptait avec son habituelle bonne humeur
Plongeant son regard bleu acier à celui de son amie, il ne se départi pas de son sourire. Pourquoi lui posait-elle cette question ? Est ce qu'elle était intéressée ? Intéressée par une relation avec lui ?
A son tour il devenait curieux. Il ne s’empêcha pas de poser la question qui lui brûlait le bout des lèvres
« Et toi ? Est ce que tu as eu des petits copains ? »
Kumako Tsubaki
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Le sourire de Takao était étincelant et chaleureux. Si bien qu'il réussit à balayer les dernières traces de tristesse et de remords dans son cœur, du moins pour l'instant. Comme elle lui avait demandé, elle avait besoin d'attendre avant de tout lui révéler. Et il avait parfaitement compris, Dieu soit loué ! Mais elle savait que quelque chose le dérangeait malgré tout. Il sentait que quelque chose n'allait pas, que sa réponse ne le satisfaisait pas complètement. C'était tout à fait normal, mais c'était la chose qu'elle pouvait faire pour retarder un peu l'échéance.
Sa question sur le nombre de petites-amies sembla le prendre un peu au dépourvu. Il n'avait pas l'air de s'y attendre. Mais il pouvait prendre cela comme un signe de sa part. Un signe qu'il lui montrait qu'elle était intéressée par une possible relation entre eux. C'était encore trop pour s'avancer sur ce genre de choses ceci dit. Ils étaient clairement entrain de flirter aux yeux et aux vus de tous mais ils s'en fichaient un peu sur le moment.
-J'ai un tableau de chasse complet ! Tellement que j'ai arrêté de compter passé les cinquante !
Il y eut quelques secondes de flottement avant qu'un petit rire ne lui échappe. Il lui mentait ? Enfin, sur le ton plaisanterie, évidemment.
-Je plaisante ! Si par « avoir des petites amies » tu veux dire... embrasser une fille, lui tenir la main... ce genre de choses... alors oui.. J'ai déjà eu deux petites amies... Mais rien de durable ou de très stable.
Deux ? Simplement deux petites-amies ? Tsubaki était franchement étonnée par cette révélation. Elle s'était attendue à beaucoup plus. Peut-être pas cinquante comme il l'avait suggéré la première mais peut-être une dizaine, pas plus. Pour le côté durable et stable, elle fut moins choquée. Kazunari était sans aucun doute un véritable passionné de basket. Et cette passion sans limite pour ce sport n'était sans doute pas simple à caser – sans jeu de mot – avec une petite-amie. Et puis, peut-être lorsqu'il avait été avec ces deux jeunes filles, il avait simplement suivi. Avait-il été vraiment amoureux d'elle ? Peut-être, seul Takao détenait la réponse après tout. Mais la rosette n'allait rien lui demander. C'était sa vie privée après tout.
Le sourire toujours aux lèvres,, il posa ses yeux de faucons sur elle et reprit la parole :
-Et toi ? Est ce que tu as eu des petits copains ?
« Oui » pensa-t-elle automatiquement. Effectivement, elle avait eu non pas des mais un petit copain. Un seul. Et quelque chose lui disait que le nom d'Akashi Seijuro ne lui était pas inconnu. Après tout, il fréquentait Midorima tous les jours, et quelque chose lui disait que le vert avait du, ne serait-ce qu'une fois, mentionné le capitaine de la Génération des Miracles. Et puis, tout joueur passionné de basket qui se respecte devait avoir entendu parlé de la Génération des Miracles et surtout, de celui qui était à la tête et qui prenait les opérations en main.
La manager de Seirin se demandait surtout comment le meneur de Shutoku allait réagir face à une telle révélation. Ils étaient certes diamétralement opposés sur le plan caractériel mais ils avaient deux points en commun. Ils étaient avant tout des meneurs et possédait une vision exceptionnelle et particulière. La rosette aurait-elle un faible pour les Point Guard au regard peu ordinaire ? Ce n'était pas ce que recherchait habituellement une jeune fille chez un potentiel particulier. On aimait bien son regard, son sourire, sa personnalité. Mais sa position au basket ? Un peu bizarre non ? Mais Tsubaki ayant été elle-même meneuse, peut-être que les meneurs s'attiraient mutuellement entre eux. Cela était également un argument de plus pour qu'ils puissent engager la conversation.
Se redressant lentement, la lycéenne ne se détache finalement du brun, lâchant la veste de son uniforme et posa ses mains sur ses genoux, restant néanmoins entre les jambes de Takao, son dos appuyé contre l'une des jambes repliées de l'adolescent. Elle se sentait peut-être bien dans ses bras, mais il ne fallait pas abuser non plus de sa gentillesse. Il n'était pas ensemble. Et même si ce n'était qu'amical, il ne fallait pas pousser trop loin. Sans compter que la proximité pouvait lui faire jouer des tours comme il y a quelques minutes précédentes. L'espace d'un instant, elle crut vraiment qu'ils allaient s'embrasser là, sans attendre. Mais ils s'abstinrent tous les deux, conscients que ce n'était pas le moment propice.
-J'ai eu un petit ami... au collège... c'est tout, répondit-elle finalement en plongeant son regard dans le sien.
Ses pupilles se baissèrent légèrement et firent entrer les lèvres de Takao dans son champ de vision. Une curiosité mut soudain en elle. Est-ce que les baisers avec Takao seraient différents qu'avec Seijuro ? Mais à peine cette question lui traversa l'esprit qu'elle le chassa de sa tête. Elle devait cesser de penser à lui. C'était fini. Plus la peine de revenir en arrière. Takao était différent. Takao pourrait lui offrir complètement de différent. Quelque chose qu'elle ne pouvait se l'imaginer. Son regard se déporta finalement sur ses mains posées sur ses genoux.
Un petit silence paisible s'était finalement posée entre eux. Le chaton blanc qui avait été là depuis le début, c'était un peu éloigné pour s'amuser dans l'herbe, poursuivant un papillon qui virevoltait près du sol. Tsubaki récupéra le petit sac de cookie, en piocha un autre et le présenta aux lèvres du brun. Elle le laissa manger tranquillement tandis qu'elle en dégusta également.
-Ché quoi-
Se rendant compte qu'elle parlait la bouche pleine, Kumako avala son cookie puis reprit :
-C'est quoi... le plat préféré de Takao-kun... ?
Tsubaki avait bien mentionné qu'elle voulait faire plus ample connaissance avec Takao avant de s'engager dans quoi que ce soit. Et quoi de mieux que d'engager de petites conversations sur leurs culinaires ou vestimentaires ? Connaître les infimes petits détails faisaient toute la différence dans un couple. Serrant légèrement ses lèvres, la rosette eut soudainement soif et se déplaça un peu pour fouiller dans son sac et en sortir un soda à la pêche encore frais. La bouteille émit un petit « pop » lorsqu'elle l'ouvrit et elle en but quelques gorgées avant d'en proposer à Takao.
-J'aime bien... cette boisson...
Elle buvait généralement de l'eau mais elle n'avait pas résisté à l'appel en voyant la petite bouteille dans un distributeur automatique.
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Takao Kazunari
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Parce de son parcours amoureux n'était pas quelque chose qui dérangeait Takao. Il avait simplement été surpris par cette question à laquelle il ne s’attendait pas mais y avait répondu avec son habituelle bonne humeur. Il voyait cela plutôt d'un excellent œil. Cela voulait dire qu'elle s’intéressait à lui. L'envisageait-elle comme un petit ami potentiel ? Si c'était le cas il ne pouvait que s'en réjouir mais il était encore un petit peu tôt pour envisager un tel futur possible entre eux.
Les mains de Tsubaki lâchèrent sa veste et Takao en profita pour la retirer, préférant rester en chemisette blanche. Il faisait encore chaud et la veste obligatoire au lycée ne l'était plus en dehors de l'établissement Shutoku. La proximité restreinte avec Tsubaki venait de lui donner encore plus chaud ! Il espérait qu'elle ne l'eut pas remarqué.
Il déposa la veste noire à proximité de son sac de cours, ne prenant pas la peine de la plier et ne se souciant pas d'un éventuel froissement. Il en avait d'autres et puis de toute façon il fallait la passer au lavage alors...
Tsubaki le regarda et elle répondit finalement à sa question qui ne parut pas la surprendre. Il n'avait pas hésité. C'est ses yeux plongés dans les ceux gris bleu de Kazunari qu'elle vint lui annoncer n'avoir connu qu'un seul petit ami. Ha ? Un seul ? Au collège …. Elle était mignonne comme tout, elle était intéressante et malgré sa manie de cacher ses sentiments, il se dégageait d'elle une sensibilité cachée que Kazunari arrivait malgré tout à percevoir. Il aurait imaginé qu'elle ait réussit à faire fondre le cœur de plus de garçons... Savoir qu'il était potentiellement le second de la liste avait quelque chose de... plaisant ! Et par ailleurs de frustant ! Mince alors ! Il aurait pu être son tout premier petit ami ! Lui voler son premier baiser, ses premières caresses, ses premiers émois....
Oh ! OOOOOHHHHHH !!! Une question indiscrète venait de prendre place dans son esprit. Si lui même n'était jamais allé jusqu'au bout avec les deux petites amies qu'il avait évoqué, est ce qu'il en était de même pour Tsubaki et son collégien charmant ? Est ce qu'elle... avait déjà fait ce genre … de chose ? Si c'était le cas Kazanuri aurait été quand même un peu gêné de se retrouver inexpérimenté auprès d'elle... Est ce qu'il aurait le droit de se comparer à lui ? Est ce qu'il serait à la hauteur ? Est ce qu'il la comblerait d'une meilleure façon que lui ? Cette dernière interrogation était valable au lit et dans la vie au quotidien aussi...
Egaré dans ses pensées il ne remarqua pas avec quelle assistance elle regardait ses lèvres. Lui en tout cas ne manqua pas de regarder les siennes. Ni trop fines, ni trop pulpeuses. Ces lèvres qu'il avait faillit embrasser quelques secondes auparavant étaient parfaites ! Elle rehaussait son visage d'une belle couleur rose acidulé. Un véritable appel à la gourmandise à laquelle Kazunari n’avait pourtant pas cédé.
Il était comment le copain de Tsubaki ? Est ce que c'était quelqu'un passionné tout comme elle ? Si c'était le cas, la probabilité pour que Takao le connaisse était grande ! Peut etre un ancien membre de la Génération miracle. Hum... Il aurait été si facile et amusant de cuisiner Shin-chan pour en avoir le cœur net. Mais il était quand même plus correcte de poser simplement les questions à la principale concernée.
Kazunari allait le faire lorsqu'il se fit couper l'herbe sous le pied par Kumako. Elle s'était emparé d'un cookie qu'elle tendait dans sa direction. Il lui sourit avant de croquer dedans avec envie. Le biscuit craqua sous ses dents et son amie mangea la dernière partie. Quelques miettes étaient présentes à la commissure de ses lèvres mais Takao ne les lui enleva pas, désireux de la voir une nouvelle fois les récupérer du bout des doigts avant de les lécher un à un comme elle le faisait si bien.
C'est la bouche pleine qu'elle reprit la parole. Il se mit a rire et elle avala avant e poser une nouvelle fois sa question. Quel était son plat préféré ? C'était une question basique ! La réponse l'était un peu moins.... Takao était conscient que ce n'était pas le genre de chose dont raffolait les japonais. Mais il ne se démonta pas et répondit simplement
« J'adore le kimchi ! Tu connais ? C'est Coréen avec des légumes fermentés ! Hum.... Faudrait que je t’emmène dans un endroit où on peut en manger des supers bons ! Ça te dirait ? C'est assez épicé par contre... enfin si ça ne te dérange pas de manger des trucs relevés »
Il la fit ouvrit son sac pour un sortir une cannette de soda à la pèche. Le genre de chose que l'on trouvait dans n'importe quel des distributeur automatique japonais. Elle ouvrit la boisson et la porta à ses lèvres. Il la regarda faire jusqu'à ce qu'elle lui tendit. Il ne se fit pas prier pour la saisir ! Il faisait chaud et manger des cookies lui avait donné soif. Du coup il porta la cannette à sa bouche avant d'en prendre deux gorgées. Haa ce que ça faisait du bien ! C'était encore frais. Peut être un petit peu trop sucré ? Toujours est-il que ça restait agréable !
