CARACTERE

Riko comme camarade de classe, c’est cette fille ne levant pratiquement pas les yeux sur les personnes l’entourant, préférant lire et relire ses notes de cours. C’est cette lycéenne classée deuxième que beaucoup ont du mal à cerner. C’est cette tête de classe qui ne cache pas son dégoût pour les faibles ni son admiration pour les battants. On l’apprécie sans l’aimer, on ne sait sur quel pas danser avec elle pour ne pas l’énerver et s’attirer un sec « je suis occupée ». C’est également elle qui, toujours, apporte les devoirs aux malades.

Riko comme vice-présidente du conseil des élèves de Seirin est cette fille calme et réfléchie pesant le pour et le contre avant de donner son avis. C’est l’élément calculateur et analysant les données reçues avant d’approuver ou non les idées lancées. C’est aussi sur elle que l’on peut compter afin d’organiser des fêtes surprises ou autres évènements festifs. Elle sait l’importance des études mais également l’importance de se lâcher afin d’évacuer la pression.

Riko comme coach, c’est ce démon au sourire en coin promettant mille morts, toutes plus affreuses les unes que les autres. C’est ce regard doré qui ne vous lâche pas d’une semelle, toujours braqué sur vos points faibles que seul son ‘scan’ lui permet de voir. Riko n’est plus une fille, ni une étudiante, ni une organisatrice hors-pair. Elle devient « coach » et n’aime pas qu’on l’appelle autrement - à deux ou trois exceptions près - sur le terrain de basketball. Si vous croyez que cet espace appartient aux joueurs, vous serez à moitié dans le faux. Ils ne connaissent pas chaque grain du parquet, ne savent pas repérer les imperceptibles crevasses faites par leur saut après un dunk ou leur course pour le ballon. Ils ne remarquent pas leurs empruntes laissées comme ceux des fauves après leur chasse lorsqu’ils quittent l’entraînement. Elle, si. Elle reste souvent après le reste de l’équipe, se penchant sur les lattes lustrées par tant d’années de loyaux services. Elle sourit, le Coach, dans ces moments de solitude où elle peut sentir son équipe se rapprocher petit bout par petit bout de son rêve, de leur rêve à tous. Riko, alias Coach, c’est ce démon ne lâchant rien et ne permettant pas à « ses garçons » un instant de faiblesse. Perfection perfection, perfection est le seul mot d’ordre. Il faut que ça sue, il faut que ça saigne et tant pis pour le sommeil en moins. Pensez-vous vraiment cela ?

Riko dans l’ombre, celle que connaissent les vétérans de Seirin, c’est cette jeune femme avec trop de responsabilités sur les épaules et qui tarde trop tard le soir à refaire encore et encore les plannings d’entraînements. C’est ce cœur pur mettant tous ses efforts dans l’accomplissement d’un but commun, qui n’hésite pas à sacrifier vacances, week-end, vie privée pour SON équipe. C’est ce petit sourire victorieux lorsqu’elle constate que ses garçons vont plus vite, frappent plus fort, se rapprochent d’un millimètre des pros. C’est ces épaules voûtées, ces yeux inquiets face aux coups et blessures reçues, ces lèvres qui se crispent lorsqu’elle constate qu’elle en demande trop, cette poitrine qui se serre face aux échecs. Et ces larmes qui ne coulent jamais en public, jamais. Parce que Coach, c’est le premier supporter de Seirin. Et qu’un supporter remonte le moral de l’équipe et sourit toujours, n’est-ce pas ?

Aida Riko, c’est cette jeune femme sans attraits physiques tels qu’elle les voudrait. C’est cette petite poitrine, ces courbes athlétiques, ces uniformes et vêtements peu affriolants. C’est cette jalousie au fond d’elle-même face aux Satsuki et autres lycéennes si belles, si parfaites, si femmes… C’est cette envie d’être comme elle, jolies, et dotées de talents féminins qu’elle n’a pas mais qui lui font cruellement défauts dans la vie quotidienne. C’est cette jeune femme passant ses week-end à apprendre à cuisiner afin d’un jour offrir un festin digne de ce nom à ses chers garçons, ses guerriers du ballon rond qu’elle aime tous, chacun à sa façon.

Aida Riko, c’est un mélange d’un peu tout cela. Indubitablement, un pilier de Seirin sans lequel l’équipe de basketball n’aurait jamais existé.

HISTOIRE

Assise sur le banc, tu regardes ton équipe évoluer sur le terrain. Aujourd’hui, tu as préféré séparer les freshmen de leurs sempaï. Tu veux voir à quel point ils se sont améliorés. Et tu n’es pas déçue.

