CARACTERE

Je n'ai pas toujours été une saloperie sans nom qui s'amuse tout simplement à réduire à néant tout signe de combativité de la moindre personne osant s'approcher de moi par la simple utilisation de mots suffisamment recherchés pour avoir l'effet d'un coup de fouet lacérant leurs chairs misérables. Non, car il est vrai qu'à part avoir la connaissance du mot sal**e en quasi autant de langues qu'il y a d'acné sur ton pauvre visage ravagé. Mais mis à part ça, ce n'est pas forcement facile d'être considéré comme la vipère dont il faut se méfier. Même si d'un côté, voir les gens s'écarter de mon passage de peur d'avoir affaire à un némésis est parfois jouissif. J'en ai presque l'impression d'être un mastodonte et j'en oublies mon mètre soixante et onze. Je ne pense pas que je fasse ça que par plaisir, non, je pense que je dois aussi le faire juste pour faire chier. Oh, fais pas la gueule, je dis ça pour rire. Par contre, ne souris pas. Il parait que tu as des dents pourries alors, comme avec Méduse, j'évite tout contacts visuels avec toi. Quoi qu'il en soit, je ne suis pas quelqu'un de facile à vivre. J'ai beau avoir l'air d'un parfait exécrable, je ne suis pas que ça. Car, comme la plupart de mes collègues, même s'il ne m'arrivent pas à le cheville de ce côté là, nous utilisons l'acide pour cacher le sucré. Pourquoi tu me regarde comme ça.. ? Ton cerveau à un temps d'adaptation pour le décodage des métaphores ou tu as tout simplement un faciès de céphalopode échoué sur le littoral en permanence ce qui te donnes l'allure d'avoir un Q.I proche de zéro.. ? Quoi qu'il en soit, je vais te faire une confidence. Et visiblement, vu la manière dont tu sembles être atteint, tu n'arriveras pas à aligner deux mots à la fin de l'entretient et donc ne pourra pas le révéler. Et de toutes manières, à peine auras-tu l'idée de le dire que je serais là, à tes côtés à te regarder te vider de tes larmes après l'humiliation publique et la destruction de la moindre parcelle d'espoir qui subsisterais en toi. Je serais là tout les jours pour te rappeler que tu n'a pas ta place parmi nous. Je te ferais clairement comprendre que même si le suicide serait la meilleure option pour ta misérable vie, tu ne serais pas capable de le faire vu que tu ne saura jamais faire les nœuds coulants. Mais bon, vu que je suis gentil, je ne te le dirais pas. Oh, mince, je viens de le faire. Bref.. Au fond, je suis juste quelqu'un qui à été brisé. Tu vois, j'ai juste envie que quelqu'un m'apprécie. Mais c'est plus fort que moi, je les repousses. Tu vois ? Oui ? Et bien maintenant dégages car mon anti-vomitif cesse dans quelques minutes et la vue de ton corps repoussant m'obligerait à rendre le repas bas de gamme de la cantine. Ah et au fait, ton nœud de lacet est mal fait... Profites, c'est l'occasion de s'entraîner.

