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Sujet: The lost student card’s quest. [PV Sora] 30.06.15 0:45
The lost student card’s quest.
Matsuda Sora & Kojaku Tsubasa
Le ciel est dégagé, depuis la veille, mais commence à se couvrir en cette fin d’après-midi paisible. Un oeil suspicieux levé vers le ciel, Tsubasa écoute la radio dans la voiture. Son chauffeur et manager lui parle, elle n’écoute pas vraiment. Elle serait incapable de répéter ses paroles, ni même d’affirmer assurément le sujet de cette conversation plus semblable à un monologue qu’à une véritable discussion entre êtres civilisés. Il finit par s’en rendre compte, se tait. Aux oreilles de l’adolescente, ce silence ne sonne pas différemment. Il se racle la gorge la gorge, et elle daigne alors relever la tête, le regard perdu dans le vague, comme si elle venait d’être tirée d’un sommeil long mais aucunement reposant. « Hm ? Un soucis ? » Sa voix paraît lointaine, elle aussi. « Pourquoi Kaijou ? C’est bien la première fois que tu ne me demandes pas de t’emmener à Seirin. » Tsubasa baisse les yeux sur la carte qu’elle ne cesse de tourner et retourner dans sa main. Son regard s’attarde sur l’image d’un rouquin, aux airs étranges, renfermés, qui n’inspirent pas forcément confiance aux premiers abords sans être tout à fait repoussants non plus. Elle la lève légèrement, pour que le chauffeur puisse l’apercevoir dans son rétroviseur. « J’ai trouvé ça, hier soir, en rentrant. »
A force de côtoyer Kuroko, elle a finalement pris goût à ces trois bons quarts d’heure de marche, demi-heure si l’on se presse, entre Shutoku et Seirin, puis ces vingts petites minutes entre l’école des étoiles montantes et son domicile. Plutôt que d’appeler son chauffeur chaque soir, elle se permet quelques écarts lui permettant de profiter plus longtemps de l’extérieur, et de son ami en même temps. Mais la veille, elle est rentrée seule. Il a plu toute la journée. Mais le temps s’est éclairci peu avant la fin des cours. Aussi, parée contre le retour du mauvais temps, Tsubasa a choisi de faire la route à pieds, seule cette fois-ci. Et c’est là qu’elle l’a trouvée, la petite carte, sur le trottoir, au milieu du monde. Elle l’a ramassée, a regardé la photo, et a tenté d’apercevoir quelqu’un dont les traits s’en rapprocheraient. Mais le propriétaire était sans doute déjà bien loin, à ce moment là. Et puis, elle a vu le nom de l’école. Kaijou. Elle n’y a encore jamais mis les pieds. Elle connaît l’école, évidemment ; comment une passionnée de basket pourrait-elle ne pas la connaître ? Elle a aussi entendu parler du mannequin de Kaijou. Basketteur lui aussi. Génération Miracle, aussi. Trop de points communs qu’elle partage avec un inconnu qu’elle n’a toujours vu qu’à la télévision ou dans les journaux locaux, et dont elle ne connaît le nom que de par son titre. Un inconnu qu’elle voudrait bien rencontrer, aussi. Kise Ryouta.
Mais l’heure n’est pas aux extravagances ni aux grands rêves inaccessibles. Son chauffeur ne manque pas de la ramener à la réalité, de la pire façon qui soit. « J’osais espérer que tu m’annonces avoir rendez-vous avec ton petit ami. Dommage ! » Elle se renferme aussitôt, alors que l’image de Kiyo s’impose à son esprit. Sans doute est-ce encore un peu trop tôt pour ce genre de plaisanteries. Mais ce n’est pas de la faute à ce cher manager, qui ignore presque tout des histoires d’amours adolescentes de la jeune fille. Elle ne lui en tient pas rigueur, se contente juste de se morfondre dans le silence. A nouveau, la voilà qui regarde les bâtiments défiler par delà la vitre arrière de la voiture. C’est un coin de la ville qu’elle ne connaît pas vraiment, puisqu’elle n’a jamais trouvé l’intérêt d’y venir. La voiture ralentit, stationne sur le parking qui fait face à un établissement qu’elle devine être celui des basketteurs au maillot bleu. Un soupir lui échappe, avant qu’elle ne daigne poser un pied hors du véhicule, carte toujours à la main. A nouveau, elle regarde les informations inscrites, comme de peur de s’être trompé de lycée. Mais aucun doute possible, c’est bien le nom de Kaijou qu’elle lit. « Tu m’attends ? » elle lance, dans l’habitacle. « C’est mon rôle. » Il lui adresse un sourire, elle se détend légèrement.
Enfin, elle s’avance vers le bâtiment, traverse la route qui le sépare du parking, et passe le portail en tâchant de ne pas s’inquiéter d’être en terrain inconnu. Apparemment, la fin des cours n’a pas encore sonnée, ici. Il n’y a que quelques élèves qui traînent dans la cour ou des couloirs, et la regarde de travers, surpris de voir une inconnue débarquer dans leur école. Certains, peut-être, l’ont déjà vue dans un quelconque magazine de mode, et se demande s’il s’agit bien d’elle, et pas d’une fille qui ressemble un peu trop à la mannequin. Personne ne réalise vraiment, et elle ne s’en plaindra pas ; ne pas avoir à se justifier lui évitera au moins d’avoir à rester des heures dans un endroit où elle ne se sent pas à sa place. Mais force est d’avouer qu’elle se perd rapidement, et fini par tourner en rond entre les murs de Kaijou. Pendant dix bonnes minutes. Elle n’a aucun doute sur le fait que ceux qui l’ont vue passer plusieurs fois doivent se poser des questions, ou juste s’amuser de sa situation. Elle tâche de ne pas y faire attention.
