Matsuda Senri
Informations Messages : 10 Date d'inscription : 02/06/2015 Localisation : Tokyo Agenda RPG Agenda RPG Couleur RPG: #bf5a46 RP terminés: 0 RP en cours: 0
| Sujet: Le "Tom Boy" de Seirin~ 02.06.15 20:42 | |
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- Nom : Matsuda
- Prénom : Senri 千里 (prénom mixte qui peut également se lire « Chiri » pour une fille, cette ambiguïté lui étant bien utile)
- Surnom : Sen-chan le plus souvent
- Age : 16 ans
- Date de naissance : 3 Mai
- Nationalité: Japonaise
- Taille : 172cm
- Poids : 65kg
- Orientation sexuelle : Bisexuelle
- Statut social : Moyen, ni roulant sur l'or ni vivant sous les ponts
- Poste au basket : N'importe mais plutôt ailier
- Situation familiale : Parents divorcés, un grand frère et un frère jumeau
- Etablissement : Seirin
- Double Compte : Quintuple même !
- Avatar : Weasley Twins (je sais pas lequel des deux c'est c:) + Harry Potter
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(c) crédit |
CARACTERE Groupe sanguin : A Sa devise : "Ce n'est pas parce que la nature vous a fait A que vous ne pouvez pas être B" Son plat préféré : Sushi Son hobby : Jouer à la console avec ses frères Sa spécialité : Le dessin La matière où elle excelle le mieux : La littérature ancienne Comité / Club : Aucun N'aime pas : Les habits de fille et tout ce qui est « kawaii » Type de fille/garçon : Quelqu'un qui l'accepte qu'importe ses choix Son passe-temps : Traîner avec ses frères, se muscler Raison pour laquelle elle a commencé le basket : Pour passer le temps et se muscler
Il y a une chose importante à savoir avant de nous embarquer dans une description longue et inintéressante de Senri... : son caractère, elle l'a façonné sur de nombreux clichés de l'homme. Il faut savoir qu'elle n'a cessé d'observer le sexe fort depuis sa plus tendre enfance dans le but d'agir en véritable garçon. Cependant, elle n'a retenu que certains clichés qui ne lui fourni pas vraiment une bonne image aux yeux des autres. Mais Senri ne s'en préoccupe pas : elle s'accepte telle qu'elle est et tant pis si ça déplaît à certain. Elle a trop longtemps du agir selon un code prédéfini, désormais elle est libre de s'assumer telle qu'elle a toujours été.
Maintenant que vous êtes averti, commençons donc. Il faut d'abord savoir que, malgré sa malice et son intelligence, Senri est une véritable cancre. Les cours, ça l'ennuie. Les devoirs, très peu pour elle. Les examens ? Ça passe ou ça casse, selon sa chance du jour. Elle s'en sort à peu près avec quelques bases assimilées au cours de ses années d'apprentissage mais rien de grandiose. Depuis le collège, c'est une abonnée des rattrapages, les professeurs ne s'étonnaient même plus de l'y retrouver au collège. Bien sûr, ne voulant pas se faire réprimander, Senri fait en sorte de travailler davantage pour les rattrapages en se promettant de ne pas refaire la même erreur. Promesse qui tombe très rapidement à l'eau.
Nous pouvons en effet qualifier Senri de flemmarde. Les consoles ou son carnet à dessin sont beaucoup plus intéressants à ses yeux, et tellement moins fatiguant. On se jette sur le canapé ou sur son lit et on vaque à une occupation plaisante sans prise de tête. Sérieusement, quoi demander de mieux que cela ? Mais malgré tout, quand il le faut, elle sait se montrer sérieuse et responsable. Senri a beau être flemmarde, elle n'est pas irresponsable pour autant et sait agir comme il le faut et au bon moment. Bien sûr, il ne faut pas lui en demander trop non plus, elle reste avant tout une amoureux du canapé et une accro au matelas !
Franche mais bornée, tenir un débat avec Senri lorsqu'elle est persuadée d'une chose n'est pas une tâche aisée. Quand elle a une idée en tête, elle l'a rarement ailleurs et pas laisse de l'en faire démordre. Bien sûr, avec des éléments fiables à l'appuie, elle courbe l'échine. Elle a beau être assez têtue, elle reste cependant réaliste. Si on lui apporte les preuves nécessaires pour lui prouver qu'elle a tord, tout se passera bien dans le meilleur des mondes. Néanmoins, lorsqu'elle défend une cause qui lui tient à cœur, même les preuves seront inutiles. Dans ces cas-là il est recommandé de la laisser dire … Car Senri n'est pas du genre à garder longtemps son sang-froid.