« Merci beaucoup Tsuki-chan ! Tu sais quoi ? C'est la première fois que j'en bois ! C'est vachement bon en fait ! »
Il lui rendit la canette sans se défaire de son sourire. Il était en train de réaliser qu'il venait de boire juste derrière elle. Oh ! Un baiser indirect ! Et elle allait devoir boire à son tour derrière lui ! Tss ! Comme c'était niai de penser à ce genre de chose ! Mais pourtant il ne pouvait s'en empêcher !
Il déplia ses jambes qu'il étendit à plat son regard ne lâchait pas celui de Tsubaki, semblant presque la sonder. Il y avait tellement de choses qu'il avait envie de luis demander, tellement de questions auxquelles il aurait désiré une réponse. Prenant un cookie qu'il lui fit croquer à son tour, il se décida à lui poser enfin les questions lui brûlant les lèvres
« Et toi ? C'est quoi ton plat préféré ? Hum... et tu veux bien que je te pose une question peut être indiscrète ? T'est pas obligée de me répondre hein ! Mais bon... j'aimerai quand même ! »
Il attendit son approbation avant de poursuivre
« Dis... ton copain du collège... Ca a duré longtemps votre relation ? »
Kumako Tsubaki
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Machant silencieusement son cookie, Tsubaki écouta attentivement les paroles de Takao. Du kimchi ? Si elle connaissait ? Bien sûr qu'elle connaissait ! Goinfre comme elle était, il lui était difficile de ne pas connaître un plat. Mais effectivement, pas beaucoup de japonais appréciaient ce genre de plats. Lorsqu'il s'agissait de nourriture, la rosette était très ouverte et goûtait à tout avant de dire qu'elle n'aimait ou non. Bien sûr qu'il y avait des plats qu'elle n'appréciait pas. Laissez lui juste sa vie entière pour chercher un plat qu'elle n'aimait. La cuisine de la coach Riko ne comptait pas comme de la cuisine.
Elle le regardait boire sa boisson et à nouveau, ses yeux divergèrent vers ses lèvres. Alors qu'il dégustait quelques gorgées de cette boisson, Tsubaki se rendit compte qu'ils venait d'échanger un baiser. Un baiser indirect. Ils avaient évité cela de peu il y a quelques minutes mais voilà qu'ils « rattrapaient » le coup. Sincèrement, la manager de Seirin n'y avait pas pensé sur le coup lorsqu'elle lui avait proposé de goûter à sa boisson. Est-ce qu'il pensait à la même chose ? Est-ce que cela gênait ? On dirait bien que non puisqu'il avait bu sans aucune hésitation. Ça n'avait sans doute pas traverser son esprit.
Il lui rendit finalement sa canette, lui adressant toujours son sourire éclatant. Elle reprit sa boisson et regarda un instant le rebord de la canette, là où il avait posé ses lèvres il y a à peine quelques secondes. Ce n'était qu'un baiser indirect après tout. Il déplia finalement ses jambes, sûrement engourdie à force de rester dans cette position pendant plusieurs minutes. Comme si elle se rendait enfin compte pour la première fois de leur proximité, elle s'éloigna finalement de lui, venant simplement s'asseoir à côté, lui rendant son espace personnel. Il ne fallait pas en abuser non plus.
-Et toi ? C'est quoi ton plat préféré ? -J'aime bien le curry... surtout épicé, répondit-elle avant de reprendre quelques gorgées de sa boisson. -Hum... et tu veux bien que je te pose une question peut être indiscrète ? T'est pas obligée de me répondre hein ! Mais bon... j'aimerai quand même !
Une question indiscrète ? Ça dépendrait du niveau d'indiscrétion. Si c'était pour savoir jusqu'où elle était allée avec Akashi, elle allait sûrement hésiter à lui dire la vérité. Elle hocha doucement la tête, lui montrant qu'il avait son accord pour lui poser des questions.
-Dis... ton copain du collège... Ca a duré longtemps votre relation ?
La durée de leur relation... Tsubaki déposa la canette entre ses jambes et utilisa ses doigts pour compter. Si elle ne se trompait pas...
-A peu près... un an... je crois, finit-elle par avouer.
Si elle ne se trompait, oui, leur relation avait duré tout au plus. Elle avait débuté vers la fin de leurs deuxièmes années de collège et avait prit fin peu de temps après la Saint-Valentin. Elle ne savait pas les dates exactes. En fait, elle s'en fichait un peu aujourd'hui. Elle n'était plus avec lui après tout. Pas besoin de s'embarrasser de ce genre de détails.
-C'est long... un an ? Demanda-t-elle d'un air innocent.
Tsubaki voulut bien lui demander combien de temps avaient duré ses propres relations. Mais elle n'osait. Si Takao n'avait peur de rien, Kumako elle se sentait un peu mal à l'aise parfois de questionner les gens sur certains aspects de leurs vies. Ils n'avaient peut-être pas envie après tout. C'était quelque chose, d'intime, qu'il n'avait aucune envie de partager, pour des diverses et variés. La honte, la peur du regard des autres, le désespoir, l'indignation. La rosette savait tout cela, et comprenait parfaitement les mêmes personnes dans son cas. On lui disait souvent qu'elle ne devait pas intérioriser ses sentiments mais c'était devenu un système de défense automatique chez elle. Elle ne pouvait pas s'en empêcher.
Prenant le dernier cookie du paquet, la rosette le cassa en deux, proposa la moitié à Takao avant de manger sa propre part. Elle récolta les quelques miettes sur les commissures de ses lèvres, se lécha les doigts et porta finalement son regard sur la rivière en face d'eux. L'eau était teinté d'orange, reflétant le ciel de la même couleur, annonçant que la nuit allait bientôt tombée.
Pour tout dire, Tsubaki n'avait pas spécialement envie de rentrer. Son frère ne rentrait pas ce soir et quand à ses parents, ils allaient sûrement rentrer tard. Ce qui voulait dire qu'elle allait dîner seule, en compagnie de ses six chats. Un petit silence s'était installée entre eux. Tsubaki, bien que très peu bavarde, se sentait parfois mal à l'aise lorsque les silences devenaient trop longs. Bien sûr, elle aurait pu proposer au brun de venir manger chez elle mais vu la situation actuelle, ce n'était peut-être pas une bonne idée. Ils allaient être seuls, dans une maison, sans aucun adulte pour les surveiller. Les choses pourraient rapidement prendre une allure tendue et... incontrôlable.
Un petit miaulement à sa droite la fit sortir de ses pensées. La petite boule de poil était revenue et s'amusait avec le bout de bandage qui dépassait. Maintenant qu'elle y pensait, elle devait les changer comme lui avait expliqué l'infirmière. La brûlure était légère, la douleur avait disparu depuis. Elle se demandait à quoi sa main ressemblait désormais. Fouillant dans son sac de cours, Tsubaki en sortit un rouleau de bandage et un tube de crème pour brûlure. Comme la brûlure était superficielle, elle n'aura pas de cicatrice mais l'infirmière lui avait tout de même donné ces médicaments pour la soulage et éviter d'aggraver sa blessure.
-Takao-kun... veut bien m'aider... ? L'interrogea-t-elle en présentant sa main.
Elle attendit sa réponse puis défit lentement le bandage autour de sa main. La paume et ses doigts ne présentaient aucune formation de cloque mais il y avait encore une petite couleur rouge. Couleur qui devrait partir d'ici quelques jours si tout se passait bien. La lycéenne pouvait appliquer la crème toute seule mais enrouler le bandage avec une seule main était tout de même compliquée.
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Dernière édition par Kumako Tsubaki le 22.04.15 11:21, édité 1 fois
Takao Kazunari
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Le curry ! Surtout épicé avait-elle ajouté. Ça leur faisait déjà un point en commun. Takao aimait beaucoup la nourriture relevé. Ce que c'était fade lorsque ça manquait de piquant... Il adorait le curry, un plat basique de la cuisine japonaise que sa mère préparait merveilleusement bien. Qu'est ce qu'elle était bonne cuisinière sa mère ! Les Takao ne roulaient pas sur l'or mais cela n’empêchait pas la famille de s'offrir des bons plats préparés par la mère de famille qui avait tout d'un cordon bleu.
C'était sympa de se découvrir des points commun au fils de la conversation. Alors... Ils adoraient le basket. Ils jouaient tous les deux Point Guard. Ils aimaient la cuisine épicée. Quoi d'autre ? Kazunari devenait de plus en plus curieux et avide de savoir ce qu'il partageait encore avec cette adorable demoiselle assise entre ses jambes.
Tsubaki bougea un petit peu avant de se placer à coté de lui. Elle accepta de répondre à sa question et quand elle annonça être restée un an avec son précédant petit ami, les yeux de Kazunari écarquillèrent Pour le coup il en avait la parole coupée ! Et ça, c'était pas rien ! Rares étaient les personnes capables de réaliser un tel exploit ! Takao était tellement volubile qu'il était souvent impossible de l’arrêter de bavasser au grand damne de Shintaro Midorima qui aurait préféré un acolyte un peu plus silencieux.
Finalement, le coup de la surprise passée, Takao réussit à reprendre la parole
« Un an.... Wouah... c'était du genre sérieux alors »
Oui ! Carrément du sérieux même... Passer un an avec une personne... Tsubaki avait forcément du en être amoureuse sinon ça n'aurait pas été possible. Tout comme leur relation avait du aboutir à autre chose que de simples baisers et câlins.... ils avaient du... le faire... Argh... Pourquoi cette constatation semblait déplaire grandement à Kazunari ? Il n'arrivait pas à se l'expliquer. Cette impression étrange s'était emparée de lui à l'instant où il avait réalisé ce que Tsubaki avait partagé avec cet inconnu pendant toute une année. Avait-il réussi à la rendre heureuse ? Avait-il été un soutient pour elle quand la GMF avait explosé ? Quelle était la nature de leur relation ? Bah... il aurait bien l'occasion à un moment où un autre d'approfondir le sujet non ?
« Oui c'est long ! Un an ! Tu imagines ? Si ça se trouve... nous deux... dans un an.... »
Kazunari éclata de rire avant de la regarder. Et pourquoi pas après tout ? Peut être que dans un an ils seraient ici même, partageant un sachet de cookies et un soda à la pèche. Peut être qu'ils seraient main dans la main en train de se remémorer cette rencontre impromptue au bord d'une rivière de Tokyo....
« En tout cas, avec mes copines ça n'a jamais duré aussi longtemps. La première, à peine quelques semaines ! Elle voulait que j’arrête le basket pour passer plus de temps avec elle... Je suis désolé hein, mais j'ai besoin du basket.... Plus que je n'avais besoin d'elle. C'est triste à dire non ? Tu vas me trouver horrible ? Tu vas plus vouloir sortir avec moi... »
Kazunari cueilla une feuille qui se trouvait à portée de sa main. Une belle petite pâquerette blanche comme il y en avait des centaines partout autour d’eux, dans cette pelouse sur laquelle ils étaient assis. Il se tourna vers Tsubaki et sans crier gare, il planta la petite fleure blanche dans une des couettes de la mignonne rosette
« Voila ! Je te trouve magnifique comme ça ! »
Le meneur de Shutoku regarda la rivière. Le soleil était en train de se coucher lentement, teintant d'un rose orangé la surface calme de l'eau. Le petit chat finit par refaire son apparition auprès des deux lycéens. Il vint directement auprès de Kazunari en miaulant. C'était certainement sa façon de quémander des câlins ! Il aurait fallut être particulièrement horrible pour refuser à un petit chat aussi mignon quelques grattouilles. Aussi, il ne se priva pas de laisser sa main parcourir son pelage tout doux.