Et de masquer sa honte lorsqu’elle se rend compte qu’elle n’a eu de cesse de passer devant la vie scolaire sans jamais la voir. Alors, presque penaude, elle frappe à la porte et s’avance au comptoir. Sous le regard presque hostile d’une surveillante apparemment épuisée de sa journée, Tsubasa s’éclaircit la gorge avant de tendre la carte vers la femme. « Je cherche ce garçon, Matsuda Sora… J’ai trouvé sa carte d’étudiant et j’ai pensé que la lui ramener n- » A cet instant précis, la sonnerie retentit, et lui vrille les oreilles. Faute à la cloche placée juste au dessus de la porte. La surveillante ne paraît aucunement perturbée, sans doute habituée au son strident, qui met un temps fou avant de bien vouloir s’interrompre. Déjà, le brouhaha des portes qui s’ouvrent et se ferment se mêle à celui des pas et des discussions, des élèves et des professeurs. Tsubasa a complètement perdu le fil de sa phrase, occupée à observer le monde défiler, par delà la porte.
Soudain, un fragment de roux semble se détacher de la quasi-uniformité des teintes brunes des étudiants. Il paraît prendre la direction de la vie scolaire. Aussitôt, l’arrière de Shutoku achève de se désintéresser de la surveillante, et s’élance vers l’inconnu dont elle possède le bien, s’arrêtant à quelques pas de lui, au beau milieu des élèves qui se pressent vers la sortie. « Excuse-moi. Matsuda-san, c’est ça ? » Dernier coup d’oeil à la carte. La ressemblance avec la photographie est frappante. Alors, elle tend le petit objet pourtant si précieux en direction du garçon. « Je crois que cela t’appartient. Tu devrais y faire plus attention. » Bonne action du jour ? Faite.
Emi Burton
Dernière édition par Kojaku Tsubasa le 16.07.15 17:35, édité 4 fois
Matsuda Sora
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Sujet: Re: The lost student card’s quest. [PV Sora] 16.07.15 17:24
Six heure, l'heure pour moi de me réveiller. C'est toujours difficile le réveil, surtout quand tu sais qu'il est encore tôt, que t'as de la route à faire et que d'autres dorment encore tout tranquillement dans la maison tandis que toi bah tu dois te lever, t'as pas le choix, sinon tu vas être en retard pour les cours. C'est une routine à laquelle je ne pourrais jamais me faire, j'aime trop dormir pour ça... Un peu comme beaucoup de garçons de mon âge, oui je l'admets.
Lentement, j'ouvre la porte de ma chambre puis je traverse le couloir à pas de loups avant de me rendre dans ma cuisine, le tout après avoir enfilé mon uniforme. Je n'ai pas encore noué ma cravate autour de mon cou, je n'aime pas ça car je trouve que ça me serre de trop alors ça attendra le dernier moment, que je m'en aille. Par contre, dans l'armoire, j'ai pu remarquer qu'il manquait un de mes T-Shirt, et un de mes préférés en plus ! Pour piquer les habits, là Senri c'est bien une fille... Ah, je vous jure, elle va m'entendre ce soir ! Je déteste quand elle fait ça, et surtout quand elle prévient pas !
Dans sa gentillesse, maman avait préparer un petit quelque chose pour moi que j'ai pu trouver dans le frigo'. Je pousse alors un soupir. Bon c'est gentil, elle sait bien que c'est dur pour moi, mais je ne lui ai rien demandé d'abord ! Bon, on va pas non plus râler pour ça hein ? Bon, voilà, je m'installe à table. C'est que j'ai faim quand même !
Un des avantages de se lever aussi tôt, c'est quand même le silence. Ma mère dort, et ma sœur aussi. Étant donné que nous n'avons pas d'animaux et que nous vivons dans un quartier plutôt calme, il n'y a pas un bruit à cette heure là. La ville se réveille, très lentement, mais sûrement, et c'est agréable. J'aime pas quand on me dérange, surtout quand je mange, alors c'est pas plus mal.
Le petit déjeuner avalé, il est tant pour moi de finir de me préparer et de m'en aller... Je dépose donc mon bol dans l'évier lentement en sachant très bien que c'est Senri ou maman qui le lavera pour moi puis m'en vais tranquillement dans la salle de bain en tâchant de rester tout aussi discret. Enfin, ces deux filles -si on peut appeler Senri une fille- ont le sommeil lourd, je sais que c'est pas le moindre bruit qui va le réveiller mais quand même, question de respect quoi ! Là, je fini de me préparer en le lavant le visage, brossant les dents puis coiffant mes cheveux roux... Mais je ne peux pas m'empêcher de passer ma main dedans et de finalement m'ébouriffer... C'est plus fort que moi c'est une habitude. J'ai pas envie de passer pour le fils à papa tout propre, ça non, ça m'agacerai.
Bon, je suis prêt... Il n'y a plus qu'à y aller. Comme on dit, c'est le premier pas le plus dur. Enfin, oui c'est le premier pas mais après les autres ils sont tout aussi chiants, finalement, cette expression elle est complètement bidon ! Tant que je suis dans la salle de bain, je fais vite fait mon nœud de cravate que je ne sers pas totalement, l'agonie sinon... Puis retourne dans le couloir attraper mon sac au passage. Il est déjà prêt, je l'avais fait la veille, comme à chaque fois. Ça me fait gagner un peu de temps le matin et par la même occasion -et surtout en fait- quelques instants de sommeil en plus alors je refuse pas !
En fait, c'est ce moment que je déteste le plus, quand je dois sortir. Non pas que je hais traîner dehors hein, mais le matin, c'est toujours horrible. Les rues sont encore relativement vides pour une grande ville comme Tokyo, et il fait pas trop chaud. Mais... Le métro. C'est cet endroit particulier que je déteste ; je ne le supporte vraiment pas. Y'a toujours des choses super étranges là bas comme des vieux qui tentent de peloter des nanas... Et puis les gens ont de mauvaises manières..... Quoi ? Oui je peux parler ! Moi délinquant ? Ouais mais je reste bien éduqué quand même !
