CARACTERE

Lucia, c'est une fille qui sourit. Qui rit. Qui est passionnée par les sensations fortes. C'est une demoiselle qui cache fort bien la peine et le vide qu'il y a dans son cœur. Lucia souffre d'une grande perte, mais elle se refuse à montrer le moindre signe de faiblesse devant les autres. Lui, il ne l'aurait jamais accepté. Elle se montre forte pour lui, pour elle. Elle ne baisse pas les bras. Lucia, c'est ce genre de personne qui va aller tout de suite vers quelqu'un en position difficile ou en mal être. Elle est comme ça. Et pourtant, elle n'arrive pas à appliquer les bons conseils qu'elle donne, à elle-même. À comprendre qu'elle refuse la faiblesse pour elle-même. Elle l'excuse pour les autres, mais pas pour elle. Jamais. Lucia est passionnée, dans tout ce qu'elle fait. Que ce soit pour aider son père dans ses travaux artistiques ou pratiquer régulièrement des entraînements de sports de combat, seulement pour la défense. Elle ne fait pas de compétition. Il est souvent dur de penser que ce petit bout de femme peut vous placer un bon coup là où il faut si vous vous approchez de trop près. Et elle n'hésite pas, vous êtes prévenues. En plus des sports de combat, Lucia nourrit un amour tendre pour les sports. Par sa culture italienne, peut-être encore plus le football et le rugby. Mais aussi le basket-ball, le tennis, et d'autres. C'est une passionnée, tout simplement. Elle aime sentir la pression lors d'un match. La clameur des spectateurs. Les dernières secondes d'un match, ainsi elle se sent vivante. Et surtout... En sa présence. Son côté italien fait qu'elle peut se montrer bien plus expressive et tactile en présence de personnes qu'elle apprécie. Ce qui a tendance à gêner ses amis japonais qui ne comprennent pas ses élans d'affection.

HISTOIRE

Il n'y a pas grand-chose à dire. La petite demoiselle qu'elle est a eu une enfance des plus normales. Voir même banale. Son père, Ishikawa Kyo, est un artiste. C'est ce que l'on appelle un "touche-à-tout". C'est son caractère doux et calme qui attira la volcanique Julia, une jeune étudiante italienne en séjour pour deux ans au minimum au Japon. Je n'ai pas besoin de vous faire un dessin de la suite de l'histoire de ces deux êtres, n'est-ce pas ? Ils eurent des jumeaux. Un garçon Léo et une fille Lucia. Physiquement, les deux enfants étaient le portrait craché de chaque parent. Léo ressemblait à son père et Lucia à sa mère. Pour les caractères, c'était un parfait mixte des deux. Les deux bambins ne cessaient pas de se courir l'un après l'autre. Léo, d'un caractère peut-être plus actif ne cessait les bêtises sans cesse. Et sa jumelle n'était jamais très loin derrière pour le suivre, avec une innocence presque aberrante.C'était toujours ce petit qui prenait toute la responsabilité sur lui par la suite, quitte à être un peu plus sévèrement puni que sa sœur. Mais cela ne l'empêchait pas de recommencer dès le lendemain.

À croire que des frères et sœurs ne peuvent pas se supporter par moments, c'était bien tout le contraire des jumeaux Ishikawa. Il était impossible de voir l'un sans l'autre. Si c'était le cas... Non, ce n'est jamais arrivé certainement. Ils s'entendaient toujours sur tous, il n'y avait presque jamais de tension. La passion du sport vint de leur mère Julia. Elle se transmit plus facilement à Léo, qui sus présenté cela d'une manière fantastique et incroyable à Lucia, qui se passionna avec lui tout de suite. Tous les sports y passèrent et ils tombèrent d'accord sur quatre sports passionnants : le rugby, le Football, le Base-ball et le Basketball. Chacun avait son équipe préférée, son joueur far et ils faisaient des paris sur les gagnants. C'était une douce époque. Même si les jumeaux ne voyaient pas leur mère aussi souvent qu'ils l'auraient voulu. Celle-ci travaillait énormément en Italie. Heureusement, celle-ci n'hésitait pas à prendre les enfants avec elle durant toutes les vacances. Laissant ses enfants découvrirent leurs secondes cultures et langue.

