The Basketball Which Kuroko Plays
 
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 { S I N S } akira.

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{ S I N S } akira. Vide
MessageSujet: { S I N S } akira.   { S I N S } akira. 571010clock13.02.16 16:19



Susumu Akira
Entrez par la porte étroite. Large, en effet, et spacieux, est le chemin qui mène à la perdition, et il en est beaucoup qui s'y engagent





  • Nom : Susumu
  • Prénom : Akira
  • Surnom : Aki.
  • Age : 25 ans.
  • Date de naissance : 14 juin.
  • Nationalité: Japonais.
  • Taille : Cent quatre-vingt huit.
  • Poids : Soixante-dix neuf.
  • Orientation sexuelle : Bisexuel avec une préférence pour les femmes.
  • Statut social : Au milieu, un peu à gauche.
  • Poste au basket : Nope.
  • Situation familiale : Une grande sœur qui a rompu tout contact avec lui. Des parents avec lesquels il essaye de réparer les choses. Et célibat dans sa tronche.
  • Etablissement : Nope.
  • Double Compte : NON
  • Avatar : Vincent Nightray + Pandora Heart


© Pixiv Id 2210638(ZC) & Zephyy


CARACTERE
Akira.
Akira au sourire factice. Akira aux mille erreurs. Akira au cœur crevé. Akira aux mains tâchées. Akira à l’âme déchue. Akira à la foi fêlée.

Il souriait Akira, il souriait. Oh, il n’avait pas vraiment de raison de sourire, mais il souriait. Il parait que ça rendait l’air plus sympathique de sourire, il parait que les gens aimaient ça quand on leur sourirait. C’était ce que lui disait sa mère en tout cas, avant. Il se revoyait adolescent, dans la salle à manger familiale avec son père, sa mère et sa sœur, sa mère qui le regardait avec un froncement de sourcil de mauvaise augure et qui lui demandait de sourire un peu, et lui qui lui adressait une grimace caricaturale. Impertinent. Et maintenant il souriait à n’en plus finir, de toutes ses dents ou d’une ligne fine. Il souriait pour paraître plus avenant aux personnes qu’il rencontrait, il souriait pour tous les sourires qu’il n’avait pas adressé à sa famille lorsqu’il le pouvait encore librement, il souriait pour se cacher. C’était plus simple comme ça. Ca ne le dérangeait pas de sourire, c’était l’une des choses les plus faciles qu’il ait à faire. Ca ne nécessitait qu’un petit mouvement des lèvres et un peu d’énergie.

Il mentait facilement, c’est vrai. C’était une habitude, mais il ne saurait dire si c’était une bonne ou une mauvaise chose. C’était une habitude dont il n’arrivait pas à se défaire, bien qu’il s’y essaye. Cela lui avait été tellement utile par le passé, bien que ça lui ait aussi attiré les pires ennuis. Mais c’était tellement facile et pratique de mentir, il le faisait même sans réfléchir par moment, dans un des plus purs automatismes. Pour de bonnes raisons, se disait-il. Toujours pour de bonnes raisons, s’était-il dit avant, aussi. Il devait mesurer chaque bonne raison désormais. Qu’est-ce qui en était une, et qu’est-ce qui n’en n’était pas ? Il était sérieux Akira, il l’était devenu. C’était cela que de devenir adulte, en quelques sortes : l’innocence de l’enfance et, l’insouciance et l’inconscience de l’adolescence s’étaient envolées. Il était appliqué dans ce qu’il faisait et prenait les choses au sérieux. Il avait ce calme apparent que l’on sait apprécier, alors que quelques temps encore avant il avait ce que l’on appelle le sang-chaud. Ce qui était important, il l’avait apprit à la force des choses, de cette façon qu’on les personnes qui n’ont pas le choix. Il n’avait pas vraiment eut le choix de grandir, il n’avait pas vraiment eut le choix de retomber sur le sol après avoir volé trop près du soleil. Mais c’était de sa faute.