Voilà. Le métro, c'est fait, c'est passé. Maintenant la marche. Juste la marche. Je préfère la faire le matin quand il ne fait pas trop tôt que le soir en rentrant après les cours, surtout en été en fait, c'est là que c'est le pire, avec la chaleur. Ou alors en hiver. Ou quand il fait moche. Oui, en soit, c'est pas la marche qui me dérange, mais juste tous les paramètres qu'il y a autour.
Et donc... Enfin... Enfin me voilà dans l'école après avoir manqué de me faire renverser par une voiture. C'est fou, les gens de la ville ne savent vraiment pas conduire... Tous des fous... Mais le pire reste à venir : les cours. J'ai jamais vraiment aimer l'école. J'ai pas envie de faire de longues études, je m'en moque un peu, en fait. Tant que je sais parler et faire deux trois trucs, ça me va ; l'histoire encore peut-être intéressante, les sciences aussi.. J'ai pas besoin des cours de sport pour bouger... Hm. A vrai dire, je ne sais même pas ce que je compte faire plus tard. J'ai encore un peu de temps pour me décider mais si je ne me bouge pas, cela va devenir problématique, je le sens... La première sur le dos sera ma mère.
Et pour commencer la journée, rien de mieux que des mathématiques. Les calculs passent encore, mais pareil, je ne vois pas l'utilité de certains d'entre eux dans ma vie. Oui, je suis peut-être un peu flemmard, mais je m'en fiche ; et si ça ne vous plaît pas, tant pis. Non, je ne suis pas grognon ! C'est vrai quoi, deux plus deux égal quatre. Voilà. Donnez moi mon diplôme s'il vous plaît ; rien de plus simple !
Ah... Cette journée m'a semblé longue ; comme toutes les journées d'ailleurs. Si je le pouvais, j'aurais bien séché ; je serais allé me cacher quelque part, très loin, dans le calme. Ou alors, je serais grimpé sur un toit et j'aurais admiré une vue que Tokyo aurait bien voulu m'offrir. Mais je ne peux pas. J'ai conscience que mes notes commencent à baisser en ce moment et maman est en colère, elle ne veut pas que cela continue. Ma liste d'absence et de retard et déjà bien longue elle aussi, mais ce n'est pas ma faute. A force d'avoir souvent été emprisonné, je rêve de liberté, de voyages, et de découvertes... Peut-être que ces mots là seront décisifs quant à ma vocation...
Mais... Bon. Maintenant je dois penser à rentrer chez moi, un bon bain m'appelle, je sens que j'ai envie de barboter dedans pendant au moins une bonne heure. Je n'ai rien prévu de faire ce soir, si ce n'est que me détendre. Je ne me suis pas encore fait véritablement d'amis. J'ai conscience que mon sale caractère peut en refroidir plus d'un mais le fait d'être seul ne me dérange pas, j'ai toujours été plutôt solitaire après tout...
Et avant le réconfort, l'effort. Il me restait à passer à la vie scolaire pour régler une de mes absences. Pour être franc, je ne sais même plus de quand elle date ni ce que j'avais fait ce jour là, mais c'est ma mère qui tient absolument à ce que je la régularise... Ah, on verra bien. La surveillante, c'est une vieille de toute façon et je pense qu'elle s'en moquera elle aussi et- ouh la ! Eh, on ne se met pas dans le chemin de quelqu'un comme ça volontairement, surtout quand y'a des embouteillages parce que tout le monde se rue sur les portes de sortie ! Et puis c'est qui elle d'abord ?!
« Excuse-moi. Matsuda-san, c’est ça ? »
« Oui c'est moi.. »
Reste calme, reste poli, respire, ne t'énerves pas pour rien, surtout pas pour une fille, tu vas passer pour quelqu'un de carrément asocial si tu fais ça... Voilà.
« Je crois que cela t’appartient. Tu devrais y faire plus attention. »
Dit-elle alors en me tendant ma... Carte ?! Hein ?! Mais elle sort d'où ? Mon réflexe premier fut de pencher légèrement la tête sur le côté, signe de mon actuelle incompréhension face à la situation. Merde, ma carte quoi ! Je savais même pas que je l'avais paumé ! Quand est-ce qu'elle a bien pu sauter de mon sac celle-là ?
Ah la la, je m'attire des ennuis tout seul. Je ne peux pas lui en vouloir, elle a raison : je dois faire plus attention. Poussant un soupir, j’attrapais donc la carte.
« … Merci. Hm pour te dire la vérité, je ne savais même pas que je l'avais perdue... Tu l'as trouvé où ? »
Mon regard se posa un instant sur ma carte avant que je ne la range dans ma poche puis que je ne relève les yeux vers cette fille. Elle est plutôt jolie, mais maintenant que je fais plus attention, je me rends compte qu'elle n'est pas d'ici... Je devrais me sentir honoré que des filles se déplacent pour moi tiens, et pas les plus moches. Le destin peut-être? Enfin... Je suppose que je devrais la remercier d'une certaine façon, non ?
« Et... Tu viens d'où ? Si jamais tu es perdue, je peux toujours t'aider ou t'emmener quelque part, je peux bien faire ça ; et désolé de t'avoir fait te déplacer... »
Un peu gêné, je me passa la main dans la nuque pour la frotter doucement, ne détournant pas le regard. Puis je me calma vite ; eh, c'est que je me dois d'avoir l'air un minimum cool non ? En plus il y a du monde, et je ne semble pas être le seul a avoir remarqué que cette fille est jolie, vu le nombre de paires d'yeux qui se posent sur nous. Étant donné qu'elle n'a pas d'uniforme -normal vu qu'elle n'est pas du lycée visiblement- elle n'est pas très discrète et la curiosité, c'est un vilain défaut qui touche beaucoup de monde... Ah, tant pis.