Alors qu'ils n'avaient que dix ans, ils apprirent avec tristesse que leur mère était morte. Un accident. Tuée sur le coup. Naturellement, la petite famille partit quelque temps en Italie afin de faire leur deuil et enterrer Julia. Le retour ne fut pas simple. Mais elle avait toujours Léo et son père, Kyo. À partir de ce moment, les deux hommes de la famille se mirent à surveiller avec plus d'attention Lucia. Léo s'était même calmé dans le domaine des bêtises et se montrait sérieux. Pendant un petit moment en tout cas. Le temps de faire retrouver le sourire à sa soeur. Et il trouva un bon moyen : il se mit au sport. Au Basketball et au rugby. Étant un peu plus grand et costaud que les autres, Léo fut rapidement placé en bonne position. Il jouait en club au collège pour le basket-ball, alors qu'il jouait en week-end au rugby. Il n'était pas le joueur le plus brillant, mais il se défendait bien. Et sa plus grande motivation était le plaisir de jouer et voir sa sœur heureuse.

Elle découvrit peu de temps après qu'elle voulait être comme son père. Une artiste. Il lui suffisait de pratiquer quelque temps un art précis pour le maîtriser correctement (dessin, peinture, etc). Elle jura à son frère de réaliser son rêve, en mêlant le sport et l'art. C'est à peu près à ce moment-là, que Léo se rendit compte avec son père que Lucia ressemblait de plus en plus à sa mère. Et les deux hommes se mirent à devenir... Un poil trop protecteur si vous voyez ce que je veux dire. Ce qui causait bien de la peine à la demoiselle pour s'en sortir avec ses amis. Enfin, elle le prenait avec humour plutôt qu'avec agaçant en fin de compte. D'autant plus que son frère était plutôt du genre à draguer tout ce qui bouge, ce fut un sujet de gentilles disputes entre les jumeaux. C'était amusant. C'étaient des gamins.

Ils ont plus de quinze ans maintenant. Ils vont rentrer au lycée bientôt. Mais alors que Lucia devait partir dans un lycée, elle changea brutalement d'avis. Elle ne sortait plus de chez elle. Elle se cloîtrait dans sa chambre. Son père n'était pas mieux. Léo avait disparu. Vous savez ce que c'est que de perdre une personne chère à votre coeur ? Alors, imaginez seulement la peine de perdre son double, sa moitié, son jumeau. Lucia est rongée par le remords. C'était sa faute. Elle n'avait pas fait attention. Elle n'avait sentit qu'une main la poussait violemment en avant. Elle était tombée. Un grand bruit de fracassement derrière elle. Du sang. Un sourire brisé. Un dernier soupire. Un hurlement de douleur. Un chauffeur ivre avait dérapé de sa trajectoire. Il allait percuter le trottoir. Sauf que Léo et Lucia étaient là. Son jumeau n'avait pas hésité une seule seconde. Et c'était avec le sourire qu'il avait fait cela. C'était un mauvais timing. Elle aurait dû partir avec lui.
Elle entra au lycée. Personne n'aurait pu se douter de ce qu'elle avait vécu. Elle ne perdait jamais le sourire. Cela ne fait même pas un an qu'il n'est plus là. Elle s'investit dans l'art. Dans le sport. Tout ce qui peut l'apaiser quelques instants. Mais il est toujours là. Le remords la bouffe. Cette blessure ne guérira jamais. Qu'importe, elle n'était pas du genre à se démonter devant les autres. Personne ne la connaît à Kaijô. Et personne n'en saura rien. Jamais.

TEST RP

Flashback
« Léo, tu ne vois pas que je travaille ? »

Elle entend un grognement. Il baragouine dans son coin. Il était contrarié. Il tape le ballon contre le mur. Ses grands yeux bleus viennent rencontrer son frère. Elle essuie légèrement ses mains pleines de peinture. Elle savait très bien pourquoi il était dans cet état. Frustré d'avoir perdu à un match. Et il venait toujours voir sa soeur, bien plus calme que lui pour calmer ses propres nerfs. Quel gamin. Elle se relève doucement avant de s'approcher lentement de lui et poser une main sur son épaule.

« Ce n'est qu'un match Léo. Tu gagnera la prochaine fois. »
« Et si je ne gagne pas le prochain ? »
« Alors, ça sera le suivant. Le plus important dans le sport,  c'est de prendre du plaisir à jouer. Même si tu es le pire joueur de l'univers, il faut toujours s'amuser. »

Il grogne une nouvelle fois. Il sait qu'elle a raison. Il n'aime pas l'admettre tout de suite. Ah, les hommes et leurs fiertés. Ils n'étaient vraiment pas croyables.
Fin du Flashback