Une fois qu'il eut sa dose de câlins, le chat s'en alla près de Tsubaki auprès de laquelle il joua avec un petit bout de son bandage qui dépassait. Il la vit d'ailleurs tirer sur la bandelette qu'elle dénoua complètement, révéla l’étendue de sa brûlure à Takao. Oh ! Ce n'était que superficiel, heureusement ! Sa main restait toutefois bien rouge. Il n'attendit même pas qu'elle lui demande de l'aide que Kazunari avait déjà prit sa main dans la sienne pour l'examiner sous toutes les coutures afin de s'assurer de la gravité modérée de la brûlure
« Évidemment que je vais t'aider ! Je vais pas de laisser galérer toute seule quand même ! »
Il attrapa la crème qu'elle venait de sortir et en déposa une quantité nécessaire sur sa main. Il fit pénétrer la crème en prenant garde de ne pas trop appuyer là où la peau était toujours bien rouge
« Ca va ? Je ne te fais pas trop mal ? Tu le dis hein sinon ! »
Il prit le bandage qu'il commença à enrouler consciencieusement autour de sa main. Bon... il était pas expert dans l'art des bandages comme pouvait l’être Shin-chan ! Du coup le rendu final autour de la main de Tsuki-chan n'était pas vraiment régulier ni assez serré... mais elle serait protégée ! Et puis.. il l'avait fait avec amour ! Euh.... enfin... d'une certaine façon !
« Et voilà ! Regarde le boulot t'en penses quoi ? T'as vu ? Même la main de Midorima est pas aussi bien ! »
Le temps que Kazunari finisse le bandage, la nuit avait déjà commencé à tomber, recouvrant partiellement la ville de son manteau d'obscurité. Il releva la tête pour voir le ciel d'un bleu encore assez clair commencer à se parsemer d'étoiles
« Ola.. Tu as l'heure ? J'ai pas fais attention ! »
Il se remit debout et épousseta son pantalon. Il récupéra sa veste qu'il enfila par dessus la chemisette. Il avait fait bon cet après midi mais les températures allaient commencer à chuter avec l'arrivée de la nuit . Il se pencha pour prendre son sac qu'il remit le long de son épaule
« On fait quoi ? Tu veux déjà rentrer chez toi ? Ca serait dommage, on a à peine eut le temps de discuter je trouve... mais bon.. si tu as des obligations, des devoirs peut être ? Sinon.... »
Un petit sourire étira ses lèvres alors qu'il la regarda
« Tu aimes les glaces ? Je t'en offre une pour me faire pardonner de t'avoir fait pleurer ! »
Kumako Tsubaki
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Lorsque Tsubaki avoua à Takao que sa relation avec Akashi avait duré un an, il avait écarquillé les yeux, surpris. Il était vrai qu'un an était tout de même long pour des adolescents. Tsubaki, elle, avait pour référence l'histoire de ses parents qui approchaient bientôt 30 ans de vie commune. Un an, ce n'était pas beaucoup comparé à eux. Mais en même temps, elle n'avait que 16 ans pour l'instant. Elle avait encore tout son temps. Peut-être qu'avec Takao, ça durera plus qu'un an. Peut-être qu'ils iront jusqu'au même stade qu'avec Seijuro. Peut-être qu'ils seront encore ensemble à l'université. Peut-être qu'ils se marieront. Bon là, c'était un peu poussé. En plus, c'était un peu inutile de penser à ça maintenant vu qu'ils n'étaient même pas encore en couple.
Mais une petite voix au fond de son esprit lui soufflait qu'elle le souhaitait quelque part. Que Takao soit bien plus qu'un ami. Qu'il soit son petit-copain. Qu'elle soit sa petite amie. Elle ne serait franchement pas contre de marcher avec lui en ville, accroché à son bras. Beau et charmant comme il était, elle allait faire des envieuses.
-Un an.... Wouah... c'était du genre sérieux alors.
Du sérieux ? Elle ne savait pas trop. Qu'est-ce qu'il entendait par quelque chose de sérieux ? Pensait-il qu'elle avait réellement aimé son ancien copain ? Si c'était le cas, il pensait qu'elle aurait encore des sentiments pour lui. Ce qui n'était pas le cas. D'ailleurs, avait-elle eu des sentiments pour Akashi ? Elle ne savait pas réellement si ce qu'elle avait éprouvé était de l'amour. Elle ne s'était jamais réellement posé la question jusqu'à présent. Ni même si Akashi l'avait aimé aussi. Ils s'appréciaient sans doute. Mais sans plus.
-Oui c'est long ! Un an ! Tu imagines ? Si ça se trouve... nous deux... dans un an....
Quoi dans un an ? Ils ne seraient plus ensemble ? Ou bien l'inverse ? Ils se tiendraient la main et parleraient de cette rencontre, de leur première rencontre, à cause de la curiosité imposante de Kazunari qui s'est permis de fouiller dans le répertoire de Midorima.
-En tout cas, avec mes copines ça n'a jamais duré aussi longtemps. La première, à peine quelques semaines ! Elle voulait que j’arrête le basket pour passer plus de temps avec elle... Je suis désolé hein, mais j'ai besoin du basket.... Plus que je n'avais besoin d'elle. C'est triste à dire non ? Tu vas me trouver horrible ? Tu vas plus vouloir sortir avec moi...
Tout dépendait du point de vue de la personne. Tsubaki comprenait, étant elle-même passionnée de basket. Elle comprenait le choix de Takao de se séparer d'une telle fille. Sil elle l'aimait réellement, elle aurait du le soutenir dans sa passion et non pas l'obliger à arrêter pour elle. Ce devait être une petite fille égoïste pour oser demander quelque chose pareil à la personne qu'elle aimait. La rosette n'y arriverait pas en tout cas.
Le brun à ses côtés regarda le sol autour d'eux puis cueillit une pâquerette à proximité et la plaça dans l'une de ses couettes, lui assurant qu'elle était magnifique comme ça, avec un grand sourire. La manager glissa machinalement ses doigts vers ses cheveux, touchant du bout des doigts la petite fleur. D'ordinaire, c'était elle qui le faisait. Quand elle était petite, elle s'amusait à mettre une fleur dans les cheveux de Tetsuya et Shigehiro. Ou même des couronnes. Mais elle avait passé l'âge depuis et cette période d'innocence et d'insouciance était révolue depuis longtemps.
La lycéenne laissa donc Takao s'occuper de sa main légèrement brûlée. Ses gestes étaient doux et délicats. Il faisait en sorte de ne pas la faire mal, bien que la douleur avait disparu depuis un petit moment. La crème la soulagea quelque peu. Contrairement à tout à l'heure, le bandage n'était pas bien serré à certains endroits. C'était l'intention qui comptait après tout non ?
-Et voilà ! Regarde le boulot t'en penses quoi ? T'as vu ? Même la main de Midorima est pas aussi bien ! Plaisanta-t-il après avoir fini son travail.
Kumako se permit un petit sourire à sa remarque sur la main de Midorima. Est-ce qu'il se rendait compte qu'à chaque fois, la plupart du temps, tout se ramenait à son coéquipier, Midorima Shintaro ? À les écouter, on avait l'impression qu'il sortait ensemble. Évidemment, ce n'était qu'une impression. N'est-ce pas ? N'ayant pas vu l'heure passée, la nuit était déjà tombée, déposant son manteau sombre parsemé d'étoiles au-dessus de leurs têtes.
Takao se releva et épousseta son pantalon en voyant qu'il faisait désormais nuit. Tsubaki l'imita, enleva la poussière sur sa jupe et reprit également ses affaires. En les voyant s'agiter, le chaton s'enfuit finalement, disparaissant parmi les herbes vers une quelconque destination. Tsubaki aurait bien aimé l'emmener chez elle mais elle s'occupait déjà de six chats désormais adultes. Pas sûre qu'ils apprécient l'arrivée d'un intrus sur leurs territoires.
-On fait quoi ? Tu veux déjà rentrer chez toi ? Ca serait dommage, on a à peine eut le temps de discuter je trouve... mais bon.. si tu as des obligations, des devoirs peut être ? Sinon....
En vérité, elle n'avait pas réellement envie de rentrer aussi. Ils avaient vraiment à peine discuter et on lui offrait cette opportunité de mieux le connaître, elle n'allait pas cracher sur l'occasion !
-Tu aimes les glaces ? Je t'en offre une pour me faire pardonner de t'avoir fait pleurer !
Ils semblaient sur la même longueur d'onde en tout cas : ils souhaitaient prolonger cette petite rencontre imprévue. Tsubaki hocha doucement la tête pour lui montrer son approbation et ils montèrent tous les deux la petite pente, avant de reprendre leurs chemins sur la route. En ville, ils avaient un large choix de boutiques où ils pourraient déguster toutes sortes de glace. Regardant les devantures, elle ne savait quoi choisir. Jusqu'à ce que son regard pourpre tombe sur une petite boutique où il proposait de la glace pilée avec du sirop par dessus. Comme il le faisait il y a très longtemps ! La manager de Seirin se saisit de la manche de l'uniforme de Kazunari pour attirer son attention.
-J'aimerais bien... cette glace là... Si Takao-kun veut bien, déclara-t-elle.
Avec son approbation, ils s'approchèrent donc et regardèrent la liste des glaces proposées. La rosette arrêta finalement son choix sur un sirop exotique, prit le bol qu'on lui tendit ainsi que la cuillère et attendit le meneur de Shutoku avant de s'installer sur le banc devant la boutique, à la disposition des clients. Il y avait même un parapluie ancien en papier qui pouvait les protéger du soleil en journée. Avec une musique traditionnelle, de l'enka, en fond sonore, on avait l'impression de faire un bond dans le temps, quelques siècles en arrière.
Son bol en main, Tsubaki dégusta finalement sa glace pilée et eut un frisson lorsque le goût des fruits exotiques – mangue, fruit de la passion et ananas – envahit son palais. Que c'était bon ! Mangeant par petites bouchées pour apprécier pleinement les saveurs, elle regarda ce que son ami avait pris.
-C'est bon... ? Demanda-t-elle curieuse. Takao-kun peut goûter le mien s'il veut...
Sur ces mots, elle prit une cuillerée et la lui tendit. Comme un couple qui se donnait à manger.
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Takao Kazunari
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Était ce trop osé que de proposer à une fille d'aller manger une glace ensemble alors que ça ne faisait pas longtemps qu'ils se connaissaient ? Takao n'était pas vraiment du genre à s'encombrer avec ce genre de réflexion habituellement mais là, ça le titillait quand même un peu. Kumako Tsubaki était une fille charmante avec laquelle il pensait bien s'entendre. L'envisager comme étant une petite amie potentielle n'était pas chose impossible. Aussi il espérait avoir la possibilité de concrétiser tout cela mais il ne voulait pas pour autant mettre la charrue avant les bœufs. Autant prendre leur temps ! Faire connaissance, apprendre à se connaître... le genre de chose nécessaire avant de pousser les choses un peu plus loin.
Il fut ravi et soulagé quand elle accepta son invitation à manger une glace. Il lui sourit et se remet debout et il lui avait tendu la main pour l'aider à se hisser de nouveau sur ses pieds. Le soleil avait commencé à décliner de plus en plus et d'épais nuages cotonneux commençaient à recouvrir le ciel de façon menaçante. Allait-il bientôt se mettre à pleuvoir ? Takao ne l'espérait pas ! Il n'avait pas de parapluie et il se doutait que Tsubaki n'en aurait pas non plus. Le mieux serait sans doute de s’abriter quelque part si cela venait à se produire. Il fallait dire qu'ils étaient en pleine saison des pluies et il n'y aurait donc rien d'étonnant à ce qu'une averse se mette à tomber
Kazunari remonta la petite pente pour retrouver le béton stable de la ville. Il marcha silencieusement aux cotés de Tsubaki. Sa main flottait à coté de la sienne et l’espace d'un instant il avait hésité à la lui saisir. Glisser sa main dans la paume de celle de Tsubaki. Entrelacer les doigts avec douceur et délicatesse.... Peut être dans un futur plus ou moins proche. Ou pas...
Il y avait plein de boutique le long des rues. Les enseignes lumineuses brisaient les ténèbres de la nuit tombante. Les neru de certaines boutiques plus traditionnelles flottaient doucement sous la pression du vent qui les enveloppait. Il n'était jamais bien perçu que des jeunes étudiants se trouvent encore dehors tardivement mais Kazunari n'en avait strictement rien à faire et il n'avait d'ailleurs rien à se reprocher non plus ! Il ne comptait faire qu'une seule et unique chose : partager une glace avec une amie.