« Avec tout ça, je me rends compte que je ne t'ai pas demandé ton nom. Tu sais déjà comment je m'appelle. »
Oui, j'ai faillit oublier ça tiens... Je dois être fatigué... Ah, vivement que je rentre à la maison...
Kojaku Tsubasa
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Sujet: Re: The lost student card’s quest. [PV Sora] 23.07.15 1:02
The lost student card’s quest.
Matsuda Sora & Kojaku Tsubasa
Parfois, la vie mène les gens à faire des choses qu'ils ne feraient pas en temps normal. D'autres fois, elle guide juste deux personnes au même endroit au même moment, ce jour précis, cette heure précise, alors que quelques minutes à peine auraient suffit pour empêcher leur rencontre. Destin, hasard, coïncidence ; on donne tant de noms à un fait identique que c'en est risible. Tsubasa dirait synchronicités, sans doute pour ne pas dire la même chose que les autres. Quoiqu'il en soit, le propriétaire de la carte abandonné sur le sol trempé d'une allée de la capitale nippone est face à elle, alors qu'il aurait pu suivre le torrent débordant des élèves vers la sortie. Lui s'est dirigé vers l'endroit où elle se trouvait, son bien à la main, prête à le confier à la surveillante de Kaijou. Surveillante qui n'aurait pas manqué, le lendemain, de convoquer le jeune Sora pour la lui rendre, en le sermonnant peut-être de ne pas savoir prendre soin de ses affaires. Un peu d'animation dans son travail sans doute on ne peut plus lassant et agaçant de pionne dans un lycée.
Le garçon s'est soudainement arrêté, face à la blonde qui, semblant sortie de nulle part, lui fait face au milieu d'un tumulte désordonné d'élèves qui chahutent et bousculent pour sortir. Un éclair d'agacement semble traverser son regard, de la lassitude, peut-être, aussi. Mais, très vite, en apprenant la raison de, disons, l'apparition de la jeune Miracle, la surprise se dessine sur son visage. Allons donc, il ne s'était même pas rendu compte que sa carte lui avait échappé ? Il se saisit de l'objet en soupirant, et confirme la pensée de l'adolescente, qui ne peut s'empêcher d'esquisser un léger sourire. Beaucoup plus tête en l'air qu'elle n'aurait pu le croire aux premiers abords. Il n'a pas la tête d'un premier de la classe, mais pas non plus des fauteurs de troubles qui se font renvoyer de tous les lycées dans lesquels ils vont. Peut-être est-il un peu comme elle, le genre rêveur, marginal, un peu déphasé avec ce qui l'entoure.
Si sa première impression en voyant la photographie du jeune homme sur la carte n'était pas des meilleures, son avis tend à changer, lorsqu'il engage la conversation au travers d'une simple question. Plutôt que de simplement remercier et s'en aller, comme beaucoup auraient pu le faire, il reste là, face à elle, et l'interroge. Alors, son sourire s'agrandit légèrement ; peut-être n'est-il pas aussi froid qu'elle a pu le penser en voyant ses yeux éteins sur la carte d'étudiant. « En ville, hier soir. En revenant du lycée, entre Seirin et chez moi. Une grande allée pleine de monde, j'ai failli ne pas la voir. » Du bout des doigts, elle desserre légèrement son écharpe, en jetant un œil derrière elle, vers l'horloge accrochée au fond du bureau de la vie scolaire. La surveillante est en train de ranger ses affaires, complètement désintéressée d'eux, juste pressée de rentrer enfin chez elle. Probablement va-t-elle retrouver un petit ami, peut-être époux, des enfants aussi. Tsubasa les plaint presque, en voyant à quel point la femme semble de mauvaise humeur lorsqu'elle termine sa journée.
La voix de l'élève la ramène à lui, et elle ne peut s'empêcher de l'observer, de la tête aux pieds. Joue-t-il au basket, lui aussi ? Ses vêtements ne lui permettent pas d'appréhender une possible musculature due à ce sport qu'elle aime tant. L'hiver n'est jamais généreux avec les yeux -qu'ils soient ceux des hommes comme ceux des femmes, d'ailleurs- qui ne peuvent plus admirer de quelconques beautés qui ne sont dévoilées que sous les rayons chauds du soleil estival. Tant pis. Quand bien même la question lui brûle les lèvres, elle se retient de l'énoncer à voix haute. Plutôt, elle toussote légèrement, pour s'éclaircir à nouveau la voix -voix qui prendra sans doute un malin plaisir à s'enrouer par la faute du froid hivernal. « Je viens de Shutoku. Ne t'en fais pas, c'est mon manager qui m'a conduite ici et- » Elle s'interrompt, consciente qu'elle a peut-être commis une erreur en prononçant le mot de manager. Elle sait qu'on la connaît, qu'elle apparaît sur la une de plusieurs magazines de mode, mais elle n'aime pas forcément l'étaler face à des personnes qu'elle rencontre à peine. Si, parfois, elle n'hésite pas à se vanter, quitte à paraître bien plus superficielle qu'elle n'en a déjà l'air, ce n'est jamais pour rien. Elle préfère éviter les nuées de fans, qui s'intéressent souvent bien plus à ses atouts féminins qu'à elle-même. Soit, autant dire qu'elle n'a pas besoin d'être reconnue pour qu'on la regarde, à en croire les coups d’œil plein d'appétit qu'elle aperçoit, derrière Sora. « Erm, mon chauffeur saura me ramener, en tout cas. Il n'y a pas de soucis à se faire. »
L'instant d'après, il lui demande son nom, et son sourire lui revient presque instantanément. Plutôt que de répondre, elle hausse les épaules, et tire son porte-feuilles de la poche de son manteau, pour en sortir sa propre carte d'étudiante, qu'elle tend à Sora. Au lieu de se présenter simplement comme le ferait une personne normale, elle opte pour l'option comique et complice, comme pour rappeler à l'adolescent en face d'elle qu'il est bien tête en l'air. Sur la carte, un visage qu'elle sait souriant, photogénique, parce qu'elle n'est pas mannequin pour rien. A côté, son nom, Kojaku Tsubasa. S'il joue au basket, peut-être aura-t-il entendu parler d'elle, jeune Miracle de Teiko, le Typhon qui vécu dans l'ombre de l'Ouragan qu'étaient les Miracles masculins. En dessous de ce petit assemblage de lettres qui semble définir toute une identifié, son école : Shutoku, comme elle l'a annoncé précédemment ; les Rois au centre de leur royaume. La couronne leur sied si bien qu'ils ne savent pas s'en défaire, pas sans tout donner pour la voler en retour. Pour sûr, Tsubasa reprendra le diadème qui lui a été salement arraché par les filles de Shutoku. Quoiqu'il en soit, les présentations sont faites. De façon originale, certes. Mais faites quand même.