Ses doigts s'agrippent doucement à son collier. Deux anneaux inséparables. Ses yeux cyans fixent son reflet dans le miroir. Elle a l'impression de le voir. De le sentir tout autour d'elle. Lucia, c'est très bien qu'il est présent quelque part. Ce sentiment ne disparaît jamais. Il n'est pas facile de partir à l'école seule. De ne pas discuter sur le chemin. Les filles de sa classe sont assez gentilles. Elles rient et s'amusent beaucoup. Mais il y a ce genre de discussion si banal pour les autres qui ont disparu pour elle. Quand elle traverse la route. Il est là. Quand elle passe le portail de son lycée le matin et pour rentrer le soir, il est toujours là. Quand elle prend le métro, il se tient à ses côtés. Vous trouvez que cela tourne à la paranoïa ? Peut-être que vous avez raison. Mais peut-on vraiment lui en vouloir ? Quand elle se pose la question, elle se trouve pathétique. Elle préfère essayer de ne pas y penser. Mais tout lui rappelle Léo. Elle attrape un élastique posé devant elle. Attache ses cheveux en queue de cheval. Elle a entraînement ce matin. Deux heures non stop. Elle avait commencé le sport de combat pour se défendre en cas de besoin, il y a plus de deux ans.

Cela avait déplu à Léo. Puisqu'une fille s'est toujours protégée de toute manière. Il était là, pourquoi elle aurait eu besoin d'apprendre à se défendre. Malheureusement, elle avait eu raison d'apprendre. Elle aurait préféré lui donner raison. Cela devait le faire rire de là-haut. Elle secoua sa tête. Elle effaça le visage souriant de son frère de son esprit. Lucia devait se concentrer. Son regard ce durci légèrement. Léo avait toujours peur de ce regard. Un regard déterminé. Quand elle voulait obtenir ou réussir quelque chose, ses yeux devenaient toujours ainsi. Elle se souvenait qu'il en avait gentiment peur. Surtout quand elle se mettait en colère contre lui pour une bêtise. Il pouvait parler. Il avait le même quand il jouait. Ils n'étaient pas jumeaux pour rien après tout.

Quand elle s'entraînait, elle donnait tout. Elle se dépensait à fond. Ce qui était fatale pour ses ennemis, bien plus que ses mains, c'étaient bien ses jambes. Elle avait un peu plus de puissance dans les jambes. Un coup de tibia, cela ne fait jamais du bien. Elle frappe. Elle apprend à faire tomber un agresseur. À le mettre hors d'état de poursuite ou de fuite. Son père ne cessait de dire qu'ainsi, elle ferait fuir ses prétendants. Elle trouvait cela amusant. Depuis qu'elle avait treize ans, son père et Léo étaient devenus des forces anti-hommes autour de Lucia. Son père, c'est un homme qui paraît ailleurs. Et pourtant, quand cela concerne sa petite, il n'est plus qu'un lion protecteur. Cela continue de la faire rire. Peut-être qu'il continuait pour cela aussi. Elle riait de son comportement.

« Ishikawa-san ! Nice job! »

Elle cligne des yeux plusieurs fois. C'est déjà terminé. Elle reprend son souffle. Elle s'essuie le front avant de boire dans une bouteille. Elle était peut-être moins volcanique que sa mère, mais quand son père la voyait se dépenser autant, il avait l'impression de revoir sa femme. Elle lui ressemblait. Bien plus qu'elle ne le pensait pas au final. Elle est forte. Pas dans le sens sportif. Elle est forte parce qu'elle supporte la pression et le monde autour d'elle alors qu'elle n'a envie que d'une chose.

De pleurer à s'en assécher les yeux. De hurler à s'en briser la voix. Mais elle tient bon. Elle n'accepte pas la défaite pour elle. Jamais elle ne l'accepterait. Il ne le ferait pas. Et elle non plus. C'était une promesse.

CAPACITE DU JOUEUR

Aucune, elle pratique seulement le Muay Thaï.

(c) codée par Tsu-chan

Avis de Tatsuya: Ben dis donc, les filles afflues à Kaijo~ Malgré quelques petites coquilles pas spécialement énormes, je trouve ta fiche bien écrite. L'histoire est triste ... mais ton personnage est une battante, ça change des éternels déprimés :P Pour moi, c'est ok o/

Avis de Satsuki: -se mouche encore- Franchement, je la plaint vraiment, Kaijo à intérêt à prendre soin de toi ! Déprimes pas ou viens me faire un câlin à Tôo ! Okay pour moi aussi ~

Avis de Shun: Une histoire toute en tristesse pour ce personnage joliment inventé. Le coté métisse italienne me plait pas mal ! Merci beaucoup pour le petit effort orthographique. Il faudra penser à bien relire les posts de rp ( ^_^ ). Pour moi, c'est validé.

(c) codée par Tsu-chan