La voix douce de Tsubaki ressemblait presque à un murmure alors qu'elle témoignait son envie de manger une coupe de glace pillée au sirop. Un sourire étira les lèvres de Kazunari qui ne cachait pas son enthousiasme. Il avait l'impression que cela faisait une éternité qu'il n'avait pas mangé ce genre de glace. Pourtant, étant enfant, il en avait dévoré des tonnes ! Cela faisait partie des petits plaisirs peu onéreux que ses parents de plaisaient à offrir à leurs enfants.
" Bonne idée ! "
Exalté par la perspective de cette retombée en enfance qui n'était pourtant pas si éloignée, Kazunri attrapa doucement son amie par la main et la tira vers la devanture du marchant de glace. Le gérant semblait être un vieux monsieur fort sympathique. Le dos courbé par des années trop longues à travailler, il n'en avait pourtant pas perdu son sourire et semblait exercer son métier de vendeur avec toujours la même envie, le même entrain. Il salua d'ailleurs ses deux jeunes clients et Kazunari lui répondit tout aussi formellement avant de passer la commande.
Le choix de sirop était intéressant. Lorsqu'il était petit, il se souvenait que la boutique où les emmenait ses parents ne proposait pas un aussi large choix de variété. Les parfums se limitaient à prune, cerise et pêche. S'il n'avait jamais était fan de la dernière saveur, il raffolait particulièrement de la cerise ! Et c'est donc sans réelle surprise que son choix s’arrêta une nouvelle fois sur ce sirop.
Assis sur le banc à leur disposition, Kazunari porta une cuillère de glace jusqu'à ses lèvres. C'était tellement bon ! Tellement rafraîchissant et sucré ! Il se souvenait aussi que manger sa glace trop rapidement pouvait déclencher des maux de tête, aussi, pour une fois, il prit tout son temps pour la savourer !
- C'est bon …. ? Takao-kun peut goûter le mien s'il veut....
Le garçon de Shutoku se tourna vers la manager de Seirin à qui il adressa un sourire.
« Oui ! C'est super bon ! Tu le crois si je te dis que j'en ai pas mangé des aussi bonnes depuis un sacré moment ? »
Elle lui tendit sa cuillère et une couleur pourpre envahit le visage du jeune garçon ? Il se sentait soudainement envahi par une certaine timidité. Elle lui proposait sa glace avec tellement de spontanéité. Serait-ce mal vu s'il venait à manger derrière elle ? Une nouvelle fois il ne pouvait s’empêcher de penser qu'il s'agirait là d'une forme de baiser indirecte.
« Je.... euh.... oui ! »
Il se pencha dans sa direction avant de prendre la cuillère en bouche. Immédiatement le goût acidulé du sirop aux fruits exotiques envahit son palais. C'était tellement différent du parfum qu'il avait lui même choisi. Ce n'était pas mauvais, bien au contraire, mais il préférait malgré tout son traditionnel cerise !
« Tsuki-chan veut goûter la mienne ? Tu verras elle est bonne ! C'est mon parfum préféré. Quand on était petits mes parents nous achetaient souvent ce genre de glace à Shizuku et moi. D'ailleurs il faudrait que je l'emmène ici ! Elle serait folle ! »
A son tour Kazunari plongea sa cuillère dans sa prendre glace et il la tendit en direction de la belle Kumako Tsubaki. Peut être qu'elle déclinerait sa proposition à goûter. Ou peut être pas....
Essayant de calmer les rougeurs de ses joues, Kazunari se mit à bouger les jambes. Il avait toujours été un garçon hyperactif et il lui était particulièrement difficile de rester immobile sans bouger pendant un temps trop important. En cours c'était carrément un calvaire que de rester calme, assit sur sa chaise. C'est d'ailleurs en essayant de calmer son hyperactivité que Kazunari avait commencé le basket très jeune. Ses parents cherchaient un moyen de le fatiguer et de dépenser son trop plein d’énergie. Ils avaient réussi à faire naître chez lui une véritable passion.
Un petit silence s'était installé entre les deux jeunes gens et cela avait le don de mettre Kazunari encore plus mal à l'aise. Il n'était pourtant pas réputé pour être du genre silencieux, bien au contraire, au grand damne de l'équipe complète de Shutoku qui aurait proféré un meneur de jeu un peu moins turbulent.
Il mangea une nouvelle cuillère de glace avant de se tourner vers Tsubaki en souriant
« Tiens d'ailleurs, tu as des frères et sœurs toi ? Comme tu l'auras deviné, Shizu c'est ma petite sœur ! Tu l'as peut être connu tu me diras... comme vous avez deux ans de moins vous avez été dans le même collège... Elle est rentrée à Teiko quand la Génération Miracle était en dernière année... Vous avez donc dû avoir une année ensemble ! »
Est ce que Tsubaki avait déjà rencontré sa sœur ? Possible après tout. Elles étaient dans le même collège. Shizuku pratiquait le basket dans le prestigieux club. Certes l'année dernière elle n'était pas dans l'équipe A mais elle se débrouillait quand même pas trop mal ! Et Kazunari était extrêmement fier d'elle et de sa façon de jouer, même s'il se plaisait souvent à la taquiner à ce sujet
« Je n'ai pas fait mes études à Teiko moi... Mais Shizu a voulu absolument y aller à cause de la réputation de leur club de basket... Note que je la comprends ! C'est aussi la raison qui m'a poussé à rejoindre Shutoku. Quand je me suis inscrit là bas je ne pensais pas me retrouver avec un mec de la Génération Miracle. Enfin si ! Je veux dire, les Seigneurs de l'Est étaient forcément un club qui allait attirer l'un des joueurs de Teiko... Mais je ne pensais pas que ça serait celui là ! »
Continuant de balancer nonchalamment ses jambes devant lui, Kazunari s'amusait à tourner sa cuillère dans sa coupe de glace pour bien mélanger le sirop. Il aimait quand la glace pilée se mettait à fondre pour créer une sorte de liquide parfumé et glacé. C'était sa façon à lui de manger ces glaces là !
« Alors dis moi ! Autant en profiter pour faire connaissance non ? Hormis le basket, quelles sont les passions de Tsuki-chan ? »
Kumako Tsubaki
InformationsMessages : 1381 Date d'inscription : 18/10/2013 Localisation : En ville avec Takao
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Assise sur un banc, un mardi soir, Tsubaki dégustait une glace pilée arosée de sirop saveur exotique en compagnie de Takao Kazunari, le meneur de Shutoku. Ce dernier avait opté pour le parfum à la cerise. S'il y avait bien une chose que la rosette aimait au parfum cerise, c'étaient les sucettes. En glace, elle n'en raffolait pas vraiment. En bonbon acidulé, par contre, elle adorait.
-Oui ! C'est super bon ! Tu le crois si je te dis que j'en ai pas mangé des aussi bonnes depuis un sacré moment ?
Depuis un sacré moment ? On pouvait facilement le faire chez soi ce genre de glace avec la bonne machine. Mais aujourd'hui, les gens préféraient les crèmes glacées, celles avec des produits chimiques et préparés dans des industries. Même si celles qu'ils dégustaient n'étaient pas aussi élaborées, elle gardait au moins son charme et sa simplicité donnait un bon goût de fraîcheur. Ne se formalisant pas sur les rougeurs de Takao, il se pencha néanmoins et mangea la glace qu'elle lui proposait. Ça avait l'air de lui plaire on dirait.
-Tsuki-chan veut goûter la mienne ? Tu verras elle est bonne ! C'est mon parfum préféré. Quand on était petits mes parents nous achetaient souvent ce genre de glace à Shizuku et moi. D'ailleurs il faudrait que je l'emmène ici ! Elle serait folle !
Sur ces mots, le brun plongea sa cuillère dans son pot de glace et en ressortit avec le liquide rouge cerise en prime par dessus. Sans aucune hésitation, Tsubaki se pencha également et prit la glace dans sa bouche. Le goût familier éveilla ses papilles mais sans plus.
Retournant à sa propre glace, à ses côtés, Takao semblait soudainement s'agiter, bougeant ses jambes sur place. Pour le peur qu'elle savait de lui, Kazunari avait l'air d'un adolescent plutôt... hyperactif. Tout le contraire de Tsubaki. Enfant calme de nature, elle pouvait rester immobile ou sans rien faire si la situation l'exigeait. Auparavant, quand sa maladie n'avait pas encore été diagnostiquée, elle serait sûrement déjà entrain de jouer à l'heure qu'il est. Mais depuis, elle a du prendre sur elle et devait désormais regarder les autres courir et aller de l'avant. Si elle venait à sortir avec Takao, ne serait-elle pas une gêne pour lui ? Mais elle n'eut pas le temps de s'attarder sur le sujet que le meneur enchaîna sur un autre sujet.
-Tiens d'ailleurs, tu as des frères et sœurs toi ? Comme tu l'auras deviné, Shizu c'est ma petite sœur ! Tu l'as peut être connu tu me diras... comme vous avez deux ans de moins vous avez été dans le même collège... Elle est rentrée à Teiko quand la Génération Miracle était en dernière année... Vous avez donc dû avoir une année ensemble !
Shizu... Takao Shizu... Ah, Takao Shizuku ? Elle en avait entendu parler mais elle ne se doutait pas qu'elle était la sœur de Takao. Elle ne le connaissait pas à l'époque après tout. Maintenant qu'elle y pensait, il y avait un petit air de famille, bien qu'elle n'ait vu la jeune fille en question que très rapidement.
-J'ai un grand frère... Il est professeur à Tôô, expliqua-t-elle tout en prenant une nouvelle bouchée. Je n'ai pas spécialement eu de contact... avec la sœur de Takao-kun... -Je n'ai pas fait mes études à Teiko moi... Mais Shizu a voulu absolument y aller à cause de la réputation de leur club de basket... Note que je la comprends ! C'est aussi la raison qui m'a poussé à rejoindre Shutoku. Quand je me suis inscrit là bas je ne pensais pas me retrouver avec un mec de la Génération Miracle. Enfin si ! Je veux dire, les Seigneurs de l'Est étaient forcément un club qui allait attirer l'un des joueurs de Teiko... Mais je ne pensais pas que ça serait celui là !
Shutoku... L'un des rois de Tokyo qui avait réussi à mettre la main sur le meilleur tireur de la Génération des Miracles, Midorima Shintaro. Comme Takao faisait parti de la même génération qu'eux, il avait sans doute affronté les Miracles au collège, au moins une fois dans sa vie. Et Tsubaki pouvait parier que la défaite avait été douloureuse et amère. En entrant à Shutoku, peut-être espérait-il avoir l'occasion d'affronter à nouveau ces joueurs hors du commun et se venger. Ce n'était là que des spéculations, des hypothèses. Seul Kazunari connaissait les véritables raisons de son choix de lycée.
-Alors dis moi ! Autant en profiter pour faire connaissance non ? Hormis le basket, quelles sont les passions de Tsuki-chan ?
Takao venait de lui poser une colle. Les passions de Tsubaki n'étaient pas très diverses. Si on oubliait le basket, il ne restait pas grand chose. Elle pratiquait les arts martiaux certes, mais ece n'était pas son sport favori mais cela ne voulait pas dire qu'elle ne l'aimait pas. Avec le temps, elle a fini par apprécier ce sport. Même si la rosette était du genre féminine, elle ne minaudait pas non plus sur les dernières nouveautés sur la mode et n'avait pas une grande passion pour la musique. Si elle mettait tout cela de côté, il lui restait...
-J'aime beaucoup... cuisiner, répondit-elle finalement, tout en touillant la glace pilée qui fondait peu à peu et se mélangeait avec le sirop colorée. J'aime aussi les jeux de rythme... comme Just Dance...
La manager de Seirin dégusta les derniers gros morceaux de glace puis prit le bol et but le liquide froid et acidulé. Ses papilles furent ravies du goût à la fois sucrée et acide du su sirop exotique. Ne voulant pas gâché, elle but jusqu'à la dernière goutte allant jusqu'à pencher sa tête en arrière et récoltant les dernières gouttes avec le bout de sa langue. Le bol vide, elle le posa sur ses genoux et lécha sa lèvre supérieure pour ne pas que ses lèvres collent.