Après qu'il ai pu prendre connaissance de ces informations, elle range carte et porte-feuille, et s'apprête à ouvrir la bouche lorsque la surveillante fait irruption dans son dos, clairement à bout de nerfs et de patience. « Vous voulez bien sortir ? Ce n'est pas une chambre d'hôte, ici. Il y en a qui aimeraient pouvoir fermer le lycée! » Tsubasa lui lance un regard en coin, avant de prendre la direction de la sortie, presque vexée de la façon dont on s'adresse à elle. Quand bien même elle ne s'étale pas devant tout le monde, elle n'aime pas être traitée au même titre que ce tout le monde. Pourtant, elle se tait, et quitte la douce tiédeur des bâtiments pour le froid sec et mordant de l'extérieur. Alors, maugréant intérieurement contre la saison, elle remonte son écharpe sur son nez. Le silence s'installe, on n'entend que les bruits de la ville tout autour du lycée et celui de la surveillante qui ferme la porte de l'établissement, avant de les dépasser, ses talons claquant le sol de la route d'un pas rapide. Un groupe de garçon attend, à quelques mètres des deux adolescents.
Lorsqu'ils passent à portée, les garçons ricanent, avant que l'un d'entre eux ne se détache du groupe pour venir à leur rencontre. « Eh ben, Matsuda ? Tu ne nous présentes pas ta copine ? Elle est plutôt mignonne, tu sais ? » Sous son écharpe, Tsubasa grimace. Les mains fourrées dans ses poches, elle adresse à peine un regard à l'importun. « Et toi, tu es toujours puceau, non ? Je pense comprendre pourquoi... » Les types de son groupe pouffent, il leur adresse un regard assassin. L'As profite de l'instant pour accélérer le pas, faisant signe à Sora de la suivre. Les ennuis, elle préfère les éviter. Surtout lorsque cela concerne un autre lycée que le sien. Elle n'aimerait pas causer des soucis à Shutoku pour une broutille qui se serait passée à Kaijou. Une fois loin de la bande, elle lâche un soupir las. « Je suis désolée. J'espère qu'ils ne t'ennuieront pas à cause de moi. » Elle secoue la tête, quelque peu agacée.
Et puis, lentement, elle relève les yeux vers Sora, se détendant légèrement. D'un coup d’œil sur le parking, elle s'assure que son manager est toujours là, lui adresse un grand signe de la main, auquel il répond, souriant sans doute derrière les vitres teintées de la voiture. « Dis-moi, Matsuda, vers où habites-tu ? Je pense qu'il n'y aura aucun problème quant au fait de te ramener chez toi. » Son ton se fait rassurant, comme pour lui indiquer qu'il ne dérangera pas, et son regard est presque insistant. Elle sait qu'elle sera plus tard confrontée aux questions indiscrètes, mais pas méchantes, de son manager un peu trop curieux dés qu'il s'agit de garçons. Mais, qu'importe après tout. Sora lui doit bien ça, non ? Un petit moment en sa compagnie, afin de satisfaire sa curiosité à elle.
Emi Burton
Matsuda Sora
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Sujet: Re: The lost student card’s quest. [PV Sora] 31.07.15 19:35
« En ville, hier soir. En revenant du lycée, entre Seirin et chez moi. Une grande allée pleine de monde, j'ai failli ne pas la voir. »
Ah super, j'ai donc réussi à perdre ma carte en plein centre ville ! Je suis définitivement doué moi. Hier soir... Est-ce que j'étais en train de rêvasser et que c'est pour cette raison que je l'ai perdue ? Ou alors, est-ce que je courrais.. ? Hm, il ne me semble pas avoir pressé le pas hier soir, pourtant. Tant pis, je n'ai juste pas fait attention, il n'y a pas à chercher plus loin que ça. La carte est si fine, j'avais carrément oublié sa présence dans ma poche et un moment d’inattention arrive à tout le monde.
« Je viens de Shutoku. Ne t'en fais pas, c'est mon manager qui m'a conduite ici et- Erm, mon chauffeur saura me ramener, en tout cas. Il n'y a pas de soucis à se faire.»
Là, je devenais tout simplement curieux. Shutoku, ce n'est pas non plus à côté ; dire que je l'ai obligé à faire tout ce chemin... Non, qu'est-ce que je raconte ?! Elle a fait ce chemin d'elle-même, et je ne lui ai pas demandé ! … Mais bon, c'est gentil quand même... Rah c'est pas le sujet ! Elle vient de dire qu'elle a un chauffeur... Ça doit quand même être pratique ça... Mais du coup, pour avoir un chauffeur... Qui était-elle exactement ? J'veux dire, c'est pas tout le monde qui en a un...