La culpabilité, Akira la portait comme un manteau. Un manteau de plomb dont il ne laissait pas deviner l’existence. Sa culpabilité et son crime, c’était sa boite de Pandore. Celle qu’il gardait précieusement close derrière son sourire de façade et son apparente bonne humeur. Akira était vivant, il avait cette chance. Et sa culpabilité n’en n’était que plus forte. Il croyait difficilement en sa rédemption, quand bien même la foi lui avait présenté une porte de sortie. Si Dieu pouvait le pardonner, est-ce que lui-même le pouvait alors ? Il n’en n’avait pas l’impression, peu importe combien de fois il confessait ses pêchés, il ne s’en sentait pas mieux. Cela viendra, lui avait-on dit. Oui, mais quand ? Voulait-il se pardonner, de toute manière ? Lui-même n’en n’était pas sûr, il savait seulement qu’il n’oublierait pas. Sa boite de Pandore serait toujours là, peut-être juste moins lourde. Quand il regardait en arrière, il voyait ses erreurs, celles qu’il avait commises et qu’il n’avait pas su voir à ce moment-là. Ou qu’il ne considérait alors pas comme une erreur, mais comme une bonne idée, quelque chose de grisant. La liberté ? Il l’avait cru. Mais quand il regardait avec ses yeux d’adulte, il se rendait compte d’à quel point il s’était trompé. Il n’y avait pas seulement de la culpabilité sur ses épaules, il y avait aussi des regrets, il s’en rendait compte. Non pas des regrets de ce qu’il n’avait pas put faire, mais justement de ce qu’il avait fait.

Akira avait fait des erreurs. De nombreuses erreurs qui l’avaient laissé seul. Sa sœur l’avait rayé de sa vie, et ses parents ne savaient plus comment agir avec lui. Lui-même ne savait pas trop comment s’y prendre pour renouer avec ceux qu’il avait voulu fuir si fort. A quel moment communiquer avec sa propre famille était-il devenu à ce point difficile ? A quel moment ses relations avec les autres étaient-elles devenues si étrange et inutilement compliqué ? Il n’arrivait pas à s’en souvenir. A partir de sa crise de rébellion ? Son accident ? Son séjour dans le centre de détention pour mineur ? A y réfléchir, sans doute un peu de tout. Avec des si, on pouvait refaire le monde, il le savait. Mais combien de fois s’était-il demander comment aurait été les choses pour lui s’il n’avait pas fait telle ou telle chose. S’il avait agit autrement. Si quelqu’un l’avait arrêté avant. Ces questions-là étaient mauvaises pour son moral.

Si son psychologue le lui avait demandé, il n’aurait pas put dire qu’il était mal. Il n’était pas mal. Il n’était pas bien non plus. Ca dépendait des jours. Parfois se lever était trop difficile, et il ne désirait que rester terré au fond de son lit ou de son canapé à se morfondre, à s’accuser de tout ce qu’il pouvait trouver, même des choses les plus absurdes. Parfois le boulet accroché à son pied lui semblait moins lourd et il arrivait à être sincèrement de bonne humeur. Il avait un certain sens de la dérision, Akira, doublé d’un cynisme mordant qu’il aimait bien retourné contre lui-même dans ses mauvais jours. Ses mots pouvaient faire mal, bien qu’il tenta de les adoucir, héritage de son adolescence. Mais il avait hérité beaucoup de choses de son adolescence. Les regrets. La culpabilité. L’isolement familial. La foi. Il avait chuté loin, à une vitesse vertigineuse sous le poids de son manteau de plomb. Il avait été certain que jamais il ne pourrait se relever. Fort était de constater qu’il s’était trompé. Certes il n’était pas encore totalement sur pieds. Le serait-il seulement à nouveau ? Mais il allait mieux.

La preuve en était. Il arrivait à sourire pour de vrai. Il arrivait à rire sans se forcer. Il pouvait être heureux, c’était ce qu’on avait réussit à lui faire croire à force de le lui répéter. Il avait réussit à accepter que oui, il était coupable, oui il était responsable, responsable de ses erreurs, mais parce qu’il ne l’avait pas voulu et plus que tout parce qu’il le regrettait, il avait le droit de vivre pleinement. Il ne devrait jamais oublier, mais ça ne devait pas l’empêcher de vivre. Il s’était assagit. Il avait apprit à mieux se contrôler. Il avait grandit, tout simplement. Durement, certes. Il aurait préféré que les choses se passent autrement pour lui. Il aurait aimé avoir été moins con. Akira était dur envers lui-même. Plus qu’envers quiconque d’autre. C’était peut-être une autre façon de s’en vouloir. Il se jugeait. Trop souvent au goût des personnes qui le côtoyait sans doute. Ce n’était pas vraiment volontaire, pas totalement. Son psychologue lui avait dit que c’était une conséquence de son traumatisme, que ça partirait avec le temps. Il avait seulement haussé les épaules. Il y avait des choses dont il n’était pas certain de vouloir guérir.