-Et Takao-kun... aime faire quoi à part... jouer au basket... et embêter Midorima ? Demanda-t-elle à son tour en laissant la cuillère dans son bol.
Le simple fait que Kazunari ait obtenu son numéro de portable en fouillant de le téléphone du vert montrait bien qu'il n'avait pas froid aux yeux et qu'il ne redoutait pas tant que cela le courroux de Midorima. Vu son petit côté espiègle, il devait sans cesse le taquiner et l'embêter, au point même d'arriver à le coller avec lui. Le numéro dix de Shutoku était un sacré numéro en tout cas.
(c) fiche codée par kumako tsubaki
Takao Kazunari
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Kazunari avait beau avoir cours le lendemain, c'était le cadet de ses soucis. Loin de lui l'envie de rentrer chez lui et pour aller faire ses devoirs. Même s'il devrait ensuite potasser une partie de la nuit pour récupérer son retard. Il fallait néanmoins qu'il prévienne sa famille de ne pas l'attendre pour le repas. C'était le minimum de la politesse. Ses parents n'étaient pas du genre étouffants à toujours être sur son dos mais ils aimaient tout de même savoir ce que l’aîné de leur deux enfants faisait, où et avec qui. Entre être des parents étouffants et des parents trop laxistes, il y avait un juste milieu et c'est ce qu'étaient le père et la mère de Takao.
Il posa sa glace sur le banc à coté de lui et sortit son téléphone. Pas un seul appel ou message.... JPP ! J'ai Pas de Potes !! Est ce que Shin-chan était bien rentré chez lui ? Ha monsieur était fâché et n'avait pas voulu que Kazu le raccompagne en vélo ? Et bah bien fait ! Pour une fois que sa seigneurie daignait user la semelle de ses chaussures ! Pour la peine Kazunari espérait qu'il avait choppé pleins d'ampoules aux pieds ! Dat vengeance !! Ça lui apprendrait ! Namého !
Pianotant sur son téléphone, Kazunari envoya un rapide texto sur le téléphone de sa mère en la prévenant qu'il était avec une amie et qu'il rentrerait un petit peu plus tard que d'habitude. Il attendit de recevoir la confirmation de réception avant de ranger l'appareil dans sa poche et de reprendre sa conversation avec Tsuki-chan. La douce manager avait accepté de goûter sa glace à la cerise mais n'avait pas fait de commentaire sur sa préférence. Il fallait dire que les deux goûts étaient bien éloignés l'un de l'autre. La douceur de la cerise contre l'amertume acidulée des fruits de la passion.
N'arrivant pas à canaliser son énergie débordante, Takao ne cessait s’agiter ses jambes devant lui. Il touillait sa cuillère à l'intérieure de la glace pour la faire fondre plus rapidement. Il n'avait pas réussi à contenir le flot de paroles qui s'était échappé de ses lèvres et il espérait ne pas trop avoir saoulé Tsubaki. On lui avait souvent rappelé qu'il était une vraie pipelette et que des fois il valait mieux tourner la langue dans sa bouche avant de parler. Mais c'était trop demander au meneur de Shutoku qui était un grand bavard dans l'âme au grand damne de son entourage qui, quelque fois, n’aspirait qu'à une seule et unique chose : du calme... du silence.... Mais pour Kazu, c'était un véritable tour de force de réussir à la mettre en veilleuse. Il avait perpétuellement besoin d'extérioriser ce qu'il pensait. Et il détestait le silence parfois trop pesant. Lorsqu'il était stressé, avant un match important ou un examen scolaire, Takao devenait un véritable moulin à paroles ! Et il semblait qu'à cette instant présent, Tsubaki faisait les frais de son habitude à décidément trop parler.
Il avait toutefois réussi à lui laisser placer quelques phrases qu'il écouta avec attention. Oh ! Elle avait un frère, visiblement plus âgé, qui était professeur à Tôô Gakuen ! Et bah ça alors ! Kazunani ne put s’empêcher de se faire la remarque que s'il avait été dans ce lycée il aurait peut être eut le frangin en question comme prof ! Mais mais prof de quoi tiens au juste ?
« Il enseigne quoi ton frère ? »
Il était vrai qu’après le collège le choix de son futur lycée avait était difficile. Il avait étudié de nombreuses plaquettes des différentes établissements en fonction de leur niveau de scolarité et du niveau de leur club de basket. Si les trois rois de Tokyo offrait un choix à privilégier, il y avait d'autres établissements disposant de club de basket à la réputation non négligeable. Kaijo avait notamment attiré son attention pendant un bon moment. Mais l'éloignement de l'établissement par rapport à son domicile avait constitué une barrière rédhibitoire. Kirisaki Daiichi proposait également des options très intéressantes en plus d'un club de basket dynamique. Kazunari, qui avait suivit leur championnat l'année précédente, n'avait toutefois pas porté son choix sur cet établissement, ne validant pas les méthodes de jeu que semblait apprécier le capitaine de l'équipe. Jouer sans fair play ? Très peu pour lui ! Restait donc sur sa liste potentielle Tôo et Seirin.... Tous les deux avaient un niveau relativement similaire l'année précédente. Pas de forte personnalité sur le terrain.. un jeu moyen mais dynamique... Kazunari avait lancé des dossiers dans ces deux établissements en plus de Shutoku dont le niveau de l'examen d'entrée était affreusement élevé ! Il avait toutefois tenté le concours sans vraiment penser le réussir. Mais quand il avait obtenu ses résultats lui ouvrant les portes du lycée de l'est de Tokyo à la réputation si prestigieuse.... Takao n'en était pas revenu lui même ! Au diable Tôô et Seirin, c'est les couleurs de Shutoku qu'il défendrait sur le parquet !
Malgré leur année en commun à Teiko, Tsubaki ne semblait pas avoir côtoyé Shizu et cela n'avait rien d'étonnant. Elles n'étaient pas dans la même promotion et au moment où sa petite sœur avait regagné le club de basket, Tsubaki, elle, l'avait déjà quitté. Une nouvelle fois, Kazunari ne put s’empêcher de se demander ce qui avait poussé la joli meneur de la GMF de stopper le basket et de quitter son équipe. Une question qu'il ne remit pas sur le tapis dans l'immédiat. Il avait déjà fait pleurer Tsubaki et n'avait pas envie de renouveler l'expérience.
-J'aime beaucoup... cuisiner. J'aime aussi les jeux de rythme... comme Just Dance...
Un rire s'échappa des lèvres de Takao alors qu'il la regarda avec amusement. Just Dance, que de bons souvenirs ! C'était lors de leur première rencontre, un rendez vous visant à trouver un cadeau pour Shin-chan, que les deux adolescents étaient tombés sur un concours de Just Dance ! Kazu s'en souvenait comme si c'était hier ! Mais il ne se doutait pas que ce genre de jeu puisse constituer une passion chez la jeune fille. C'était amusant ! Pour le coup, il avait presque envie de prendre les manettes de sa Wii pour renouveler l'expérience ! Kazunari n'était pas un expert de la danse mais il partait du principe que le ridicule ne tuait pas. Aussi il se fichait pas mal d'avoir l'air d'un pantin désarticulé lorsqu'il dansait. Il s'amusait, il s'éclatait et c'était l'une chose qui compter !
Et la cuisine ! Elle aimait bien cuisiner ? Paaaaaarfait ~ Kazu, lui adorait manger ! L'un dans l'autre ils étaient fait pour s'entendre !
Kazunari finit de tourner la cuillère dans son pot et quand il ne resta plus qu'un liquide glacé et rouge sang, il le porta à sa bouche pour le boire. Ses lèvres se colorent de façon plus prononcée, le sirop de cerise venant les empourprer davantage.
« Je cuisine comme un pied ! »
Ça au moins, c'est dit ! Il lui adressa un sourire et lui donna la léger coup de coude visant à attirer son attention
« Tu me cuisineras des bons petits plats ? Tes cookies étaient tops ! »
Il lui adressa un petit clin d’œil avant de se lever pour aller mettre sa coupe de glace vide à la poubelle. Il revint ensuite pour reprendre place à coté de la jeune fille qui finissait la sienne. A son tour elle semblait vouloir s’intéresser à lui. Ou bien n’était ce que pour paraître polie qu'elle lui témoignait de l’intérêt ? Toujours est-il qu'elle le questionna sur ses passions en dehors du basket et.... du taquinage de Midorima ! Il ne put s’empêcher de rire. Embêter Shin-chan était une activité à temps plein qui occupait déjà pas mal de son temps. Ho n'allait surtout pas plaindre le pauvre malheureux Shintaro Midorima ! Il le cherchait bien après tout ! S'il ne voulait pas qu'on l’embête, il n'avait qu'à pas se balader avec ses items étranges ! Rien que ce sujet était la plus grande source d'inspiration de taquinerie de Takao. Ajouté à cela les bandages de ses doigts et sa manucure qu'il se plaisait à faire quotidiennement. Une vrai gonzesse !! Manquait plus que le nail art ! Le jour où l'envie lui prenait, Kazu se porterait volontaire pour lui mettre le vernis !
Mais pour l'heure Tsubaki attendait une réponse à sa question et Kazunari la lui donna sans attendre, redoutant peut être ses réactions.
« Euh... Je collectionne les Trading Cards ! Les cartes Pokemons ! Tu sais, celles que l'on peut acheter dans des packs et ranger dans des classeurs. Il y en a des supers rares. Ça fait longtemps que j'ai commencé ! Six ans tu imagines ? J'en ai vraiment beaucoup mais il me manque encore... un jour je finirai bien pas les trouver va ! »
Collectionner les cartes Pokemons.... est ce qu'elle n'allait pas le prendre pour un gamin attardé ? Shin-chan ne s'était pas privé pour le lui dire lui ! Gamin toi même d'abord ! Retourne avec ton Kerosuke et laisse moi avec Pikachu ! Tss !
Mise à part les cartes à collectionner... qu'est ce qu'aimait Kazunari ? Ha mais bien sure !
« J'aime chanter ! Je fredonne et chante souvent. J'aime aller au karaoke ! »
Mais en dehors du basket, une seconde passion réussissait à occuper ses journées. Même s'il devait avouer que ces derniers temps il n'avait plus vraiment l'occasion d'en faire, redoutant une blessure le mettant sur le banc de touche pour les prochains matchs. Il avait beau utiliser des protections, on n'est jamais trop prudent.
« J'aime faire du skateboard ! Pas très loin de chez moi il y a un skate parc et j'y vais souvent pour m'amuser ! Ma planche commence a être toute usée à force mais elle roule super bien ! J'arrive à faire quelques trucs cool ! Si tu veux je te montrerai un de ses quatre »
Il se mit à rire et se frotta un peu les cheveux
« Je tacherai de pas me rétamer ! Mais si tu me regardes je vais avoir la pression... »
Il se leva une nouvelle fois et lui tendit la main pour qu'elle lui donne sa coupe de glace vide qu'il alla jeta dans la même poubelle où reposait déjà la sienne. Il la rejoignit ensuite et prit son sac qu'il mit en bandoulière sur son épaule. Il tendit la main à Tsubaki, se demandant si cette dernière accepterait de la lui prendre et de laisser leurs doigts s'entrelacer. Bah... ce n'était pas bien méchant comme contact non ? C'était déjà de trop peut être ? Kazunari ne savait pas et n'était pas du genre à s'encombrer de ce genre de détail. Il se contenta de lui sourire
« Tu veux que je te raccompagnes jusqu'à chez toi ? Je ne sais pas où tu habites... Mais il commence à faire tard et j'avoue avoir envie de prolonger encore un petit peu ce moment avec toi... »
Kumako Tsubaki
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Tsubaki scrutait le fond du bol de sa glace, essayant de déchiffrer une possible énigme derrière le liquide légèrement orange. Mais il n'y avait rien qu'il lui venait, pas un petit message. Un message de quoi d'ailleurs ? Elle ne cherchait rien en particulier. Elle regardait pas spécialement ce qu'il y avait au fond du bol. La rosette ne pensait à rien de spécial. Elle pourrait même dire que sa tête était vide de pensées à l'heure actuelle. Enfin, elle se contentait d'écouter Takao assis à côté d'elle.