Elle me tendit sa carte et je l'attrapa, jetant alors un coup d'oeil dessus. Je pus lire qu'elle s'appelait Kojaku Tsubasa. Pour une raison qui m'échappe, j'ai l'impression d'avoir déjà entendu ce nom quelque part... Entendu, ou lu. Mais je n'arrive pas à me rappeler où ni quand exactement... Et puis, ce n'est qu'une impression ; si ça se trouve, c'est juste mon cerveau qui me fait défaut ! Mais bref, ça ne doit pas être important... Ou si ? Roh j'en sais rien ! Si jamais je me rappelle de quelque chose, je n'aurai qu'à lui demander, quitte à être indiscret. D'ailleurs, seconde information pas si importante que ça : elle a seize ans... Donc un an de moins que moi ; elle est donc en première année... Il s'agissait bien d'une carte de l'établissement Shutoku ; cette fille ne mentait pas, même si je ne doutais pas d'elle ; pourquoi mentirait-on sur on école ? C'est stupide, surtout lorsque l'on vient du école aussi réputée comme l'est Shutoku ou même Kaijou tout simplement ; les gens ont tendance à s'en venter. Par contre, si il y avait bien une chose que je remarquais sur sa carte, c'était la photographie. Tsubasa souriait ; cette fille avait l'air d'être pétillante et pleine de vie. Oui, vraiment mignonne, je suis sûre qu'elle a beaucoup de succès auprès des garçons, la preuve à peine arrivée ici elle s'était déjà faite remarquée. Bon, d'accord, elle ne vient pas d'ici alors c'est facile de se faire remarquer et attirer la curiosité des autres mais.... Sa beauté est aussi à prendre en compte je pense. J'suis sûr qu'elle a un copain.
Je lui rendis sa carte, elle la rangea. J'avais suivit son geste du regard, presque triste de quitter ce petit bout de carton plastifié ; j'avais l'impression qu'on était en train de m'arracher un souvenir. Tsubasa avait quelque chose d'attirant et c'était facile de décrocher devant sa photo. Mais, je devais me reprendre, sinon j'allais passer pour quoi moi ?
La voix de la surveillante m'aida bien à revenir sur terre. Cette vieille était là à râler ; comme d'habitude. Elle râlait tout le temps de toute façon, quand elle était dans le couloir, dans son bureau ou qu'elle passait dans les classes. Je suis sûr qu'elle vit seule en compagnie d'un chat qu'elle tient absolument à retrouver parce que personne ne la supporte. Franchement, je plains le chat. Et puis... Un hôtel. Est-ce qu'on avait vraiment l'air de flirter ? Non, on est juste en train de converser ; direct quand c'est une fille et un garçon qui parlent, ça prend des proportions monstres... J'y crois pas. Alors, d'accord, c'est vrai que Tsubasa me plaît bien et que je la trouve très mignonne comme fille mais... Il faut se calmer. Et après on dit que ce sont les adolescent qui ne pensent qu'à ça ; les vieux sont pas mieux en fait ! Ou alors c'est juste parce que la vieille est seule et qu'elle est en manque.
M'enfin, il était temps de sortir, ce que je fis, accompagné de la Shutoku. Le silence s'installa en attendant que la surveillante s'en aille, comme si on refusait tout les deux qu'elle puisse nous entendre dans notre conversation tandis qu'on ne disait rien de spécial. Mais elle s'éloigna finalement. Pourtant, on était pas au calme pour autant car voilà les idiots qui débarquaient. Oh non, je ne suis pas vraiment d'humeur ; j'suis fatigué et j'ai bien envie de rentrer et de me poser, surtout que des remarques comme ça, c'est carrément déplacé. Et voilà, c'était repartit niveau moquerie parce que je traîne avec une fille. C'est si inhabituel que ça ou quoi ?!
Je m’apprêtais à répondre mais Tsubasa prit les devants, visiblement agacée elle aussi de la remarque. En même temps je comprends, il y a de quoi. Mais cette fille... Je ne pus m'empêcher de rire. Son ton de voix avait l'air d'être si directe, si franc et sa réplique était tout simplement... Magique. Elle vendait carrément du rêve ! C'était trop drôle !
La suivant, j'avais glissé un bras contre mon ventre en tentant du mieux que je pouvais de m'arrêter de rire mais c'était difficile comme exercice ; je me calma cependant lorsqu'elle reprit la parole.
« Je suis désolée. J'espère qu'ils ne t'ennuieront pas à cause de moi. »
Des ennuis ? Avec ou s'en elle, j'en avais de toute façon. Cela se voyait qu'elle ne me connaissait pas...
« Oh non, ne t'en fais pas. Et puis des types comme ça, ça me fait pas peur. »
C'était vrai ; des types dans leur genre, j'en avais déjà cogné pas mal dans ma vie. Ce sont juste des crétins qui tentent de se rendre intéressant en provoquant les autres sauf que bah, ça marche pas. Ça énerve juste, et quand y'en a, j'ai qu'une envie, c'est de les envoyer valser quelque mètres plus loin. Le problème c'est que des imbéciles comme ça, ça manque pas. Si je n'avais pas la flemme, j'aurais pu le faire là aussi, mais j'estimais que la réplique de Tsubasa avait été suffisante. C'était si beau, ce n'était même pas la peine d'en rajouter une couche. Et puis, j'avais été tellement déconcentrer que j'aurais donné des coups à côté.
Je la vis faire un coucou de la main ; intrigué, je cherchais du regard à qui elle s'adressait et je pus donc relever que quelqu'un était dans la voiture et lui rendait l'attention ; je ne mis pas longtemps à comprendre qu'il s'agissait du chauffeur dont elle avait parlé quelques temps plus tôt mais aec tout ça, je l'avais presque oublié en fait. Là, je me dis aussi qu'il était peut-être temps de la laisser filer, je l'avais déjà bien assez occupé comme ça et puis.. Moi aussi j'ai bien envie de rentrer...