HISTOIRE
« Nous faisons tous des erreurs mon fils. Car si Dieu a fait l’Homme à son image, seul Dieu est parfait. »
« J’ai tué quelqu’un. »



Les premières erreurs étaient apparues durant l’enfance. Ce n’étaient que de petites bêtises innocentes qui faisaient crier sa mère souvent, et rire sa sœur parfois. Son père était toujours absent. C’était le bout du feutre qui s’éloignait un peu trop de la feuille pour aller explorer les rivages inexplorés de la table du salon. C’était l’expérimentation des lois de la gravité à l’aide d’un verre manifestement pas aussi solide qu’il le fallait. Akira était ce genre d’enfant aussi adorable que turbulent, qui attendrissait indéniablement les voisines du quartier et qui rendait folle par moment sa génitrice. Un démon blond au sourire angélique qui vous faisait fondre avant de vous faire perdre la tête. Il n’avait jamais posé de problème à ses parents si ce n’était quelques inquiétudes lorsque, tête en l’air, il se lançait dans l’idée de partir à l’aventure dans des rues inconnues ou une foule dense. Il était un enfant distrait et inconscient qui avait causé bien des soucis. Mais aussi des joies.

Celle de sa sœur aînée, qui se faisait un bonheur et un plaisir de jouer avec lui, de prendre soin de lui, de l’embêter, de le pouponner souvent contre son grés. Leur mère en riait et leur père levait les yeux au ciel devant un tel spectacle. Ils s’étaient vraiment révélés être des enfants désespérants par moment, mais des enfants fusionnels malgré leur différence d’âge. Deux ans, ce n’était pas grand-chose après tout

Celle de sa mère, qui avait toujours une lueur de fierté dans le regard lorsqu’elle posait ses yeux sur lui, qui le prenait dans ses bras, qui le consolait, qui le berçait et l’embrassait avec tout l’amour maternel qu’elle possédait. Akira adorait sa mère, il adorait sa voix lorsqu’elle lui racontait des histoires, il adorait les odeurs qu’elle faisait naître dans la maison lorsqu’elle s’afférait dans la cuisine. Comme tout enfant de son âge, elle avait été son tout premier amour.

Celle de son père, qui malgré son expression sévère veillait sur lui comme sur le plus précieux des trésors, qui le soulevait à bout de bras pour le faire voler le plus haut possible sous ses éclats de rire. Aux yeux de l’enfant, son père était le plus fort d’entre tous, l’invincible au visage stoïque qui avait tendance à faire peur à plus jeunes enfants du quartier. C’était dans son lit qu’Akira se rendait après un cauchemar, là où il savait qu’il serait en sécurité, là où il savait que même le plus terrible des monstres ne pourrait pas l’atteindre.

Il avait eut une enfance merveilleuse dans une famille merveilleuse.
Et il avait tout foutu en l’air.

Les erreurs suivantes étaient survenues à l’adolescence. Celles-là étaient les pires, mais aussi les dernières qu’il souhaitait avoir faites. Hélas, les adultes aussi faisaient des erreurs, mais il n’en n’était pas encore là. Toute son adolescence, de ses quatorze ans jusqu’à l’année précédent sa majorité, n’avait été qu’une succession d’erreurs toute plus grosses les unes que les autres. Si nombreuses qu’en faire une liste aurait été trop long. Ca avait commencé doucement, presqu’innocemment, il séchait une ou deux heures de cours, de temps à autre, lorsqu’il n’avait pas envie d’assister à un cours. Il traînait le soir en rentrant, seul ou en groupe. Ce n’était rien, ça arrivait à tout le monde. C’était presque normal, l’adolescence était le temps de l’émancipation après tout. Il prenait de la distance avec ses parents, avec l’autorité. Puis les heures s’étaient transformées en jour. Il séchait un lundi pour rallonger son weekend, pour sortir dehors. Akira mentait à ses parents, bien sûr. Il avait mentit, jusqu'à ce que ce ne soit plus possible. Son langage s’était fleurit, son comportement s’était affirmé et dégradé, il était devenu impertinent, puis insultant à l’encontre de sa sœur et de ses parents. De plus en plus souvent, ses mots s’étaient mis à dépasser sa pensée sans qu’il ne tente de rectifier les choses à l’exception de quelques excuses murmurées du bout des lèvres.