En effet, Senri est du genre assez impulsif. Le ballon peut péter à tout moment et gare à vous si vous lui cherchez des noises lorsqu'elle est énervée. Elle ne passera pas par quatre chemins pour relâcher tout ce qu'elle a sur le cœur vous concernant, principalement les mauvais côtés. Impolie, elle n'hésitera pas à jurer – et dieu sait que son dictionnaire d'insulte est fleuri – et à vous insulter sans remords. Lorsqu'elle est en pétard, elle n'a plus aucune limite et qu'importe la personne qui se retrouve en face. Tout le monde est logé à la même enseigne devant sa colère, amis commes professeurs.
Derrière ce caractère assez explosif se cache néanmoins une amie fidèle ainsi qu'une personne droite et rationnelle. Senri ne vous servira certes pas des odes à l'amour et à l'amitié mais elle est personne de confiance. Jamais elle n'ira répéter un secret confié et ce sera la première à se proposer lorsque quelqu'un de proche réclame de l'aide. Polyvalente dans bien des domaines (sauf les cours, évidemment) elle est de bon conseil que ce soit pour les tâches ménagères, les réactions à voir face à tel ou tel événement, la meilleure façon de se déclarer … Non, Senri n'est pas porté amour du tout et tout cet univers guimauve et petit cœur la dégoûte, mais elle a toujours causé des conseils qui marchent à ses copines, très certainement parce qu'elle se sent plus garçon que fille dans sa tête et sait mieux comment le « sexe fort » peut réagir face à certaine situation …
Pour terminer en beauté, Senri n'a vraiment, mais vraiment aucun sens du rangement. On peut dire d'elle qu'elle est bordélique et désorganisée. Si on rajoute par dessus le marché sa tendance casanière, je vous laisse un peu imaginer l'état de sa chambre. Cette dernière ressemble à un champ de bataille, une chatte serait incapable d'y retrouver ses petits. Des vêtements, des magazines, des vieux cours, des papiers froissés et de nombreuses autres choses autres choses qu'il est préférable d'ignorer jonchent sa moquette et s'empilent sur ses meubles …
Ah, et elle est radine aussi. Si, c'est important de le préciser, croyez-moi ...
HISTOIRE L'histoire de Senri débute, vous vous en doutez, comme toutes les autres. Ses parents, Ayane et Takeru, très amoureux, ont eu un premier fils, Sora. Il ne resta pas l'unique enfant de la famille longtemps car à peine une année plus tard, Senri et Senji venaient au monde. Des jumeaux à la jolie chevelure rousse et aux yeux saphir, un garçon et une fille. Comment Sora a-t-il accueillit ses deux nouveaux êtres, c'est à lui de vous le dire mais les parents, eux, étaient comblés. Il n'était pas facile tous les jours de gérer les jumeaux et leur petit garçon de un an mais ils ne regrettaient pas de les avoir mit au monde et coulait des jours paisibles à leurs côtés.
Installées dans une charmante maison traditionnelle en périphérie d'Akita, la petite famille s'agrandit lorsque, quatre ans après la naissance de Senri et Senji, leur grand-mère paternelle vint habiter avec eux. Suite à la mort de son épou, elle ne pouvait vivre seule et s'installa le plus naturellement du monde chez son unique fils, que ce dernier le veuille ou non. Les premiers temps, la cohabitation se passait bien : la vieille dame faisait office de nourrisse pour les enfants lorsque les parents travaillaient ou s'accordaient un peu de temps pour eux. Néanmoins, la femme aigrie, comme dépitée par l'éducation que les jeunes parents donnaient à leurs enfants, décida du jour au lendemain de prendre les rennes de leur éducation.
Bien ancrée dans les vieilles traditions, elle donna aux trois rejetons de la famille une éducation digne de la vieille époque. Elle força les enfants à vouvoyer leurs parents et à s'adresser toujours avec le plus grand des respects les uns envers les autres. A la maison, c'était kimono obligatoire. Si ça ne tenait qu'à elle, les enfants n'iraient pas à l'école et ferait elle-même leur éducation, mais les parents réussirent à la dissuader de le faire. A l'école, ils étaient libres d'agir comme ils le voulaient – du moins, dans les limites du raisonnable évidemment. Si cette condition de vie déplaisait énormément à la mère de famille, le mari avait bien trop de respect pour sa mère pour oser lui dire quoi que ce soit.