« Dis-moi, Matsuda, vers où habites-tu ? Je pense qu'il n'y aura aucun problème quant au fait de te ramener chez toi. »
... Eh.. ? Je ne rêve pas, elle vient bien de me proposer de me ramener... ? Alors, en soit c'est très gentil de sa part mais... Raah, pourquoi elle sourit ?! Elle avait fait exprès aussi, avec le ton de sa voix qui me poussait presque à accepter la proposition. Et ces yeux... Ce visage angélique.... En fait, c'était comme si elle venait de me dire « Suis moi. », tout simplement. Bon... D'un côté ça m'arrange, alors... Si je ne dérange pas, je ne vois pas où est le mal... Donc pourquoi pas.. ?
« J'habite à un bon quart d'heure d'ici en voiture, un peu plus au nord.... Hm, je n'ai pas envie de déranger, mais c'est si gentiment proposé... A vrai dire, je suis un peu fatigué alors ça m'arrange même. »
Néanmoins gêné, je ne pu m'empêcher de passer une main dans ma nuque, la frottant doucement, simple réflexe. Voyant son air ravis, nous finîmes par nous approcher de la voiture et elle monta à l'avant, moi je fis pareil et monta pour m'installer à l'arrière, de manière peut-être un peu timide. Ne mettant pas la politesse de côté, je n’oublie pas de saluer le chauffeur qui semblait un peu intrigué de me voir grimper dans la voiture moi aussi. Je le comprenais, on m'imposait.
« Bonjour ! Désolé du dérangement... »
Un petit sourire à son attention, je pris ma ceinture et m'attacha, m'installant tranquillement. Je n'allais pas tirer la tête même si j'avais un peu de mal à jouer le garçon innocent. Par la suite, je laissa Tsubasa lui expliquer le pourquoi du comment j'étais là avant qu'elle ne lui demande pour me ramener ; il accepta sans trop broncher, ce qui ne fit que la faire sourire davantage. Petite fille gâté, c'est mignon ça aussi. Enfin, le chauffeur n'avait pas tellement le choix de refuser étant donné que j'étais déjà là ; il passerait pour quoi sinon ? Je le remercierai une fois arrivé à destination. J'avais devant moi un peu de temps pour papoter avec Tsubasa... Peut-être avait-elle fait exprès pour ça aussi.. ? Suis-je en train de lui découvrir une nature curieuse ? Tehe, c'est intéressant, on verra bien...
Kojaku Tsubasa
InformationsMessages : 445 Date d'inscription : 01/03/2015 Localisation : Seirin - Akita - Camping près de Tokyo
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Sujet: Re: The lost student card’s quest. [PV Sora] 22.08.15 20:15
The lost student card’s quest.
Matsuda Sora & Kojaku Tsubasa
« Oh non, ne t’en fais pas. Et puis des types comme ça, ça me fait pas peur. » Elle sourit légèrement, un peu rassurée. Quand bien même elle ne sait pas, au juste, pourquoi elle s’inquiète au sujet d’un inconnu dont elle ne connaît que le nom et l’école. Et le fait qu’il n’est pas apprécié de tout le monde. Mais ça, qui peut se vanter de l’être ? Même Tsubasa sait que beaucoup la déteste et la méprise, pour son succès, son talent peut-être. Mais d’autres l’adulent. Des hommes, souvent. Des filles, qui lui disent qu’elle est un modèle pour elles, parfois. Ça lui plaît, quelque part. Même si, parfois, la gente masculine se révèle plus lourde et agaçante qu’elle ne l’aurait imaginé avant. Elle sait que ce sont toujours ceux qui en parlent le plus qui en font le moins, et s’en rassure. Les petites racailles des lycées ne sont pas en reste, et n’ont en général pas vraiment de quoi causer de vrais problèmes si l’on sait se défendre. Des rebelles des bacs à sable qui usent de paroles narquoises, blessantes parfois, venimeuses souvent, mais qui sont incapable de faire du mal à une mouche. Des imbéciles qui n’ont rien qui mérite qu’on les respecte. Et puis, Sora n’a pas non plus l’air des plus faibles, de ceux qui se laissent faire, se laissent atteindre par les simagrées des idiots cités plus haut. Alors, non, Tsubasa n’a pas à s’en faire ; les ennuis devraient être esquivés sans grand soucis.
Comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, il accepte sa proposition de le ramener chez lui. Il faut dire, elle ne lui laissant pas vraiment le choix. Elle est de ceux qui savent obtenir ce qu’ils veulent auprès des autres, à coups de bouilles adorables et de sourires charmeurs. A force de traîner dans un monde où le paraître seul importe, on apprend à en user en toutes circonstances. Et si certains s’en servent pour bien des choses qu’elle ne cautionne pas, elle ne se contente que de faire sa princesse, sa précieuse avec ceux qui l’entourent. Elle n’a pas souvenir d’avoir déjà joué de ses charmes pour de mauvaises raisons, rien de méchant ou de punissable en tout cas. Tsubasa n’est pas malhonnête, et ce qui est vrai sur le terrain l’est aussi en dehors. Elle se respecte, un minimum, plus que certaines mais, surtout, elle respecte les autres… en règle générale. Tsubasa n’en demeure pas moins une petite diva qui n’hésite pas à hausser le ton et prendre les autres de haut lorsque les choses ne vont pas dans son sens. Mademoiselle n’aime pas être contrariée. Au moins, le Matsuda n’a pas eu ce cran. Il faut dire, si la chose l’arrange… « Disons que ce sera toujours plus pratique que de rentrer à pieds et plus pratique que les transports en commun, n’est-ce pas ? » Elle-même exècre les bus et autres métros dans lesquels les gens sont serrés entre eux, après une longue journée à suer au travail. Très peu pour elle, son maquillage et son brushing -on l’avait dit, que c’était une princesse.