Akira aimait sa famille. Il n’en n’avait jamais douté. Il leur en avait voulu par moment, sans aucune doute, mais il ne les avait jamais détesté, jamais hait. Il avait été en colère contre eux, mais jamais au point de les renier, jamais au point de vouloir leur faire du mal. Il leur avait toujours pardonné. Mais il était arrivé à un moment de sa vie où il ne supportait plus leur autorité, qu’importe qu’elle soit justifiée. Il voulait ce qu’il pensait être la liberté, il voulait ce qu’il croyait être l’indépendance. Alors il se moquait bien de toutes les punitions qui pouvaient lui tomber dessus, il les ignorait, il les contournait. Il sautait par la fenêtre de sa chambre et passait par-dessus le portillon du jardin pour aller passer une partie de la nuit dehors. Dans la rue. Dans les stations de jeux. Dans des boites de nuit ou des bars. Il était grand pour son âge, et il avait apprit à mentir sur son âge. Parfois ça ratait bien sûr, surtout au tout début, ses premières tentatives, mais comme pour tout autre chose, il avait apprit.

La première fois qu’il avait tiré sur une cigarette, il avait toussé violemment sous les rires de ses amis. Le goût acre sur sa langue lui avait déplu et arraché une grimace, mais il avait continué jusqu’à cesser de s’étouffer, jusqu’à ce que la sensation lui paraisse plaisante. Jusqu’à ce qu’elle découvre un paquet dans ses affaires, Akira n’avait jamais imaginé que sa mère, si douce, si calme, puisse crier aussi fort et aussi longtemps. Ca l’avait sonné, et il était resté calme un moment. Puis il avait recommencé ses bêtises, puis il avait enchaîné les erreurs. Un peu plus. Sans jamais s’apercevoir qu’il dévalait la pente.

Peu à peu, il se laissait entraîner –à moins qu’il ne s’agisse de ses propres choix ?- entre cigarettes et joins, sorties en boite et bagarres de rue, fugues et engueulades. A partir de quel moment exactement l’étiquette « délinquant » avait-elle commencé à lui coller à la peau ? Il n’en n’avait pas de souvenir précis. Il ne s’était jamais, à ce moment-là, considéré comme un délinquant. Il était juste un jeune qui profitait de cette jeunesse. Il testait ses limites, il explorait ce que le monde avait à lui offrir, il voulait savoir jusqu’où il pouvait aller sans se rendre compte qu’il risquait de l’apprendre durement. Son tout premier tatouage, il se l’était fait en voyant qu’un de ses amis s’en était fait un, il avait trouvé ça classe, beau. Et il s’en était fait faire un, tout simplement. Il y avait pensé un long moment, se rappelant que c’était quelque chose qu’il risquait bien de garder toute sa vie, aussi devait-il faire le bon choix. Il y avait pensé longtemps, le temps aussi de trouver de l’argent pour se payer ce caprice. Un caprice. C’était ainsi qu’il les voyait maintenant, mais il était trop tard désormais pour effacer les roses qui recouvraient son omoplate gauche, de même qu’il était trop tard pour effacer le dragon noir qui remontait le long de sa jambe. Mais même si cela avait été possible, l’aurait-il fait ?