-Il enseigne quoi ton frère ? -Il est prof de sport...
D'ailleurs, elle était encore un peu étonnée de son choix de métier. C'était sans doute un avant-goût du métier avant qu'il ne prenne les rennes du dôjo et succède son père. La cadette Kumako devrait être celle qui s'occuperait du dôjo mais elle avait renoncé à son titre de maître et l'avait légué à son frère. Ainsi, elle ne savait toujours pas ce qu'elle allait faire plus tard, ni dans quelle domaine elle travaillerait, ni ce qu'elle allait choisir comme filière une fois à l'université. Ce n'était pas comme si elle allait y rester longtemps de toute façon.
Après lui avoir expliqué qu'elle aimait cuisiner et les jeux de rythme, Takao ajouta sur le ton de la plaisanterie qu'il cuisinait très mal et la complimentait sur ses cookies. S'il cuisinait si mal que ça, allait-il vraiment faire les cookies qu'il avait proposés. Et si jamais il se ratait, elle allait peut-être souffrir d'intoxication alimentaire. Mais elle supposait que Kazunari avait un minimum de bon sens et ne lui donnerai jamais des cookies immangeables. Le meneur de Shutoku se leva quelques secondes pour aller jeter son bol désormais vide puis reprit sa place pour répondre à sa question.
-Euh... Je collectionne les Trading Cards ! Les cartes Pokemons ! Tu sais, celles que l'on peut acheter dans des packs et ranger dans des classeurs. Il y en a des supers rares. Ça fait longtemps que j'ai commencé ! Six ans tu imagines ? J'en ai vraiment beaucoup mais il me manque encore... un jour je finirai bien pas les trouver va !
Les cartes Pokémon, bien sûr qu'elle les connaissait. Elle en avait quelques unes et se souvenait en avoir échangé quelques cartes avec Tetsuya et Shigehiro mais sans plus. Elle n'était pas une grande fan de cet univers – a contrario de Takao – mais elle aimait bien certaines créatures comme Rozbouton ou Lixy. Quand elle les avait vu pour la première fois, elle avait eu le coup de foudre pour ces deux pokémons et faisait en sorte de toujours les avoir dans son équipe.
-J'aime chanter ! Je fredonne et chante souvent. J'aime aller au karaoke !
Elle ne doutait pas d'une seconde de ce qu'il disait. Bavard comme il était, aucun doute qu'il devait aimer pousser la chansonnette de temps en temps. Par contre, la rosette n'appréciait pas spécialement d'aller au karaoké. Avec une voix telle que la sienne, le chant n'était pas envisageable. Il n'y avait pas énormément de chanson qui pourrait ne pas être écorché. C'est pour cela qu'elle préférait la danse. Au moins, elle n'avait pas besoin de parler.
-J'aime faire du skateboard ! Pas très loin de chez moi il y a un skate parc et j'y vais souvent pour m'amuser ! Ma planche commence a être toute usée à force mais elle roule super bien ! J'arrive à faire quelques trucs cool ! Si tu veux je te montrerai un de ses quatre.
Du skateboard... ? Elle n'avait jamais pratiqué cela. Ça devait être amusant. Elle avait déjà vu une émission où amateurs ou professionnels faisaient quelques figures et s'étaient tout de même impressionnants l'air de rien. Mais elle ne s'y était pas intéressée plus que ça, préférant zapper sur un match de basket pour arrêter les ardeurs d'Ogiwara et Kuroko – même si c'était plus pour calmer le premier. Ça ne dérangerait pas de regarder Takao faire du skateboard et ça ne la dérangerait pas non plus s'il essayait de lui apprendre. Elle était plutôt ouverte sur les sports.
-Je tacherai de pas me rétamer ! Mais si tu me regardes je vais avoir la pression...
Allons bon, elle devait bien le regarder pour voir ces « trucs cool » comme il le dit si bien. Ce n'était pas s'il allait être un concours ou un tournoi. Il allait simplement lui montrer quelques figures, rien de plus. Pas la peine de se sentir stressé. Il pouvait bien tomber, ça lui était égale. Il avait le droit après tout ? Aux dernières nouvelles le possesseur de l'oeil du faucon n'était pas un pro et faisait simplement cette activité pour diversifier du basket.
-Je soignerais... les blessures de Takao-kun alors, lança-t-elle pour essayer de le détendre un peu.
Il se leva finalement et tendit la main pour qu'il puisse prendre sa coupe de glace et la jeter. Elle ne refusa pas et la lui donna volontiers. Une fois cela fait, le brun prit son sac bandoulière – signe qu'il était temps de rentrer - tandis que Tsubaki récupérait également son sac de cours. Alors qu'elle s'apprêtait à se lever, Kazunari lui tendit à nouveau la main. Elle leva les yeux vers lui.
-Tu veux que je te raccompagnes jusqu'à chez toi ? Je ne sais pas où tu habites... Mais il commence à faire tard et j'avoue avoir envie de prolonger encore un petit peu ce moment avec toi...
Il voulait prolonger ce moment avec elle. La rosette se sentait... Comment se sentait-elle réellement ? Elle ne savait pas trop. Elle se sentait heureuse tout de même de savoir que quelqu'un autre que Kuroko appréciait sa compagnie. Après tout, elle parlait très peu, jamais de sa propre initiative. Jusqu'à présent, elle ne s'était jamais posé la question si son débit de paroles très réduit gênait qui que ce soit ou mettait mal à l'aise. C'étaient les autres qui parlaient et meublaient le silence. Kumako ne faisait qu'écouter la plupart du temps.
Comme maintenant, avec Takao. C'était lui qui avait engagé la conversation, lui qui relançait le sujet, lui qui parlait le plus. Tsubaki n'avait pas fait grand chose au final, répondait succinctement à ses questions. Le brun lui parlait avec franchise et spontanéité. La rosette était encore un peu sur la défensive malgré tout. Pourtant, elle allait devoir s'ouvrir un peu plus si jamais elle venait à sortir avec Takao.
Et si jamais ça ne marchait pas entre eux à cause de ça ?
Ce fut sur cette pensée que Tsubaki prit finalement la main qu'on lui tendait. La main de Takao était chaude, ses doigts rêches abîmés et sculptés par un nombre incalculables de pratique de basket frottaient contre sa peau lisse. Et si jamais il se lassait d'elle ? Son corps se glaça lorsque cette idée lui traversa l'esprit. Il y avait des chances après tout. Et si cela arrivait, Tsubaki ne pourrait rien y faire. Elle devra laisser Kazunari s'il ne l'aimait plus. Qui était-elle pour le retenir après tout ?
Les deux adolescents quittèrent finalement la boutique du vendeur de glace et, main dans la main, ils passèrent en ville, obligés de prendre le métro. Ce n'était heureusement pas l'heure de pointe, il y avait donc peu de gens et ils purent ainsi bénéficier de places assises. Son genou contre le sien, Tsubaki se demandait bien de quoi ils pourraient parler. Elle n'était pas assez calée en pokémon pour commencer et si elle le faisait, elle serait sans doute noyée sous le flot de paroles du brun.
Pour la première fois de sa vie, Tsubaki se sentait mal à l'aise en présence d'un garçon.
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Takao Kazunari
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Non, vraiment, Kazunari n'avait pas envie que cette journée auprès de Tsuki-chan ne prenne fin. Il n’avait pas envie que la nuit continue de s'étendre sur la ville. Et à cet instant présent, si on aurait demandé à Kazunari quel pouvoir surnaturel il aurait adoré posséder, c'est sans une hésitation qu'il aurait répondu celui de contrôler le temps. Jamais il n'avait eut autant envie de stopper les minutes qui s’engrainaient inlassablement. Il avait beau essayer de toute faire pour prolonger cet instant, rien ne semblait réussir à freiner la course freinée du temps ….
Tsuki-chan avait beau ne pas être la fille la plus bavarde qu'il connaissait, elle était indubitablement la plus mignonne et la plus touchante. Il se dégageait d'elle une certaine fragilité et une petite candeur qui la rendait irrésistible aux yeux du meneur de Shutoku. Loin d’être mal à l'aise par les silences qu'elle laissait planer autour de leurs conversations, Kazunari arrivait même à les apprécier. Elle n'était pas comme toutes les autres nanas qui parlaient pour ne rien dire. Elle n'était pas comme lui... incapable de contenir le flux discontinu de sa voix. Est ce qu'elle le trouvait trop bavard ? Est ce qu'elle était saoulée par toutes les choses futiles qu'il lui racontait. Peut être qu'elle n'en avait rien à faire de savoir que Shizu étudiait à Teiko, que Shin-chan était sa cible favorite pour taquiner, qu'il collectionnait les cartes pokemon ou qu'il pratiquait le skate. Si ça se trouve elle était même complètement ennuyée par tout cela...
Toutefois Kazunari ne lui en aurait pas voulu il elle aurait fini par le lui dire. Mais une petite voix au fond de sa tête ne cessait de lui murmurer qu'il n'était même pas question de tout cela et que si la douce Tsubaki gardait le silence c'est simplement parce qu'il en était ainsi dans son caractère. Cela ne trahissait en rien un ennui de sa part ou une envie de le faire taire. De toute façon, Kazu avait toujours préféré la compagnie de personnes plus silencieuses que lui ( d'un autre coté, vous en connaissez beaucoup vous, des personnes encore plus bavardes que lui ? ). Shin-chan était la parfaite illustration personnifiée de ce qu'il venait d'avancer. Parce qu'on ne pouvait pas dire que le redoutable shooter de Shutoku était particulièrement bavard ! Mais Takao ne s'en était jamais plains, ayant ainsi tout le loisir de combler le silence en parlant pour deux. Exactement comme il le faisait à cet instant avec la belle rosette à couettes !
La seule fois où ses lèvres s'ouvrirent pour laisser passer quelques paroles, ce fut lorsqu'elle lui assura qu'elle le soignerait s'il venait à se blesser en skate. Cette attention était toute délicate et Kazunari n'aurait pas refusé, bien au contraire. Il n'était pas du genre à se plaindre ou à aimer se faire materner mais …. se faire cajoler de temps en temps ne pouvait pas etre désagréable n'est ce pas ?
Il lui tendit la main pour qu'elle la lui saisisse alors qu'il proposa de la raccompagner chez elle. Une nouvelle fois il ne trouva que le silence en réponse. Elle ne lui indiqua pas la direction à prendre pour se rendre chez elle tout comme elle ne s'opposa pas au fait qu'il veuille la raccompagner. Devait-il comprendre qu'elle aussi était désireuse de prolonger encore un peu la journée.
S’enfonçant dans l'épaisseur de la nuit qui recouvrait la ville, Takao ne lâchait pas la main de Tsuki-chan qui restait dans la sienne. Il tourna la tête dans sa direction et remarqua qu'elle semblait... préoccupée. Ou du moins perdue dans ses pensées. A quoi Tsuki-chan pouvait elle bien penser ? Son visage semblait s’être renfermé comme il elle avait perdu un petit peu de sa joie de vivre.
Ils pénétrèrent ensemble dans la station de métro et Takao la laissa guider leur avancée dans le dédale des souterrains. La direction qu'elle semblait prendre était à l'opposée du domicile du faucon. Ça ne ne dérangeait nullement. Il n'avait guère à se soucier de rentrer tard. Pour une fois dans sa vie..... Ses parents ne lui diraient rien et il se coucherait simplement un peu plus tard que d'habitude. Il n'y avait pas de quoi en faire toute une pantomime.
« Tu as pas l'air d'habiter si près de Seirin …. »
La remarque lui avait échappé quand il venait de faire la constatation que la direction prise par le métro n'était pas non plus celle la plus proche du lycée de la rosette.