Ceci fait, ils s’avancent en direction de la voiture, sous l’oeil curieux du manager de l’adolescente. Lorsqu’elle monte à l’avant, à sa place habituelle, il est toujours en train d’observer le garçon qui monte à l’arrière, grâce au rétroviseur intérieur. Un coup d’oeil curieux en direction de Tsubasa, un sourire en retour, et elle se lance dans une brève explication. « C’est à lui que j’ai ramené la carte. J’ai proposé qu’on le ramène, puisque je lui ai fait perdre du temps. Ça ne t’embête pas ? » Le chauffeur adresse un signe de tête à Sora, hausse les épaules. « Tu en auras quelque chose à faire, si je disais que si ? » Il la taquine, elle le sait. « Bien sûr que non ! » Un rire plus tard et après s’être attachée, elle passe aux présentations, en se tournant vers son camarade. « Du coup, je te présente Ado. Ado, Matsuda Sora. Je te laisse lui donner ton adresse. » Et puis, elle ouvre la boîte à gants, sachant que des friandises l’y attendront. des Pocky au chocolat, comme toujours. Basique, mais tellement bon qu’elle ne s’en est jamais lassée depuis le collège, lorsque Tsubaki partageait ses paquets avec elle. Elle secoue la tête, peu désireuse de repenser à son ancienne capitaine à ce moment là. D’un geste expert, elle ouvert la boîte, puis le paquet, et sort un Pocky qu’elle croque sans attendre. Juste après, elle tend la boîte à Sora. « Tu en veux ? » Elle pose la boîte sur ses genoux, puis regarde le rouquin via le rétroviseur.
« Dis-moi donc, Matsuda-san, je suis curieuse… Pour être dans une école aussi prestigieuse que Kaijou, tu joues au basket, toi aussi ? » Pour elle, Kaijou rime avec basket, c’était aussi simple que ça. Elle sait que Hakuko s’y trouve, qu’un membre de la Génération Miracle masculine aussi. Alors, forcément, le lien se fait aussitôt dans sa tête. Mais parfois, lorsqu’elle interroge les autres à propos de ce sport, on a du mal à la prendre au sérieux : on la regarde de la tête aux pieds, elle, parfaite jusqu’au bout des ongles, en se demandant pourquoi est-ce qu’une telle information l’intéresse. Elle n’a sans doute pas la carrure d’une joueuse de basket. Elle-même est la première à le penser, à se demander encore et toujours qu’est-ce que Tsubaki lui a trouvé pour tant la vouloir dans son équipe. Tsubasa semble faite pour le mannequina, pour le violon et pour les activités créatives, apaisantes et qui ne demandent pas de suer et s’essouffler à courir sur un terrain. Et pourtant, aussi surprenant cela puisse-t-il être, elle ne saurait se passer de jouer. Le basket est devenu une seconde nature chez elle. Lorsqu’elle a voulu tout arrêter après la dissolution de son équipe, l’appel de ce sport qu’elle aimait tant a été trop fort, et l’a finalement ramené à lui. C’est stupide dire comme ça, un peu fou aussi, mais surtout véridique. Non, Tsubasa n’a pas la carrure d’une basketteuse mais, pour sûr, elle en a le coeur et la volonté.
A ce moment, Ado la ramène à ses responsabilités. « Tu devrais prévenir ta mère que l’on sera en retard, non ? » Elle grimace légèrement, ayant totalement oublié ce léger détail. Sa mère, quasiment absente mais toujours sur son dos dés qu’il s’agit de la moindre sortie. Autant dire qu’elle n’est jamais rassurée lorsque sa fille est envoyée à Akita pour des shooting, et qu’elle a hurlé au ciel pendant une bonne heure en apprenant qu’elle s’y était perdue, la dernière fois, quand bien même elle était accompagnée de son manager. Lui aussi s’est fait disputer, il n’en a pas tenu rigueur à l’adolescente lorsqu’il a appris les raisons de cet égarement. Tsubasa voudrait bien de pas avoir à tenir sa génitrice au courant du moindre de ses gestes, mais il faut bien qu’elle s’y plie afin d’éviter les représailles d’une quelconque crise de panique. Elle va pour sortir son téléphone de sa poche, mais ne le trouve pas. Alors, une moue boudeuse au visage, elle lève les yeux vers Ado. « Je crois que je l’ai laissé à la maison… Tu me prêtes le tien ? » Il soupire. « Je conduis, tu vois bien que je ne peux pas te le donner dans l’immédiat. Débrouille-toi, un peu. »
Alors, lentement, avec des yeux de biche, elle regarde Sora. Léger sourire gêné aux lèvres, un peu mal à l’aise de devoir lui demander ça alors qu’elle ne le connaît pas vraiment, elle joue avec une mèche de sa tignasse blonde. « Dis, tu me prêterais ton téléphone, juste deux minutes ? C’est que ma mère est un peu hystérique quand elle n’a pas de nouvelles, si tu vois ce que je veux dire... » Un petit rire s’échappe d’entre ses lèvres, et elle ignore volontairement le regard en coin de son chauffeur, qui signifie clairement qu’elle ne devrait pas parler de la sorte de celle qui lui a donné la vie. Mais ce n’est pas comme si elle ne l’aimait pas et lui manquait de respect. C’est juste que l’on ne peut pas vraiment nier la vérité, n’est-ce pas ? Sans doute que Tsubasa tient bien plus de sa génitrice qu’il n’y paraît, d’ailleurs. « Gomen, je sais que c’est un peu déplacé. » Parce que les adolescents ont souvent beaucoup de choses à cacher, dans leur téléphone, à commencer par leurs messages. Et ça, Ado n’a aucune gêne à le lui rappeler en la taquinant avec dés qu’il en a l’occasion. Soit. Pour le coup, elle n’a pas vraiment d’autre choix que de faire appel à la bonté du jeune homme.
Emi Burton
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