L’histoire aurait put s’arrêter là, avec ces erreurs à la fois simples, normales et désapprouvées. Seulement, il n’en n’avait été rien. Parfois, il arrivait que l’on ait des idées que l’on pense bonnes, et qui sont en vérité extrêmement mauvaises. Akira en avait eut une comme ça un jour, ou plutôt un soir. Il avait 18 ans, presque 19, d’ici une année ou presque il serait reconnu en temps qu’adulte. Mais il n’avait pas attendu cet âge avant de goûter les effluves de l’alcool, ni lui, ni ses amis qu’ils aient son âge ou qu’ils soient plus âgés. Sur le moment, il avait pensé que c’était une bonne idée d’empêcher son ami trop ivre de conduire. Ca l’était. Sauf quand il se dit qu’il allait conduire la voiture à sa place. Il était mineur, il n’avait pas de permis, il n’avait vraiment conduit si ce n’était quelques essais sur un parking pour s’amuser, pour essayer. Et il n’était pas sobre.

C’était allé très vite. Une simple mauvaise perception des choses, des reflexes rendus trop lents et les deux voitures s’étaient rentrées dedans. Lorsque Akira s’était retrouvé dans un état de penser clairement, il était dans un lit d’hôpital, en compagnie de la conductrice qu’il avait emboutit et de son ami. La femme s’en était bien sortit, elle avait eut de la chance, avait-il entendu, elle n’avait qu’un bras fracturé et quelques plaies bénignes. Lui, il avait une jambe cassée, ces plaies à la tête et ailleurs ; il resterait à l’hôpital à moment. Son ami, était dans un coma dont personne ne savait s’il sortirait. Et le responsable de tout cela, c’était lui. Il en avait passé, des jours dans sa chambre d’hôpital, il en avait passé, des heures à jongler entre la compagnie des employés hospitaliers et celle des représentants de l’ordre, il en avait passé, des nuits d’insomnie à se faire étouffer dans la culpabilité, l’incompréhension et les flashs de souvenir qui lui restait. Il en avait passé de ces moments à vouloir disparaître, à vouloir juste mourir en croisant le regard de ses parents, en voyant sa sœur lui tourner le dos -pour toujours avait-elle dit-, en regardant le corps de son ami qui respirait encore uniquement à l’aide d’une machine. Est-ce qu’ils avaient l’intention de le débrancher ? Il n’avait pas entendu parler de quelque chose comme ça. Il priait tous les dieux qu’il connaissait pour son réveil. Il s’était excusé auprès de tous, toutes les personnes touchées directement ou non par son inconscience. Ca n’avait rien changé.

Il était passé devant un juge pour mineur. D’abord pour conduite en état d’ébriété. Puis pour homicide involontaire. Son ami ne s’était pas réveillé. Son ami avait cessé de respirer. Il ne s’était pas relevé. Il avait passé les premiers mois dans le centre pénitencier pour mineur dans un état second, atone, partagé entre son psy et ses médicaments. Akira avait dix-neuf ans, et il avait tué quelqu’un. Ce n’avait pas été volontaire, loin de là. Ça avait été un accident. Mais qu’est-ce que ça changeait sur le fond ? Quelqu’un était tout de même mort, parce qu’il avait été con. Cette erreur, celle de trop, lui avait apprit à l’auto-critique. Trop, selon son psychologue. Est-ce qu’il avait le droit de vivre, lui, lorsqu’un innocent était mort par sa faute ? C’était la question qu’il lui avait posé. Celle qui le taraudait nuit et jour, en permanence. Celle qui lui avait donné envie de vider entièrement sa boite de médicament dans un corps et d’absorber le tout pour voir ce qu’il pourrait se passer. La réponse qu’il avait reçu était un livre. Ce n’était pas vraiment son psy qui le lui avait donné, mais c’était là-dedans qu’il avait trouvé, non pas un moyen de se pardonner, mais une aide pour vivre avec. C’était mieux que rien non ?

La Bible, Akira n’y avait d’abord pas porté attention. Qu’avait-il à faire d’un livre religieux dans sa situation ? Elle était restée à côté de son lit pendant de longs jours, jusqu’à ce qu’il se décide à jeter un coup d’œil dedans. Il n’en n’était jamais ressortit. Dire qu’il était soudain devenu croyant du jour au lendemain serait aussi stupide que ridicule. Il avait ressentit un intérêt curieux, qui l’avait poussé à poser des questions à la personne qui lui avait donné le livre. Trouver du réconfort en Dieu. C’était bien la dernière chose qu’il aurait put imaginer, mais c’est ce qui s’était produit. C’était inattendu et étrange quand il y repensait, mais plus que toute autre chose, c’était ce qui l’avait sauvé. Psychologiquement et physiquement. Ou serait-il maintenant, sans cette foi qui l’avait aidé ? Il se disait qu’il était préférable de ne pas y penser. C’était plus simple. Et était-ce seulement nécessaire de le savoir ? Il ne le pensait pas.