Une fois à l’intérieur de la rame qui, dieu merci, n'était pas overbondée à cette heure tardive, les deux adolescents s'assirent l'un à coté de l autre. Ne lâchant toujours pas sa main, Takao tourna la tête vers la vitre du train. Avec l’obscurité extérieure et la lumière de la rame, il pouvait nettement observer leur reflet se dessiner sur la vitre du métro, comme s'il s’observait dans un miroir un peu trop sombre et usé. Cette image avait quelque chose d'un peu... étrange. Tsuki-chan et lui, l'un à coté de l'autre... Si différents... Elle avec ses couettes roses, ses yeux inexpressifs, ses lèvres légèrement rosées assorties à la couleur de ses yeux.... Lui dont les cheveux noirs et lisses rappelaient la majorité de la population japonaise, ses yeux azurs atypiques, son visage fin et jovial.... Différents. Mais si complémentaires dans leur caractère.
Finalement Kazunari tourna la tête pour cesser de fixer cette image qui défilait en même temps que la ville de Tokyo paré de ses habits de lumières pour briller dans la nuit. Il lui caressa doucement la main avec son pouce pour essayer d'attirer son attention et la sortir des pensées troubles dans lesquelles elle paraissait se noyer.
« C'était une journée agréable. Je te remercie vraiment d'avoir passé un peu de temps avec moi. J'espère que je n'ai pas été trop... trop bavard, trop embêtant ou indiscret »
Il lui caressa doucement la main avant de la regarder en souriant
« J'ai hâte que l'on se voit vendredi ! Je n'oublierai pas les cookies ! Et après on va toujours à la fête foraine hein ? »
Kumako Tsubaki
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Au final, Tsubaki avait été bien contente d'avoir fait ce petit détour après les cours. Si elle n'était pas venu ici par hasard, elle n'aurait sans doute pas croiser Takao. Elle n'aurait pas eu le loisir de lui offrir quelques cookies et de partager une glace avec lui. Était-ce vraiment le hasard qui leur avait permis de se rencontrer ? De nature terre à terre, enfin ça dépendait, Tsubaki ne croyait pas à ses histoires de destins et d'avenir déjà tout tracé. Elle partait du principe qu'elle façonnait elle-même le chemin qu'elle prenait. C'étaient ses choix, ses décisions, pas celui d'une entité divine qui tirait les ficelles de sa vie. La seule chose qu'elle n'avait pas choisi, c'était sa maladie. Elle aurait beau lutter, elle n'y pouvait rien. C'était terminé. Fin du match pour elle.
-Tu as pas l'air d'habiter si près de Seirin …
La voix de Takao la ramena brusquement à la réalité. Maintenant qu'elle y pensait, il était vrai que Seirin n'était pas la porte à côté. Elle prenait 20 minutes en métro pour y aller. À pied, ça prendrait bien plus de temps. Et le trajet semblait encore plus long entre chez elle et Shutoku. D'ailleurs, où vivait Kazunari ? Si elle se souvenait bien, ce n'était pas dans les alentours de chez elle. Peut-être même à l'opposé de là où elle vivait. Ce n'était pas très pratique mais avec ça au moins, il savait où elle habitait et il pourrait venir la chercher sans problème samedi. Et ça lui évitait de lui donner un plan du chemin lorsqu'elle viendrait à Shutoku. C'était ce qu'elle avait prévu à la base, mais les étoiles avaient joué en sa faveur aujourd'hui.
-C'est assez éloigné... mais c'est tranquille au moins...
L'un à côté de l'autre, mains dans la main, Tsubaki et Takao pouvait passer pour un adorable couple. Mais c'était loin d'être le cas. Du moins pour l'instant. On pouvait dire qu'ils travaillaient. Ils n'en étaient qu'au stade de faire connaissance après tout. Mais le rosette songea soudainement à la discussion qu'ils avaient eu par téléphone. Elle était loin, très loin de la description du genre de fille que Takao aimait. Alors qu'est-ce qu'elle faisait là ? Que faisait-elle assise à côté de lui comme s'ils étaient vraiment en couple ? Comme s'ils s'aimaient vraiment ? Entre aimer ou détester, la manager de Seirin choisirait évidemment aimer. Mais l'aimait-elle au point de vouloir l'embrasser ? En aurait-elle envie ? Elle ne pouvait savoir tout cela qu'après avoir fait son choix après tout.
Une légère caresse sur sa main la tira à nouveau de ses pensées.
-C'était une journée agréable. Je te remercie vraiment d'avoir passé un peu de temps avec moi. J'espère que je n'ai pas été trop... trop bavard, trop embêtant ou indiscret.
Ah non non non ! Ce n'était pas ce qu'elle voulait qu'il pense. Bien sûr qu'il était bavard mais elle n'avait pas le droit de l'empêcher de parler juste parce qu'elle n'était pas trop loquace. Au contraire, c'était ce qu'elle aimait beaucoup chez lui : sa joie de vivre et sa bonne humeur. Takao lui adressa un joli sourire.
-J'ai hâte que l'on se voit vendredi ! Je n'oublierai pas les cookies ! Et après on va toujours à la fête foraine hein ?
Tsubaki aussi avait hâte. Elle allait être en compagnie de Miyu, sa nouvelle amie et la plus adorable qu'elle ait pu avoir jusqu'à présent. Nul doute qu'elle sera époustouflée par les tirs incroyables de Midorima. Et puis, samedi promettait d'être amusant après tout. Maintenant qu'elle y pensait, depuis quand se prenait-elle autant la tête ? Elle agissait toujours par instinct, non par logique. Ce n'était pas dans ses habitudes, vraiment pas. Takao la perturbait-il autant ?
-Takao-kun ne m'a pas embêté... j'ai du ennuyer Takao-kun... comme je parle pas beaucoup, déclara-t-elle finalement. Pardon...
Après un petit moment de flottement, Tsubaki releva doucement la tête et posa simplement ses lèvres sur sa joue. Ses doigts fins s'entrelacèrent lentement aux siennes, la chaleur se répandant plus rapidement dans son corps. Il y a bien longtemps qu'elle n'avait pas eu de contact aussi intime avec une personne du sexe opposé. Surtout avec quelqu'un qui lui plaisait beaucoup ! Une légère teinte rosée sur ses joues, elle s'éloigna finalement et reprit ses esprits en entendant la voix pré-enregistrée annoncer son arrêt.
-On descend là...
Un minute plus tard, le wagon s'immobilisa, laissant le flot de passer descendre et monter dans le train. Même si la gare n'était pas bondée, la rosette gardait fermement la main de l'adolescent pour le guider dans le dédale souterrain. Ils rejoignirent finalement la surface. L'atmosphère était lourd, presque palpable, annonçant sans aucun doute une pluie qui ne tarderait à tomber d'un instant à l'autre. Ne voulant pas se faire surprendre par la pluie, elle accéléra un peu le pas, alors qu'ils s'éloignaient peu à peu des rues bondées. Contrairement à la fois où elle avait été raccompagné par Izuki, le meneur de Seirin, elle prenait le chemin qui les mènerait directement chez elle.
-Takao-kun... s'en souviendra pour samedi ? Demanda-t-elle alors qu'elle s'arrêta à un coin de rue. Si jamais Takao-kun a un souci... il m'appelle, d'accord... ?
Elle plongea quelques secondes ses yeux pourpres dans les yeux bleus aciers de son vis-à-vis, ouvrir la bouche pour dire quelque chose mais elle fut coupée lorsqu'un grondement sourd vibra au-dessus de leurs têtes. Quelques secondes s'écoulèrent à peine lorsqu'une pluie torrentielle s'abattit sur eux. Tenant fermement son sac contre elle, Tsubaki balaya rapidement les alentours du regard et se précipita vers un abri-bus, entraînant Kazunari avec elle. Il faisait tellement nuit qu'il était difficile de distinguer les nuages sombres dans le ciel.
Ils avaient du parcourir une dizaine de mètres tout au plus, mais ils étaient tout de même ressortis trempés. La demoiselle ouvrit son sac mais, à sa plus grande surprise, ne trouva pas de parapluie. Maintenant qu'elle y pensait, elle avait changé de sac de cours ce jour-là et l'avait du laisser dans l'ancien. Maintenant, tout ce qu'ils avaient à faire c'était d'attendre que la pluie cesse. Ce qui était loin d'être le cas. L'odeur de la pluie s'abattant contre le bitume chatouilla ses narines. Elle fut parcourue d'un long frisson et-
-Atchoum... !
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Takao Kazunari
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A quoi Tsuki-chan pouvait-elle bien penser ? Alors que la ville de Tokyo défilait sous leurs yeux à travers la vitre du métro, la douce manager de Seirin paraissait plongée dans ses pensées. Kazunari avait bien remarqué qu'elle était pas quelqu'un d'aussi volubile que lui et cela ne lui posait pas le moindre soucis. Mais au delà du mutisme dans lequel Tsuki-chan s'était réfugiée, elle paraissait soudainement... mélancolique … Ou bien est ce autre chose ?
Kazunari ne pouvait pas targuer d’être un professionnel des sentiments. Sa joie de vivre communicative et sa bonne humeur quasi permanente n'étaient pas facile à troubler. Mais ne vous y trompez pas. Il savait aussi parfaitement être à l'écoute des personnes l'entourant. C'était notamment le cas avec sa petite sœur avec laquelle il entretenait une relation fraternelle basée sur la complicité. Il n'était pas rare que Shizuku vienne le trouver pour confier ses petits soucis à son aîné. Ce dernier essayait de la rassurer ou de la conseiller du mieux qu'il le pouvait. Avec le temps, il avait apprit à la connaître tellement bien que Shizu n'avait même plus besoin de dire quand quelque chose n'allait pas. Takao le devinait tout de suite. Et là, dans la rame de métro avec Tsuki-chan si renfermée, il avait l’impression qu'il en était de même pour elle et qu'un malaise s'était emparé d'elle.
Kazunari aurait aimé lui demander ce qui la troublait mais il se retient de le faire, ne souhaitant pas faire une nouvelle gaffe comme un peu plus tôt lorsqu'il avait réussi l’exploit désastreux de la faire pleurer. Non mais quel crétin je vous jure ! Bakao ! Pour une fois il avait bien mérité son surnom !
Peut être était-elle simplement déçue que la journée tire inexorablement sur sa fin ? Déçu de devoir se séparer malgré les bonnes heures passées ensemble ? Du moins... elles avaient été agréables pour Takao. Est ce que ça avait été pareil pour elle ? Peut être pas.... Kazunari l'avait fait pleurer et en plus il avait du incroyablement la saouler à force de parler et parler sans s’arrêter ! Horreur ! Et si elle s'était murée dans le silence uniquement parce qu'elle ne savait pas quoi lui dire ? Parce qu'il la laissait.... indifférente et qu'elle souhaitait en finir avec cette journée …. si ça se trouve elle n'avait pas envie d’être raccompagnée...
La douce voix fluette de Tsuki-chan vient rapidement avorter les sombres pensées de Kazunari et un petit soupire de soulagement s'échappa de ses lèvres alors qu'il lui adressa un petit sourire rassuré. Bien sure que non Kazu n'avait pas été ennuyé même si Tsuki-chan n'était pas aussi bavarde que lui ! Au contraire, cela lui conférait un petit charme auquel il n était pas insensible.... Elle n'avait vraiment pas à demander pardon d’être ce qu'elle était. Au contraire ! Kazunari avait envie de lui dire de rester elle même et de ne surtout rien changer pour lui...
Il allait ouvrir la bouche quand les lèvres de Tsubaki se posèrent sur sa joue, colorant son visage d'un joli rouge qui aurait pu faire pâlir d'envie les pivoines du jardin de sa grand-mère ! Ce n'était qu' un baiser doux, tellement délicat que le contacte de ses lèvres sur sa peau en parut trop éphémère. Il en arrivait à douter et à ce demander si ce baiser avait réellement eut lieu.
Oh comme c'était stupide de sentir des petits papillons sur le ventre uniquement à cause d'un baiser sur la joue ! Il ne put s’empêcher de serrer un peu plus étroitement la main de Tsuki-chan dans la sienne alors qu'un sourire illuminait son visage empourpré. Il émit un petit rire avant de reprendre la parole pour plaisanter
« J'aurai du tourner la tête au dernier moment... mince ! J'ai raté une occasion de te voler un baiser »
Il rit de nouveau avant de se lever quand elle annonça qu'ils devaient descendre à la prochaine station. Ne lâchant décidément pas sa main, il la suivit dans un nouveau dédale de tunnel pour sortir du métro. Cette partie de la ville de Tokyo lui était inconnue. C'était calme en tout cas ! Et ce quartier paraissait presque sortir d'un autre temps. Il était un peu plus traditionnel que celui dans lequel l'appartement de la famille Takao se situait.