« Défense ! »

Tu cries avec les mains en porte-voix, satisfaite d’être immédiatement obéie. Tu es vraiment fière d’eux, de tes garçons. Un coup d’œil de Teppei t’interpelle et tu tournes ton regard vers lui. Il te sourit, le pouce en l’air. C’est la première fois que tu ne le vois pas légèrement crispé, attendant plus de son équipe sans oser le demander. Tu sais que tu as enfin un équilibre précaire mais parfait entre tous les membres, de telle sorte que chacun puisse évoluer comme il le souhaite en étant soutenu par l’équipe.

Le sourire de Junpei est aussi grand que le tien. Les trois piliers que vous êtes forment un trio heureux et comblé aujourd’hui. D’autant plus comblé que vous vous souvenez des épreuves par lesquelles vous êtes passées. Et dire que tu aurais pu ne pas être là, lorsque tu y repenses.

Tu n’avais aucune envie d’entraîner une bande de gamins sans aucune volonté. De devoir te battre contre des adolescents en pleine croissance. De te coucher tard et te lever tôt pour une équipe sans aucun esprit de conquête. Non merci. Tous ces mots étaient sortis de ta bouche avant que tu ne le réalises, touchant de plein fouet les tous premiers membres de Seirin. Tu ne le pensais pas vraiment, surtout en colère contre Junpei. Surtout inquiète pour Junpei.

Il avait l’air…Différent. Autant physiquement que mentalement. Le plus juste serait de dire qu’il avait l’air déprimé. Fatigué. Epuisé. Ereinté. Ce n’était plus du tout le jeune homme plein de volonté et doté d’un mental d’acier qui venait jusqu’à pas d’heure s’entraîner dans la salle de ton père. Disparu. Effacé. Et tu détestais cette nouvelle version apathique au possible de ce jeune garçon aux cheveux noirs que tu admirais.

Tu regrettais tes phrases, oui. Tu espérais qu’il la forme, cette équipe, et qu’elle évolue jusqu’à atteindre les nationales. Mais tu ne te faisais pas d’illusion : que des premières années sans aucune – ou presque – expérience, sans manager, sans coach… Aucune raison pour qu’elle voie le jour.

Et puis…Et puis le miracle se produisit. Et puis des mots furent hurlés depuis le toit du lycée, pas de simples mots mais des promesses portées par le vent jusqu’au ciel. Et puis ces promesses furent accueillies avec un grand sourire de ta part. Et puis dès le lendemain, ce fut un concert de sueur, de sang et de larme. Et ça se finit en sueur, en sang et en larme. La différence entre la joie et la déception ? Presque inexistante. Sauf que la joie remplie le cœur d’une sensation chaude et excitante tandis que la déception creuse un trou sans fond à l’intérieur de soi-même, comme un ver dévorant goulûment une pomme pourrie.

Résultat des courses : battu au seuil de la finale avec un Teppei à l’hôpital pour une durée indéterminée et une équipe au moral plus bas que les Enfers.

Pourtant, tu es là. Assise sur ce banc à contempler tes garçons marquer panier sur panier, le sourire aux lèvres. L’intégralité de tes petits. Juste ce spectacle justifie toutes les souffrances que tu as pu endurées, toi comme les autres. Tous ces litres de sueurs. Toutes ces gouttes de sang. Toutes ces larmes, versées ou non. Juste là, à portée de main…Encore un peu… La victoire.

« Seirin, fight ! »

TEST RP

Qu’est-ce qu’il faisait encore là, celui-là ? Ne pouvait-il pas rentrer chez lui et la laisser dormir tranquillement ? Fallait-il qu’il reste si tard le soir ? Et pour quoi ? Pour une équipe de seconde zone pas même capable de gagner sans suer trois litres par seconde ?

Tu retournes te coucher, non sans jeter un regard haineux à cette silhouette de dos aux courts cheveux foncés, épaules voûtées, prêt à tirer. Tu espères qu’il le ratera, son panier. Histoire de te venger de ce bruit d’enfer que fait la balle, juste en dessous de ta chambre.


Bam, bam, bam. Et voilà que ça recommence, à peine rentrée chez toi. Bam, bam, bam. La balle fuse, elle danse sur le parquet, les lattes tremblent. Bam, bam, bam…Boum. Panier. Et…

« S’il-te-plaît, pourrai-je avoir la balle ? »

Tu le dévisages méchamment, ce garçon de deux têtes de plus que toi. Non mais pour qui se prenait-il ?