Ce centre, Akira y avait passé trois longues années de sa vie, à apprendre à vivre avec le poids des conséquences de ses actions. Il pourrait vivre avec, il l’avait compris. Aussi difficile cela soit, et même si le temps atténuerait sans doute les choses, il pouvait. Regarder en face les personnes qu’il avait fait souffrir, il n’en n’était pas aussi certain. Comment regarder les parents de son ami ? Comment regarder ses propres parents ? Quand il était sortit, du haut de ses vingt-deux ans et grandit, il n’avait pas réussit. Il avait évité leurs regards lorsqu’il les avait enlacé maladroitement, lorsqu’il était monté dans leur voiture, lorsqu’ils s’étaient retrouvés autour de la même table. L’absence de sa sœur lui pesait, mais il savait que par sa faute, il ne la reverrait pas. Pas avant longtemps, et encore.

Il n’était pas resté longtemps avec eux. Il avait sans doute déçu ses parents une fois de plus, eux qui n’avaient sans doute jamais songé à voir leur fils s’enfermer dans une église, mais c’était ce qui l’avait sauvé. Et c’était ce dont il avait encore besoin à cet instant. Il ne consacrerait sans doute pas toute sa vie à Dieu, pas totalement. Mais pour l’heure, c’était ce qu’il voulait, ce dont il estimait qu’il avait besoin. Jusqu’au jour où tout ira mieux, sans doute.


« Dieu te pardonnera. »



TEST RP
Un soupire s’échappa de ses lèvres alors qu’Akira ouvrait la protection du cadran de sa montre à gousset et posait son regard dépareillé sur les aiguilles. La trotteuse avançait, inexorable, alors qu’il était dans un de ces moments qui lui donnait envie de voir le temps s’arrêter. Planté debout sur le quai, il attendait le métro avec cette angoisse dans le ventre qui lui donnait envie de prier pour que ce fichu train n’arrive jamais, pour une fois. Il aurait put être chez lui, dans son appartement minuscule mais à lui, à s’occuper d’une manière plus intelligente qu’en ne faisant rien. Mais il avait reçu un appel de sa mère l’invitant à venir dîner ce soir, et il n’avait pas put dire non. Il s’était promit de faire de son mieux pour réparer ses relations avec ses parents, refuser aurait été contre-productif. Il n’en n’avait pas eut la force de toute façon. Alors que quelques années plus tôt il s’était cru invincible, il se rendait compte maintenant à quel point il pouvait être faible par moment. Douce désillusion. Un léger rire secoua ses épaules quand il y repensa. Mais ce fugace instant d’amusement fut interrompu par la voix métallique de l’annonceuse qui avertissait de l’arrivée imminente d’un train. Prier était inutile, et il se tourna de biais dans la direction supposé d’arrivée alors que dans son ventre grandissait cette boule désagréable.

Les freins crissèrent sur les rails, les wagons s’arrêtèrent et les trames s’ouvrirent en libérant leur flot quotidien de voyageurs. Une légère grimace se dessina sur le visage du jeune homme alors qu’il s’avançait pour pénétrer à l’intérieur de cet enfer mobile appelé métro où il se retrouva coincé entre une vitre et la masse des inconnus. Un plaisir. Vraiment. Et malheureusement, il ne redescendrait pas au prochain arrêt. Mais bien après. Il avait prit ses distances avec sa famille. Littéralement. Peut-être était-ce un mauvaise choix ? Il n’avait pas eut à la regretter jusque là, à l’exception de ces longs voyages en métro. Et utiliser une voiture était tout simplement hors de question. Il s’était promit que plus jamais, ô grand jamais, il ne se rassiérait au volant d’un quelconque véhicule. Ou pas avant de longues et nombreuses années. Heureusement pour lui au moins, le métro serait bien moins rempli pour le trajet du retour.