En tant qu'unique fille, Senri était la cible principale de sa grand-mère. Constamment sur son dos, elle veillait à ce qu'elle agisse et ressemble à une véritable petite poupée de porcelaine. Néanmoins, il y avait un problème. Et majeur. Dans sa tête et d'aussi longtemps qu'elle s'en souvienne, Senri s'est toujours sentie garçon. Elle ne voulait pas laisser pousser ses cheveux ou apprendre la cérémonie du thé. Elle voulait jouer au football dehors, participer aux mini-concours de jeux vidéos de ses frères. Senri ne voulait pas jouer avec la quizaine de poupées alignées sagement sur une étagère de sa chambre. D'ailleurs, elles ne les a jamais touché. Elle préférait les petits soldats de Senji et les voitures de Sora. Les jupes et les robes, elle détestait en porter, préférant les pantalons sombres et les traillies. Ce qui était loin de plaire à sa grand-mère.
Les années passèrent et les tensions s'intensifièrent. La mère des enfants ne supportait plus que sa belle-mère ait le monopole de l'éducation des enfants, d'autant plus que ces derniers semblaient en souffrir. Le couple était parvenu à gagner quelques petites victoires auprès de la vieille dame : permettre aux enfants d'avoir des jeux vidéos, abolir la règle du kimono obligatoire à la maison, la permission pour les enfants d'aller chez des amis … Mais dans l'ensemble, la veuve continuait de décider pour la globalité de la maisonnée. De ce fait, Ayane essaya plus d'une fois de convaincre son mari que cette situation avait assez duré. Néanmoins, il refusa de faire quoi que ce soit, tenant sa mère en trop haut respect pour la confronter. Elle l'avait bien élevé, sa méthode ne pouvait donc être que positive sur les enfants.
Néanmoins, Ayane voyait bien que ses enfants souffraient de la situation, plus particulièrement Senri. Elle était forcée d'agir comme une fille alors que, dans sa tête, elle n'en était pas une. Or, sa mère ne souhaitant que son bonheur, elle se sentait impuissante pour venir en aide à son enfant. La vieille dame avait relâché les brides de Senji et Sora mais elle restait très présente et influente dans la vie de l'unique fille de la famille, qui ne pouvait que courber l'échine face à sa grand-mère. Que pouvait-elle faire d'autre ? Si même sa mère n'arrivait pas à faire flencher la vieille dame, impossible qu'elle, à douze ans à peine, parvienne à faire quoi que ce soit. Au collège, elle était forcée de porter l'uniforme féminin alors qu'elle haïssait ça. Elle avait l'interdiction que couper ses longs cheveux roux lui arrivant jusqu'aux fesses alors qu'elle ne les supportaient pas. Bref, Senri était obligée d'être quelqu'un qu'elle n'était pas.
La conclusion de tout ça, vous la sentiez arriver n'est-ce pas ? Les disputes entre le couple ne cessaient d'augmenter et au final, tout vola en éclats. Ayane avait posé un ultimatum à son mari : soit il avait une véritable discussion avec sa mère, soit elle partait. Et comme à chaque fois, Takeru il refusa. Son épouse réclama alors le divorce et accepta une mutation de son travail pour Tokyo. Quand elle demanda à ses enfants qui voulaient la suivre, Sora et Senri acceptèrent. Seul Senji refusa de laisser son père seul avec sa grand-mère et décida de rester auprès de lui. Senri eut beaucoup de mal à comprendre et accepter la décision de son jumeau, mais elle ne le jugea pas, sachant pertinemment qu'il ne prenait pas cette décision pour rien.
Ayane, Sora et Senri s'installèrent donc dans un petit appartement de Tokyo où il y avait juste assez de chambres pour qu'ils puissent tout trois jouir d'une intimité personnelle. Le décor les troubla énormement, tout trois trop bien habitués à la maison traditionnelle qu'ils avaient habités jusque là mais il se firent rapidement à leur nouvel environnement. Senri prit ce déménagement comme un véritable retour à zéro : le lendemain de leur emménagement, elle faisait couper sa longue tignasse, portant dorénavant les cheveux plus haut que les épaules. Ayant laissé robe, jupe et kimono à Akita, elle rebâti une garde robe exclusivement masculine, achetant pantalon et gros pull. La nature ne l'ayant jamais gâté d'une grosse poitrine, elle se transforma en garçon du jour au lendemain.