Observant les nuages menaçants qui planaient au dessus de leur tête, Kazunari accéléra le pas en même temps que Tsuki-chan. Visiblement ils avaient pensé à la même chose : la pluie n'allait pas tarder à tomber ! Il fallait se dépêcher pour que Tsuki soit à l'abri. Pour lui... ce n'était pas un soucis s'il était mouillé !
-Takao-kun... s'en souviendra pour samedi ? Si jamais Takao-kun a un souci... il m'appelle, d'accord... ?
Takao acquiesça d'un petit signe de tête. Il suffisait de prendre la ligne Yamanote et il avait parfaitement mémorisé la station à laquelle il devait descendre. Pour le reste, Takao pouvait au moins se venter de posséder un sens de l'orientation assez aiguisé ! Il n'aurait donc pas de soucis à retrouver le domicile de Tsuki-chan même s'il venait de faire le chemin au plein cœur de l'obscurité de la nuit.
« T'en fais pas ! Je devrai réussir à retrouver sans soucis. Mais dans le doute... garde quand même ton téléphone près de toi ! »
Les yeux rubis de Tsuki-chan s'étaient ancrés à ceux bleus-gris de Kazunari et elle allait lui parler quand le ciel se mit à gronder, déversant sur eux une subite pluie torrentielle. Et bien ! C'était quoi cette averse ? Pas le temps de se poser plus de question, ils devaient se mettre rapidement à l’abri même s'ils étaient déjà complètement trempés jusqu’aux os !
Kazunari se dépêcha de courir tout en serrant la main de Tsuki-chan dans la sienne. Il prenait garde à ce qu'elle ne glisse pas sur le bitume détrempé et après quelques mètres parcourus, ils purent se mettre sous un abri de fortune. Mais il était bien trop tard.... le mal était fait et Takao se retrouvait trempé de la tête aux pieds. Ses cheveux noirs collaient à son visage et laissaient s'échapper quelques gouttes ruisselant sur ses joues. La chemise blanche qu'il portait était devenue partiellement transparente, collant de façon gênante à son torse dont elle révélait les muscles durement sculptés par des années de pratique intensive du basket. Il avait beau avoir remit la veste noire de son uniforme scolaire qu'il avait laissé ouverte, elle même était maintenant à tordre ….
« Et bien... C'était quoi ça ? T'as vu ? Trempé en moins de deux sec.... »
Kazunari releva seulement la tête vers la belle manager qui était tout aussi trempée que lui. Ses couettes roses paraissaient un peu plus ondulées à cause de l'eau. La couleur de ses cheveux s'étaient un peu foncé et son visage paraissait légèrement plus pale malgré l'eau ruisselant sur ses joues. Quant.... à son uniforme.... ultra moulant.... qui collait tout son corps.... Takao ne put s’empêcher de déglutir difficilement et il tourna la tête sur le coté avec une certaine gêne et pudeur.
« -Atchoum... ! »
Ha non ! Takao tourna sa tête dans sa direction
« Ha ! Tu vas être malade ! Il faut te sécher vite ! »
Le garçon laissa tomber son sac sur le sol et il l'ouvrit pour en extirper la veste de jogging de Shutoku. Il l'avait enroulé en boule dans son sac pour la ramener chez lui afin de la laver. Il avait fait une petite tache sur le coté droit, au niveau de la poche et il voulait qu'elle soit toute propre pour leur prochain match. Mais pour le coup... il la nettoierait plus tard. Le plus important étant de protéger Tsuki-chan pour ne pas qu'elle s'enrhume davantage.
Ne lui demandant pas son accord, il posa la veste sur ses frêles épaules
« Garde ça sur le dos pour aller jusque chez toi. Il ne veux pas que tu sois malade... ça serait nul... on ne pourrait pas aller à la fête samedi ni même se voir vendredi.... »
En disant cela, Takao se sentait.... égoïste ! Il ne voulait pas qu'elle soit malade pour avoir le plaisir de passer de nouveau du temps avec elle. Oh bien sure il s'en faisait aussi pour sa santé ! Il n'avait pas envie qu'elle attrape une maladie parce qu'elle était restée sous la pluie.
Kazunari lui sourit et il passa ses bras autour d'elle, l’enlaçant doucement, avec tendresse. Il commença à frictionner un petit peu son dos pour tenter de la réchauffer avec la veste qu'il lui avait prêté.
« Le orange te va super bien tu sais ? Tu aurait été toute mignonne à Shutoku »
Il lui sourit un petit peu avant de reprendre
« Si tu es malade je viendrai te rendre visite tous les jours ! Je t'apporterai des cookies maison ! Mais... à choisir, je préférai que tu reste en bonne santé... je me sentirai coupable s'il il t'arrivait quelque chose.... j'aurai du prendre mon sac de sport, il y aurait eut des serviettes dedans.... »
Il se pencha et déposa un petit baiser dans ses cheveux mouillés
« Tu habites encore loin ? Il faut profiter d'une accalmie pour aller jusque chez toi.... Dés que tu arrives tu prends un bon bain chaud d'accord ? »
Kumako Tsubaki
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Si Tsubaki devait choisir entre le soleil et la pluie, elle dirait bien évidemment le soleil. Mais cela ne voulait pas simplement dire qu'elle détestait la pluie. Au contraire, ça avait ses avantages l'air de rien ! Après tout, quoi de mieux que de rester au chaud sa couette, dégustant un bon chocolat chaud fumant et dégustant des biscuits secs ou quelques pâtisseries tout en regardant la pluie tomber à l'extérieur. Les jours de pluie étaient des jours idéaux pour ne rien faire et paresser dans sa chambre.
Mais pour l'heure, elle n'aimait pas spécialement la pluie. En à peine quelques secondes, elle était trempée jusqu'aux os. Son uniforme lui collait à la peau. Le haut blanc était devenu transparent, laissant apparaître les contours de son soutien-gorge noir et faisant ressortir ses formes. Sa jupe lui collait également à la peau, une sensation pas forcément agréable. Après avoir légèrement éternué, elle renifla. Ce n'était pas le moment de tomber malade ! Pas question d'être malade ! Elle risquait de ne pas pouvoir aller à Shutoku vendredi et aller au festival le lendemain.
-Ha ! Tu vas être malade ! Il faut te sécher vite !
Et Takao semblait du même avis. Il laissa tomber son sac dans lequel il extirpa sa veste de jogging de Shutoku. Veste qu'il posa sur les épaules de la rosette.
-Garde ça sur le dos pour aller jusque chez toi. Il ne faut pas que tu sois malade... ça serait nul... on ne pourrait pas aller à la fête samedi ni même se voir vendredi...
Ils avaient exactement pensé la même chose. L'un comme l'autre ne voulait pas rater ces jours où il pourrait se voir. Certes le vendredi serait un jour où il y aurait d'autres élèves de Shutoku, sans oublier Miyu. Mais samedi était le jour où ils allaient être seuls et en tête-à-tête. Takao lui sourit doucement avant de la prendre dans ses bras, et commença à lui frotter le dos pour la réchauffer. Ne pouvant protester, Tsubaki le laissa faire, et passa ses bras dans son dos pour se rapprocher davantage de lui. La chaleur corporelle de l'adolescent se rependit lentement mais sûrement. Les frissons n'étaient désormais plus. Posant sa tête contre son épaule, elle l'écouta lui dire que l'orange lui allait bien.
-Si tu es malade je viendrai te rendre visite tous les jours ! Je t'apporterai des cookies maison ! Mais... à choisir, je préférai que tu reste en bonne santé... je me sentirai coupable s'il il t'arrivait quelque chose.... j'aurai du prendre mon sac de sport, il y aurait eut des serviettes dedans....
C'était vrai qu'il avait avoué être un pied en cuisine. Ça ne pouvait pas être aussi pire que la coach ou Momoi, ou même Midorima quand même si ? D'ailleurs, savait-il que son partenaire, bien que très doué dans bien des domaines, était d'un piètre niveau en cuisine ? Kumako souhaitait bien le lui dire, mais son petit doigt lui disait que Midorima ne souhaitait surtout pas que cette histoire se sache. Et connaissant l'oiseau qu'était Takao, il était possible qu'il utilise cette histoire pour embêter Shintaro plus qu'à l'accoutumé.
-Tu habites encore loin ? Lui demande-t-il après avoir déposé un baiser dans ses cheveux humides. Il faut profiter d'une accalmie pour aller jusque chez toi.... Dés que tu arrives tu prends un bon bain chaud d'accord ? -Non, ce n'est plus très loin, répondit-elle en relevant la tête. C'est une rue plus loin... On y était presque...
Avec la pluie qui se déversait à flot, les contours des toits du dojo étaient flous et difficile à cerner dans la nuit. Et cette même pluie qui ne semblait pas du tout vouloir s'arrêter. Bercer dans les bras de Kazunari, sous un abri-bus, durant une soirée pluvieuse... Il y avait beaucoup plus romantique cela comme scénario. N'importe qui serait gêné d'être aussi proche pour ne pas dire serré contre un garçon, un très joli garçon qui plus est. Mais la manager se sentait étrangement bien là. Leur proximité ne l'embarrassait nullement. Ça la réconfortait. Elle aurait aimé rester plus longtemps encore. Mais toutes bonnes choses avaient une fin.
Et la leur se termina quelques minutes plus tard, la pluie étant devenue pluie fine, presqu'inexistante. Ils n'avaient pas échangé un mot durant tout ce temps, profitant du silence et de l'autre. Peut-être que Kumako pouvait bien tenter sa chance avec Takao au final...
-La pluie s'est calmé... Il faut en profiter...
Se détachant à regret de lui, elle ramassa son sac de cours et lui prit la main pour le guider à nouveau. Le bitume était trempé mais pas assez pour qu'ils ne glissent par mégarde. Ou bien il fallait vraiment être malchanceux. Pressent un peu le pas, de nombreuses maisons défilèrent avant que n'apparaissent un grand et long mur haut de deux mètres. Ils longèrent ce même mur sur une dizaine de mettre avant de s'arrêter finalement devant un portail en fer noir.
-J'habite ici... et derrière la maison, y'a le dôjo...
La lycéenne sortit son trousseau de clé, ouvrit le portail et laissa Takao entrer dans le jardin. Le salon étant entièrement en baie vitrée, les stores métalliques étaient baissés, montrant qu'il n'y avait encore personne chez eux. Elle partit vers la porte du garage, qu'elle déverrouilla à nouveau, souleva, chercha l'interrupteur pour éclairer la pièce, puis referma la porte du garage derrière eux. La pluie reprit de plus belle de l'autre côté. Juste à temps !
Sur les murs du garage s'étalait de nombreux outils de bricolage mais également des ballons, des paniers, des boites en carton. Un garage à l'apparence normal. Il manquait simplement la voiture garée là habituellement. Sur la gauche, vers le fond, une porte donnait sur la cuisine.
-Bienvenue chez moi, déclara-t-elle en ouvrant la porte.
La cuisine était, comme le reste de la maison, dans un style moderne et épurée, dans des tons chocolats et caramels, donnant un petit côté chaleureux. Elle délaissa ses chaussures à l'entrée et posa son sac sur le plan de travail à proximité.
-Takao-kun veut bien attendre là... ? Je vais chercher des serviettes...
Ni une, ni deux, elle traversa la cuisine, le salon, une portion du couloir avant d'entrer dans la salle de bain et de prendre quelques serviettes propres. Elle revint auprès de Takao et lui présenta les serviettes.
-Takao-kun peut prendre une douche aussi... Sinon, il sera malade.
Même s'il ne voulait pas qu'elle soit malade, elle non plus ne voulait pas qu'il attrape quelque chose. S'il n'était pas en forme vendredi et samedi, à quoi est-ce que ça servirait ?
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Sujet: Re: Comment pourrais-je parler avec toi? [PV Takao Kazunari]
Comment pourrais-je parler avec toi? [PV Takao Kazunari]