A peine un arrêt de passé, et une furieuse envie de fumer commence à le prendre, démultiplier de façon exponentielle par la sensation de confinement et la présence étouffante de la foule. Il n’avait pas prit son paquet avec lui, ce n’était pas plus mal. Sa mère ne supportait pas de le voir fumer ; elle avait ce froncement de sourcil mécontent, le même qu’elle affichait lorsqu’il était encore un adolescent qui se foutait peu à peu en l’air, et cette ombre dans les yeux synonyme de mauvais souvenir. Mais quand il y réfléchissait, sa seule présence ravivait ces mauvais souvenirs. Son absence aussi. Quoiqu’il fasse, ses mauvais choix et ses mauvaises actions avaient occultés la plupart des bons souvenirs qu’ils avaient. Peu importe la façon dont il y regardait, il avait vraiment tout foiré, et il ne savait pas comment faire pour réparer ça. Il priait Dieu chaque jour qui passait pour trouver une solution, sans résultat jusque là.

Il accueillit avec soulagement l’annonce informant de l’arrêt à sa station et se précipita à l’extérieur dés que son wagon se fut immobilisé, respirant un peu mieux bien que l’air soit loin d’être aussi pur à l’intérieur de ce tunnel qu’à l’extérieur. Enfin. Pureté. Tout était relatif. Akira ne s’attarda et prit immédiatement le chemin pour remonter à la surface, loin de l’atmosphère étouffante des tunnels. Lorsqu’il s’extirpa de la bouche de métro proche de la maison de ses parents, ses yeux rencontrèrent un ciel qui commençait à se ternir de couleurs sombres. D’ici peu de temps, il serait parsemé de centaines de milliers de points de lumière pour peu que la couche de pollution qui régnait au-dessus de la ville veuille bien les laisser transparaître. On voyait si peu les étoiles dans les grandes villes.

Remontant un pan de son écharpe sur le bas de son visage, il prit le chemin qui menait à ce qui fut pendant longtemps chez lui. Il était fascinant de voir à quel point les détails du trajet lui revenait à l’esprit avec précision sans qu’il n’y songe particulièrement. Pourtant, il avait l’impression de ne pas être venu ici depuis des années. Aussi d’être bien plus vieux que ses vingt-cinq années. Ses pas s’arrêtèrent sans qu’il n’y pense devant le portillon du jardin de la maison de son enfance. L’une de ses mains passa par-dessus, se rappelant toute les fois où il l’avait escaladé pour faire le mur, défier l’autorité de ses parents et s’enfuir. Après une seconde d’hésitation, une profonde inspiration et une prière silencieuse pour se donner un peu de courage, il appuya sur la sonnette, mortifié face à la peur qu’il ressentait à appuyer sur un simple bouton, mais luttant difficilement contre. Il n’attendit pas très longtemps avant que la porte de la maison ne s’ouvre pour révéler la silhouette fine de sa mère. A sa vue, il laissa un sourire fin se dessiner, reflet faussé de ses états d’âme. « Bonsoir maman. Ca fait un moment depuis la dernière fois. »







  • Pseudo : Zephyy en général, Alma plus rarement, et sinon Clémence c’mon prénom.
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  • Votre avis sur le forum ? J’chuis paumée, mais ça va venir.
  • Votre présence sur le forum ? Je suis l’inconstance sur Terre. yolo.
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Dernière édition par Susumu Akira le 21.02.16 19:26, édité 5 fois
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Yosen
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MessageSujet: Re: { S I N S } akira.   { S I N S } akira. 571010clock13.02.16 16:23

Coucou toi 8D

Vincent... *la joueuse se roule par terre sans aucune retenue* gngngnggnng =w= bon choix

*tousse*

Bref bienvenue, bon courage pour ta fiche, la validation tout ça tout ça

Liens obliges même si je sais pas encore avec qui t'auras le choix *out*

Et je lirais ton caractère plus tard xD

Suis fière de t'avoir amenée :B
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Seirin
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MessageSujet: Re: { S I N S } akira.   { S I N S } akira. 571010clock13.02.16 18:40

Bonjour ~
Bienvenue sur le forum. Tu as jusqu'au 27 février pour finir ta fiche.