Elle termina le collège par correspondance avec l'accord de sa mère, ayant déjà en tête le projet de s'inscrire comme étant un garçon une fois au lycée. Par solution de facilité, Senri décida de s'inscrire à Seirin, qui était l'établissement le plus proche. Sora, lui, jeta son dévolu sur Kaijo. Elle se demandait bien pourquoi son aîné n'avait pas choisi le même établissement qu'elle, mais respecta son choix. Au moins, il n'y avait aucun risque qu'il laisse, par mégarde, échapper le fait que Senri n'était pas un garçon …
Senri est ainsi inscrite à Seirin depuis la rentrée et a réussit à préserver efficacement son secret. Ayant rejoint l'équipe de basketball masculine, elle a toujours évité les douches collectives en prétextant être effrayée par les « microbes » pouvant se transmettre. Ainsi, elle a une réputation de petite diva et ses coéquipiers s'amusent souvent à la taquiner (gentiment, évidemment) sur ce fait-là. Personne ne se doute encore de son vrai genre et Senri espère que cela durera le plus longtemps possible ...
PS. Senri a récemment adopté un iguane. Ouai, un gros lézard vert qui fera 120cm une fois adulte. Son nom ? Pokémon. Merci maman qui s'est exclamée "on dirait un Pokémon !!" en le voyant !
TEST RP Dissimulée au milieu des buissons, couchée à plat-ventre contre l'herbe, Senri observait en silence un groupe de lycéens installés en contre-bas, près d'un petit étang. Installés en arc-de-cercle près de l'eau, ils avaient éparpillés devant eux soda, chips et bonbons pour une petite collation entre amis. Aucune fille parmi eux, le groupe n'était composé que de jeunes hommes du lycée du coin – à en juger par leur uniforme. La discussion allait bon train : un binoclard se faisait charrier amicalement par son ami à la coupe un peu punk qui l'avait vu embrassé une fille dans les couloirs en début de matinée. Semblant très gêné par la situation, il se cachait derrière son épaisse chevelure auburn, bredouillant les paroles incompréhensibles.
De sa position, Senri avait une vue excellente sur … leurs dos. Bon, c'était toujours mieux que rien ! Ceux installés aux extrémités de l'arc-de-cerle dévoilaient les trois quart de leur visage, dont le fameux binoclard timide. Les yeux plissés, la collégienne étudiait chaque trait sur le visage du garçon. La manière tout il tentait vainement de cacher son visage rougi sous sa chevelure, ses mains qui se tordaient et de refermaient sur sa canette de soda, le léger mouvement de balancier exercé par ses jambes et son bassin … Tout dans sa posture et son attitude témoignait d'un embarra prononcé et d'un certain mal aise. Les railleries de son ami n'avaient rien de méchantes, mais cette attention fixée sur lui le dérangeait.
Depuis sa plus tendre enfance, l'une des « passions » principales de Senri était d'observer les garçons. Ses meilleurs sujets d'étude étaient bien évidemment ses frères mais elle connaissait dorénavant chacune de leurs mimiques. Elle devait donc en observer d'autres, des inconnus, pour connaître parfaitement les attitudes typiques des garçons. Alors qu'elle rentrait du collège et comptait rentrer chez elle, elle avait aperçu ce groupe de lycéens prenant la direction du parc. Ni une ni deux, elle avait dévié de sa trajectoire pour les suivre discrètement. Voilà pourquoi elle se retrouvait ainsi, son chemisier blanc tâché de terre et d'herbe. Sa grand-mère allait la disputer … mais tant pis.
Le meilleur moyen d'en apprendre davantage sur les garçons, c'est en les observant dans leur quotidien et quand ils ne se doutent pas qu'on les observe. S'ils étaient au courant qu'une collégienne les épiait depuis la bute, ils n'agiraient pas de la même manière. Senri restait donc discrète, silencieuse, comme une reporter dans un documentaire animalier. Rien n'échappait à son regard azur tandis que ses sujets d'observation vaquaient à leur occupation. Répartissant les soda, ils les ouvrirent dans un « pshiiiiiiit » avant de les porter à leurs lèvres et en avaler de longues gorgées. Tandis que la plupart se léchait les babines, d'autres se tapèrent frénétiquement le torse pour faire remonter des rots très gracieux.
Eh les gars, écoutez celui-là !