HISTOIRE

Comment te dire.. Vu que tu est toujours là et que par une chance incroyable, je réussis à totalement faire abstraction de ton faciès purulent, je vais t'accorder la suite de ta misérable et pitoyable interview. Je suis le fils de deux grandes fortunes. Non, c'est pas de là que vient ma façon de regarder les choses et les gens. Et de toute manière, pas besoin de venir des favelas pour se rendre compte de ton niveau. Concrètement, si je suis aussi désagréable avec toi, tu devrais prendre ça comme un compliment. Parce que d'habitude, des cas comme ça, c'est tellement offert que je ne trouve même pas ça amusant. Oui, de la charité. Te rappeler à quel point tu es insignifiant à mes yeux est une bonne action. Ah.. Je me sens tel Sœur Emmanuelle. C'est fatiguant d'être altruiste. Enfin, quoi qu'il en soit, comme tu peux te douter de part l'amas de lettre que tu peine à déchiffrer dans les catégories nom et prénoms, je ne suis pas vraiment originaire du Japon. Je viens d'une petite bourgade appelée Londres. Ce n'est pas très connu tu sais alors ce n'est pas grave si tu ne connais pas.. Non mais fais pas oui de la tête ! Je me fous de ta gueule là, mais tu en fais exprès où quoi ?! Tu connais même pas Londres. Tu as quel âge ? Je me demande comment tu fais pour rester en vie car vraiment, c'est limite si je me demande si tu as pas besoin d'un respirateur. J'ai peur pour toi, si tu as une neurone qui claque, tu vas plus savoir expirer. Enfin, j'y retournes.. Je suis resté en Angleterre pendant les... Hm... Huit premières années de ma vie. J'ai commencé le basket là-bas, à sept ans. Mais franchement, j'étais carrément nul à chier, personne ne me donnait la balle ni ne me voulait dans son équipe. Et au fond, je m'en fichait totalement. Le sport n'était pour moi qu'une activité qui me faisait passer le temps. Mais, au bout d'un moment, j'ai fini par y prendre goût et à m'y consacrer de manière plus poussée. Je réussis la quasi-totalité de ce que j'entreprends. Et j'avais décidé que ça n'allait pas changer. L'année de mes neuf ans, nous sommes partis en Amérique. Oui, j'avais envie de m'acheter la statue de la Liberté.. .... Ah, déjà il y a de l'avancement, tu arrives à voir quand je me fous ouvertement de toi. Bref, comme je te l'ai déjà dis, mes parents sont du type fortunés et ne sont pas sédentaires. Du coup, on s'en installés à New-York. Et là, c'était le Put*** de pied. Oui je suis grossier et je t'emmerde. Tiens, rajoute ça sur ton carnet. Enfin. Les Etats-Unis.. C'était vraiment le pied et ce pour une bonne raison. Tu as des terrains de basket partout dans le Bronx ! C'est juste génial pour s’entraîner. Tu fais tes preuves une fois, et les mecs te laissent à ton aise et jouent avec toi. Plus besoin de rester avec les gosses de riches guindés qui pensent être les meilleurs parce que leurs parents paient grassement l’entraîneur suintant de graisse. Jouer dehors, c'est différent, c'est moins rigide et structuré que ceux qui s’entraînent en suivant les lignes. Le hors piste, c'est mieux que la luge. Là, en basket, les mouvements sont plus fluide, plus agressifs. C'est presque une danse déstructurée qui prend n'importe qui au dépourvu. Après tout, vu que tu n'utilises pas les stratégies enseignées par les écoles. Tu es juste imprévisible. Enfin, je te dis ça mais je pense que la seule joie et le seul sentiment intense que tu n'ai jamais connu reste encore les fois où ta main droite vient dire bonjour à la chose ridicule qui te sers de virilité.
Tout ça pour dire que j'ai tout appris là-bas. J'ai appris à dribbler, j'ai appris à me placer, j'ai appris à gagner. J'y suis resté huit ans. Huit ans à plus me focaliser sur le basket que sur mes cours. J'ai façonné mon corps sans jamais réussir à avoir une carrure de sportif. Un peu comme un piment, le plus petit est celui qui t'arrache le plus. J'avais carrément réussit à me faire un petit nom. Je n'étais pas crains non plus.. Mais on avait reconnu ma maîtrise. Et franchement, à quinze ans, ça me suffisait.
Et puis, mes parents ont décidé de déménager pour aller en France. A Paris. La ville de l'amour, des abrutis et des pigeons. Je n'ai jamais aimé Paris autant avant qu'après.. J'ai rejoint une école reconnu de la capitale et avait été enrôlé quasi immédiatement quand l'équipe de basket. Sans vouloir me vanter, il ne m'arrivait pas à la cheville. Je me suis toujours ennuyé avec eux. Mais je les aimais bien. Je pensais qu'ils étaient mes amis et... Quoi. Non je pleure pas. Non ! Arrêtes ! Fermes la ! .... Si jamais tu dis ça à quelqu'un je jure sur tout être que même la mort de pourra te cacher à ma vengeance.