Bon courage
Ps : Vincent Nightray Olala ♡
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Kaijo
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MessageSujet: Re: { S I N S } akira.   { S I N S } akira. 571010clock14.02.16 3:27

Vincento-saaaaaaaaaaaaama ♥

TON VAVA EST JUSTE SUBLIME ;w;
et j'ai vérifier t'était pas un peu à gauche arnaque D=

Bref bon courage ♥
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Rakuzan
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MessageSujet: Re: { S I N S } akira.   { S I N S } akira. 571010clock14.02.16 12:26

Eyah !
Bienvenue sur le forum :33 J'espère que tu vas vite trouver tes marques, t'en fais pas on est gentils éwè !
Bon courage pour finir ta fiche ;3 A bien tôt j'espère ~
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MessageSujet: Re: { S I N S } akira.   { S I N S } akira. 571010clock16.02.16 21:39

CLEEMEEEEEEEEEEEEEEENCE PUTAAAAAAIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIN JHEUFGYCUFGHGBUUYZEFVYTCZUEGBHFIYCGEUFC5GRHEITUBHGCUEDFRVG HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII
/VA HUG ATTACK/
HYGBFRUTGRHIGEFRGTHRNUBGYFUGTHJNUHIEFYUVGRTHTYJU
LIENS RP T'ES OBLIGEE JE T'AIME HUGHUGHUG
FHHYUTGCEFRGTHYUTTGRFE
-respire-
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Kirisaki Daiichi
Hanamiya Makoto

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MessageSujet: Re: { S I N S } akira.   { S I N S } akira. 571010clock16.02.16 22:51

Bienvenuuuuue ~
Tu vas vite t'adapter ici, no soucy. On est gentil enfin, moi, c'est une autre histoire

Tu me connais mais devine qui je suis ~
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Anonymous

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MessageSujet: Re: { S I N S } akira.   { S I N S } akira. 571010clock17.02.16 15:15

Bienvenue sur le forum, Akira.

Navré pour le retard ! Je te souhaite bon courage pour achever ta fiche, en espérant que tu te plairas ici parmi nous car, tu verras, plus on est de fous, plus on rit !

A bientôt
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MessageSujet: Re: { S I N S } akira.   { S I N S } akira. 571010clock21.02.16 19:29

Merci à tous pour cet accueil *w*
Vous z'êtes adorables ♥

Et je vous informe. QUE CETTE FICHE EST FINIE YOUHOU !! /o/
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MessageSujet: Re: { S I N S } akira.   { S I N S } akira. 571010clock25.02.16 16:53

    .... Genre, mon message ne s'est jamais affiché ??? DPIFPOG merci le tél ;____;

    EDEEEEEEEEEEEEENOUUUUU ♥♥♥ Ca m'fait genre trop trop plaisir que tu nous rejoignes ici ! Bienvenue bienvenue~ Ta fiche est en cours de lecture, on s'occupe de toi très très vite promis ! owo -hug-
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MessageSujet: Re: { S I N S } akira.   { S I N S } akira. 571010clock27.02.16 21:34

TU ES VALIDE(E)
Avis de Momoi : Bon, bon, bon ... Un personnage trèèèèès ... Ouais, c'est pas gai tout ça ! Mais tu as une façon d'écrire qui fait que je prend plaisir à lire donc la fiche a été agréable. Un autre adulte ici sera très intéressant, j'ai hâte de le voir évoluer en RP ! Tu as ma validation ♥

Avis de Kumako : On a pas beaucoup d'adulte sur le forum et le tien... pauvre chou ;; J'ai bien aimé lire ta fiche en tout cas, je n'ai donc rien à redire ~ j'espère qu'akira-chou se fera une petite place parmi les jeunes. Bienvenue parmi nous c:

Avis de Himuro : J'ai été totalement happé par ton style d'écriture ... Surtout l'histoire. Je n'arrivais plus à m'arrêter de lire et, limite, j'ai été triste de la finir /pan Après, je te connais d'ailleurs, donc je connais déjà ton niveau :B Je te valide avec plaisir !


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MessageSujet: Re: { S I N S } akira.   { S I N S } akira. 571010clock

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