Le punk cité un peu plus tôt avala une bonne gorgée de soda, tapota son plexus solaire et, l'instant d'après, lâchait le rot le plus long que Senri n'ait jamais entendu. Cela provoqua l'hilarité de ses copains et tous se mirent à rire bêtement. S'en suivit un concours de rots qui eut tôt fait de précipiter le départ de la collégienne. Se dégageant des buissons, elle epousseta son chemisier afin d'en retirer le plus de saletés possible. Peine perdue, elle allait avoir droit à un sérieux savon de la part de sa grand-mère … Bah, un de plus ou de moins, elle n'était plus ça près, n'est-ce pas ? Tout en marchant, elle retira quelques brindilles de ses cheveux, les images de la scène précédente toute fraîche dans son esprit …
Arrivée chez elle, Senri se déchaussa et monta comme une fusée dans sa chambre, se hâtant de se changer avant que quelqu'un ne voit l'état de son chemisier. Grâce au ciel sa grand-mère était absente pour la soirée. Elle pouvait donc aspirer à une soirée tranquille et normale. Après avoir révisé un peu ses cours, elle se planta devant la télévision avec ses frères. Elle repensa alors aux collégiens dans le parc. Elle n'avait jamais entendu ses frères roter – devant leur grand-mère, ce serait du suicide – mais elle se demandait bien si, eux aussi, ils faisaient ce genre de concours grotesque avec leurs copains. Roter, c'est naturel après tout, ce n'est que de l'expulsion de gaz du tube digestif par la bouche. En soi, c'est aussi naturel que d'éternuer. Et pourtant, c'est mal vu …
Attrapant le verre de Senji déposé sur la table basse, Senri constata qu'il s'agissait d'un verre de limonade. Puisque son jumeau ne réagissait pas, elle en but une gorgée. Aussitôt qu'elle eut avalé, elle senti de l'air remonter le long de sa gorge. L'instant d'après, un petit rot lui échappait. Bien qu'il soit plus discret que ceux des lycéens du parc, il résonna suffisamment pour tomber dans l'oreille de son père. Aussitôt, ce dernier donna un petite tape sur le haut du crâne de son unique fille, la faisant plus sursauter de peur qu'autre chose.
Senri, voyons ! De la part d'une fille, en plus !
De la part d'une fille hein … Alors, s'est toléré chez les garçons ? Si Sora ou Senji voulaient ainsi se laisser aller, ce n'était pas grave puisqu'ils étaient des garçons. Reposant le verre de limonade sur la table basse, évitant les regards à la fois amusés et blasés de ses frères, Senri remonta ses genoux jusqu'à son menton et entoura ses jambes de ses bras, laissant sa capuche retomber sur ses cheveux roux. Trop de différences entre les garçons et les filles … Trop de choses que les filles « n'ont pas le droit de faire » … Quelle discrimanité ! Déjà que les filles doivent subir plein de choses horribles (les règles et l'accouchement, entre entre) alors si en plus elles ont moins de liberté que les garçons …
Cette expérience ne fit que conforter Senri dans son idée. Elle deviendrait un garçon, quoi qu'il en coûte.
CAPACITE DU JOUEUR Senri est une joueuse très moyenne et basique. Elle ne brille pas dans le basketball comme certains adolescents de son âge, fille ou garçon. Ses statistiques sont moyennes, que ce soit en endurance, vitesse ou en techniques de base.
Si elle jouait parmi les filles, sa taille serait un avantage, étant donné que peu de japonaises dépassent les 170cm. Néanmoins, au milieu des garçons, elle est petite et maigrelette, ne la rendant pas impressionnante pour deux sous, malgré ses quelques muscles. Le seul avantage que l'on peut tirer d'elle, ce sont ses tirs qu'elle réussit 98% du temps du moment qu'elle est face au panier. Sinon, son taux de réussite chute à moins de 50%.
Senri n'est donc pas un atout très important pour l'équipe, elle ne se démarque pas des autres et ça lui va bien comme ça. Elle veut juste jouer au basketball car c'est un sport qui lui plaît et qui lui change un peu du football et de la course. Qu'elle y soit douée ou pas n'est pas vraiment important tant que la passion est présente.
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- Pseudo : Moona mais ici, c'est Tatsu, Himu, Muro (ou Himurp pour Midorima)
- Âge : 20 ans
- Comment avez-vous découvert le forum ? Uhuhuh c:
- Votre avis sur le forum ? ♥
- Votre présence sur le forum ? 7/7j 20/24h /TGV/
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(c) codée par Tsu-chan |
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