TEST RP

La sueur perlait sur mon front. Les bruits sourds des ballons claquaient au loin, rebondissant nonchalamment à un rythme régulier. Mon oreille collée au sol assourdissait le son que seules les vibrations parvenaient à hausser. Mon visage était chaud malgré la température glacée du carrelage. L'humidité me fit toussoter tandis que la chaleur augmentait mes sueurs. La porte finit enfin par se fermer, éloignant le dernier rire gras et satisfait. Le séparant de moi par sa faible épaisseur. J'avais froid mais j'étouffais de chaleur. J'étais en colère sans même être énervé. Je me hissais sur mon bras qui d'abord ne supporta pas mon poids et plia avant de tenir au bout de la troisième tentative. J'ouvris le robinet et fit couler l'eau chaude de la douche avant de m'y glisser dessous avec peine. Mon bassin et mes jambes étaient endoloris, presque paralysés. Tout allait au ralentis alors que ma tête disjonctais littéralement. Pourtant, mes yeux, mon souffle, mes geste.. Tous subissaient la contraire de la lenteur, déconnectés du temps. Des perles rouges glissèrent sur mes joues puis sur mon nez, stalactite de mon visage penché. Plus loin, mes yeux perçurent le carrelage craquelé, vestige du heurt causé à ma tête. Surement du à l'adrénaline, aucune douleur ne me venait encore cependant. Mon visage retomba, cherchant à savoir ce qu'il savait déjà. Des brides me revinrent. Les français, le match, notre victoire. Je me souviens des rires puis des regards lourds. De l'absence de personnes dans les douche. Je me souviens de leur arrivée massive. Je me souviens de leurs rires lorsqu'ils me poussèrent au sol. Je me souviens des bruits de leurs coups sur mes os. Je me souviens du bruit lorsque ma tête heurta le sol et je me souviens de la dernière phrase que j'ai entendu avant de m'évanouir. Je me souviens de ça.
Une variation de chaleur me fait revenir à la réalité, l'eau chaude à été coupée. Je suis là, désormais, nu et sous une douche sans chaleur ni réconfort. Je suis là, salie tout en étant propre. Je vois du sang couler de mon visage et de sous mon bassin. Je commence à ressentir des courbatures. Puis je ressent les hématomes. L'eau glacée accélère ma descente aux enfers. Je n'ai plus peur. Je n'ai plus peur de perdre quoi que ce soit. Ils m'ont tout volé. Une goutte chaude transparente perle sur ma joue, puis une autre. Mes yeux se brouillent tandis que je renifle. Je me met à pleurer d'abord doucement puis de manière incontrôlé. J'ai mal, j'ai tellement mal. Je hurle, tant de douleur que de désespoir. Mais personne ne vient. Alors je pleure, seul. Abandonné.

CAPACITE DU JOUEUR

Gabriel est un spécialiste dans la prestidigitation sportive. Vous voyez le coup de la femme qui disparaît ? Oui ? Et bien, il vous fait la même, en live avec le ballon pendant que vous dribblez avec. Mêlant agilité, rapidité et adresse, Gabriel à sut prendre ses faiblesses en taille et en force pour les mettre à son avantage. Comme pour reprendre des termes connu de la plupart d'entre nous, il est plus Ombre que Lumière. Il ne fera jamais d'attaque de front, préférant un rôle de soutien. Aussi bien défensif qu'offensif. Sa technique, Decoy shot, consiste à tromper l'ennemi en deux manière. D'une part, en le leurrant avec une fausse passe. De l'autre, de masquer le ballon à l'ennemi afin de pouvoir l'envoyer loin du danger.
Sinon, sans parler de technique, il vaut mieux éviter de perdre le ballon des yeux. Si vous ne le voyez plus, c'est qu'il n'est peut-être déjà plus entre les mains de Gabriel. Ou peut-être pas..

(c) codée par Tsu-chan

Wan wan!

Avis de Hanamiya : J'aime ton style d'écriture assez particulière mais ça coule de source, donc c'est okay !

Avis de Himuro : Présentation très satisfaisante, un bon vocabulaire malgré quelques fautes d'inattention par-ci par-là. Pour moi, c'est ok :P

Avis de Kagami : C'est ok, je n'ai rien contre cette présentation

(c) codée par Tsu-chan