« S’il-te-plaît petite fille, pourrai-je avoir le ballon ? »

Il te sourit en plus, l’imbécile ! Lui décrochant un coup dans le tibia, tu lui lances la balle orangée de toutes tes forces à la figure et retournes en courant dans ta chambre.

« Riko ! »

Ah zut. Ton père. Raison de plus de courir plus vite.


Bam, bam, bam… Encore ! et puis merde quoi ! Il est vingt-trois heures passées ! Hors de question que tu subisses ce vacarme une seule seconde de plus ! Demain il va te falloir toute ta tête pour l’examen final, et pas de raison d’échouer et de tomber ne serait-ce que d’une place dans le classement. Tu vas lui faire savoir, à ce foutu joueur, que le sommeil d’une demoiselle est sacré !

« Hé, toi là-bas ! »

Surpris, il se retourne. Et tu restes comme une conne, bouche bée. Ce n’est pas l’homme que tu t’attendais à voir mais un gamin, ton âge environ, des lunettes cerclant ses yeux que tu n’arrives pas à distinguer car trop loin.

« Oui ? »

Sa voix est enfantine, pas du tout le ton grave et profond de l’autre imbécile. C’est la première fois que tu le vois ici. Tu ne peux t’empêcher de laisser traîner ton regard sur ses muscles illuminés par les néons de la salle. Excellente forme physique, encore quelques dizaines de centimètres à grappiller avant d’atteindre un rapport poids-taille presque parfait. Une silhouette svelte, élancée, parfaite pour les 3 points. Mais pas encore testée vu la distance trop proche entre le gamin et le panier. Et fatigué, aussi, beaucoup trop, vu la tension de son dos.

« Hé toi… »

Ta voix n’est plus aussi sûre qu’avant. Combien de temps est-il resté là, à s’entraîner ? Combien de fois a-t-il dribblé avant de tenter de marquer ? Combien de fois ses jambes se sont-elles élancées sans parvenir forcément à la vitesse voulue ?

« Eloigne-toi du panier. Dirige tes épaules vers le carré, ton regard dans le coin, à droite. Exécution ! »

Peut-être trop fatigué, il obéi sans hésitation.

« Dribble. Saute. Marque. »

Ce n’était qu’une succession d’ordre. Malgré la fatigue, tu voyais bien qu’il avait l’allonge suffisante pour un ultime panier, réussi en splendeur.

Il regarde ses mains, stupéfait. Puis il se retourne vers toi, un resplendissant sourire sur les lèvres, celui d’un gagnant à la fin d’un match particulièrement éreintant.

« Merc…
-Maintenant, dégage. J’ai sommeil et tu m’empêches de dormir. Alors vestiaire, douche, vêtements et course à pied jusqu’à chez toi. Et demain, repos. Si tu oses te pointer aussi tard, je te jure que… »

Tu n’as même pas besoin de finir ta phrase qu’il a déjà décampé sans demander son reste. Tu soupires et retournes au lit, un petit sourire en coin.

Tu te sens stupidement fière pour lui. Fière comme une mère devant les premiers pas de son enfant. Et tu te rends compte que tu ne lui as même pas demandé son nom, à cet idiot bigleux !

CAPACITE DU JOUEUR

Tu as passé ce qui te semble toute ton existence devant des corps en sueur, les muscles saillant par l’effort. Tu as appris à jauger d’un regard les torses se présentant devant tes yeux. Juste un regard, pas plus, et tu avais en mains toutes les informations dont tu avais besoin pour former tes garçons. Pour diriger une équipe avec une main de velours dans un gant de fer.
D’un regard tu sais les points forts et les points faibles, les limites à ne pas dépasser et les points sensibles d’un individu.

Tes yeux sont de puissants rayons X, des détecteurs de talents.  

(c) codée par Tsu-chan

Avis de Fukui: Bon, j'vais faire ça à la place d'Amy, vu qu'elle est pas dispo... *soupire* J'aime bien ta fiche et ton style est particulier. Et puis, tu joues bien la coach de Seirin. J'veux bien te donner mon accord pour ta validation.

Avis de Tsubaki: Une rikoooooo dkvnqsdlkjv Depuis le temps que j'attendais ce perso ;w; En plus, tu écris tellement bien que j'en ai eu les larmes aux yeux ;_; En tout cas, je suis pour ta validation o/ Au plaisir de pouvoir rp avec ma senpai bientôt :D

Avis de Tatsuya: Tout comme les deux autres j'ai adoré ton style d'écriture, tu nous feras une parfaite Riko :D Traumatises bien tes p'tits joueurs et si un jour tu passes par Yosen, je te laisserai éduqué Fukui C: /TGV/ Bref, bon jeu à toi ! :D

(c) codée par Tsu-chan